L’Alliance pour le changement, mouvement proche du régime Ouattara, principalement de Soro Guillaume Kigbafori, a rencontré, à sa demande, la JFpi, le samedi 29 octobre dernier au siège du Cnrd. Des échanges de vérité entre Justin Koua et Alphonse Soro.
Le président de l’Alliance pour le changement, Alphonse Soro, et le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoire (JFpi), Justin Koua, ont échangé, en toute vérité, le samedi 29 octobre dernier au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) à Abidjan-Cocody. Les deux responsables de jeunesse ont parlé de la situation sociopolitique et de la réconciliation nationale pendant plus de 3h d’horloge. Au cours de ces échanges francs qui se sont déroulés à huit clos, le premier responsable de la JFpi a asséné, sans détours, selon des sources crédibles, ses vérités à Alphonse Soro. Il lui a également remis le document contenant les conditions du Fpi pour la participation du parti du Président Laurent Gbagbo aux élections législatives du 11 décembre 2011. Comme il est de coutume, c’est le demandeur de la rencontre, à savoir Alphonse Soro, qui a ouvert les échanges, précisent nos sources. Il a soutenu d’entrée que « c’est Alassane Dramane Ouattara qui a gagné l’élection présidentielle de novembre 2010. Et il est normal qu’il y ait en face de lui, une opposition libre de mener ses activités, notamment les meetings et autres marches ».
Poursuivant ses propos, Alphonse Soro a souhaité que « les propos qui vont être tenus à ces meetings et autres manifestations soient des propos modérés et apaisés. De sorte que les jeunes qui ont été au cœur de la crise que la Côte d’Ivoire a traversée, ne retombent pas dans une autre confrontation du genre, c’est Gbagbo qui est le Président de la République et qu’Alassane n’est que Chef de l’Etat ». Le président de l’Alliance pour le Changement a estimé que ce genre de propos pourrait créer « des tensions qui, elles-mêmes, pourront conduire à des confrontations pas souhaitables ». En réponse, le secrétaire national par intérim de la JFpi, Justin Koua, aurait rassuré son interlocuteur en lui indiquant que «depuis sa création, le Fpi a choisi comme doctrine, la transition pacifique à la démocratie. C’est donc un parti qui a un discours modéré et qui n’empruntera jamais la voie de la violence pour la reconquête du pouvoir d’Etat ».
S’agissant de la question selon laquelle c’est Alassane Dramane Ouattara qui aurait gagné l’élection présidentielle, Justin Koua a demandé à Alphonse Soro de ne pas tromper les Ivoiriens. Et que si lui, Alphonse Soro, se fonde sur les résultats provisoires donnés par la Commission électorale indépendante (Cei) et la certification de ces résultats provisoires par Young-Jin Choi, pour affirmer que c’est Ouattara qui a remporté l’élection présidentielle, qu’il souffre que lui également, Justin Koua, se basant à son tour sur les résultats définitifs donnés par le Conseil constitutionnel, seule juridiction habilitée à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle, soutienne que c’est Laurent Gbagbo qui est le Président élu de Côte d’Ivoire. Pour Justin Koua, les Ivoiriens se posent encore aujourd’hui la question suivante : qui a gagné l’élection présidentielle de novembre 2010 ? « Et seul le recomptage des voix pouvait permettre de répondre à cette question cruciale », aurait-il dit. Mais au lieu de cela, a ajouté le premier responsable intérimaire de la JFpi, Ouattara et ses hommes ont préféré faire appel à l’Ecomog, à la France et à l’Onuci pour faire la guerre à la Côte d’Ivoire et imposer Ouattara. Pour Justin Koua donc, « Alassane est à la tête de la Côte d’Ivoire grâce à la France. Il est donc chef de l’Etat. Et en tant que tel, la JFPI lui doit du respect ». Justin Koua aurait soutenu que la JFpi est confortée dans sa position par le fait que M. Ouattara a dissout toutes les institutions. Et il a placé à la tête de certaines d’entre elles, des présidents en violation de la Constitution. En plus, « le pouvoir judiciaire est à ses ordres ». Le premier responsable de la JFpi en déduit que « sous Alassane Ouattara, nous ne sommes pas dans une république ». A preuve, poursuit Justin Koua, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir, les dozos (chasseurs traditionnels malinké pro-Ouattara, supplétifs des Frci) ont envahi les villes, villages et hameaux se substituant aux forces régulières. Ces dozos comment en toute impunité des exactions sur les populations civiles. De sorte que « l’insécurité est la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire », affirme Justin Koua.
