Plusieurs centaines de partisans du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, détenu depuis son arrestation le 11 avril, ont réclamé dimanche à Abidjan sa libération lors d`un meeting qui s`est déroulé sans incident, a constaté un photographe de l`AFP.
Le précédent meeting du Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir, avait été annulé le 15 octobre à la demande du gouvernement du nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara, qui craignait des débordements après des violences lors d`un autre rassemblement FPI une semaine plus tôt.
Les sympathisants de l`ancien président étaient réunis sur une place du quartier de Marcory (sud) pavoisée d`affichettes "Libérez Gbagbo", alors que des forces de l`ordre peu nombreuses et appuyées par l`ONU sécurisaient le secteur.
"Sans Gbagbo, la réconciliation est impensable. Libérez Gbagbo et les autres détenus et le reste suivra!", a lancé à la tribune Tapé Kipré, un responsable du FPI.
Le camp Gbagbo a de nouveau menacé de boycotter les législatives du 11 décembre, destinées à parachever la normalisation après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, si la Commission électorale indépendante (CEI), actuellement contrôlée par les pro-Ouattara, n`est pas recomposée. Il a suspendu sa participation à une commission jugée
"déséquilibrée".
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts.
L`ex-président, son épouse Simone et au moins une centaine d`autres personnalités du régime déchu sont détenues et inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat, de crimes de sang ou de crimes économiques.
M. Gbagbo pourrait notamment être visé par la Cour pénale internationale (CPI), qui a démarré en octobre ses enquêtes sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre dont sont accusés les deux camps.
Le précédent meeting du Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir, avait été annulé le 15 octobre à la demande du gouvernement du nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara, qui craignait des débordements après des violences lors d`un autre rassemblement FPI une semaine plus tôt.
Les sympathisants de l`ancien président étaient réunis sur une place du quartier de Marcory (sud) pavoisée d`affichettes "Libérez Gbagbo", alors que des forces de l`ordre peu nombreuses et appuyées par l`ONU sécurisaient le secteur.
"Sans Gbagbo, la réconciliation est impensable. Libérez Gbagbo et les autres détenus et le reste suivra!", a lancé à la tribune Tapé Kipré, un responsable du FPI.
Le camp Gbagbo a de nouveau menacé de boycotter les législatives du 11 décembre, destinées à parachever la normalisation après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, si la Commission électorale indépendante (CEI), actuellement contrôlée par les pro-Ouattara, n`est pas recomposée. Il a suspendu sa participation à une commission jugée
"déséquilibrée".
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts.
L`ex-président, son épouse Simone et au moins une centaine d`autres personnalités du régime déchu sont détenues et inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat, de crimes de sang ou de crimes économiques.
M. Gbagbo pourrait notamment être visé par la Cour pénale internationale (CPI), qui a démarré en octobre ses enquêtes sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre dont sont accusés les deux camps.