Se félicitant de l’initiative du président de l’Alliance pour le Changement, le secrétaire national par intérim de la JFpi aurait demandé à Alphonse Soro de se joindre à lui afin qu’ils conjuguent leurs efforts pour conduire le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, à créer les conditions d’un Etat de droit. Car aurait-il dit, c’est cela la principale préoccupation des ivoiriens aujourd’hui. Il a ensuite demandé à Alphonse Soro de dire à son cousin, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Fn (ex-rébellion armée), de désarmer ses hommes pour que la Côte d’Ivoire retrouve la sérénité. En ce qui concerne les élections législatives, Justin Koua a donné à Alphonse Soro, le document que la direction du Fpi avait remis à Alassane Dramane Ouattara et contenant ses les conditions du parti du Président Laurent Gbagbo pour une participation au scrutin prévu pour le 11 décembre 2011. Par ailleurs, Justin Koua aurait dit à Alphonse Soro qu’il s’est battu pour faire partir Paul Yao N’Dré de la tête du Conseil constitutionnel, parce que celui-ci aurait commis une faute, il pourrait aussi se battre pour que Youssouf Bakayoko parte de la tête de la Cei. Car estime le secrétaire national par intérim de la JFpi, l’actuel président de la Cei n’est pas moins fautif que Yao N’Dré. Aussi Koua a-t-il demandé à Soro d’organiser un sit-in devant les locaux de la Cei sis à Cocody-les 2 plateaux, comme il projetait de le faire devant le Conseil constitutionnel. Alphonse Soro aurait répondu qu’il rappellera Justin Koua pour lui donner sa réponsen
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr`
Le président de l’Alliance pour le changement, Alphonse Soro, et le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoire (JFpi), Justin Koua, ont échangé, en toute vérité, le samedi 29 octobre dernier au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) à Abidjan-Cocody. Les deux responsables de jeunesse ont parlé de la situation sociopolitique et de la réconciliation nationale pendant plus de 3h d’horloge. Au cours de ces échanges francs qui se sont déroulés à huit clos, le premier responsable de la JFpi a asséné, sans détours, selon des sources crédibles, ses vérités à Alphonse Soro. Il lui a également remis le document contenant les conditions du Fpi pour la participation du parti du Président Laurent Gbagbo aux élections législatives du 11 décembre 2011. Comme il est de coutume, c’est le demandeur de la rencontre, à savoir Alphonse Soro, qui a ouvert les échanges, précisent nos sources. Il a soutenu d’entrée que « c’est Alassane Dramane Ouattara qui a gagné l’élection présidentielle de novembre 2010. Et il est normal qu’il y ait en face de lui, une opposition libre de mener ses activités, notamment les meetings et autres marches ».
Poursuivant ses propos, Alphonse Soro a souhaité que « les propos qui vont être tenus à ces meetings et autres manifestations soient des propos modérés et apaisés. De sorte que les jeunes qui ont été au cœur de la crise que la Côte d’Ivoire a traversée, ne retombent pas dans une autre confrontation du genre, c’est Gbagbo qui est le Président de la République et qu’Alassane n’est que Chef de l’Etat ». Le président de l’Alliance pour le Changement a estimé que ce genre de propos pourrait créer « des tensions qui, elles-mêmes, pourront conduire à des confrontations pas souhaitables ». En réponse, le secrétaire national par intérim de la JFpi, Justin Koua, aurait rassuré son interlocuteur en lui indiquant que «depuis sa création, le Fpi a choisi comme doctrine, la transition pacifique à la démocratie. C’est donc un parti qui a un discours modéré et qui n’empruntera jamais la voie de la violence pour la reconquête du pouvoir d’Etat ».
S’agissant de la question selon laquelle c’est Alassane Dramane Ouattara qui aurait gagné l’élection présidentielle, Justin Koua a demandé à Alphonse Soro de ne pas tromper les Ivoiriens. Et que si lui, Alphonse Soro, se fonde sur les résultats provisoires donnés par la Commission électorale indépendante (Cei) et la certification de ces résultats provisoires par Young-Jin Choi, pour affirmer que c’est Ouattara qui a remporté l’élection présidentielle, qu’il souffre que lui également, Justin Koua, se basant à son tour sur les résultats définitifs donnés par le Conseil constitutionnel, seule juridiction habilitée à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle, soutienne que c’est Laurent Gbagbo qui est le Président élu de Côte d’Ivoire. Pour Justin Koua, les Ivoiriens se posent encore aujourd’hui la question suivante : qui a gagné l’élection présidentielle de novembre 2010 ? « Et seul le recomptage des voix pouvait permettre de répondre à cette question cruciale », aurait-il dit. Mais au lieu de cela, a ajouté le premier responsable intérimaire de la JFpi, Ouattara et ses hommes ont préféré faire appel à l’Ecomog, à la France et à l’Onuci pour faire la guerre à la Côte d’Ivoire et imposer Ouattara. Pour Justin Koua donc, « Alassane est à la tête de la Côte d’Ivoire grâce à la France. Il est donc chef de l’Etat. Et en tant que tel, la JFPI lui doit du respect ». Justin Koua aurait soutenu que la JFpi est confortée dans sa position par le fait que M. Ouattara a dissout toutes les institutions. Et il a placé à la tête de certaines d’entre elles, des présidents en violation de la Constitution. En plus, « le pouvoir judiciaire est à ses ordres ». Le premier responsable de la JFpi en déduit que « sous Alassane Ouattara, nous ne sommes pas dans une république ». A preuve, poursuit Justin Koua, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir, les dozos (chasseurs traditionnels malinké pro-Ouattara, supplétifs des Frci) ont envahi les villes, villages et hameaux se substituant aux forces régulières. Ces dozos comment en toute impunité des exactions sur les populations civiles. De sorte que « l’insécurité est la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire », affirme Justin Koua.
Se félicitant de l’initiative du président de l’Alliance pour le Changement, le secrétaire national par intérim de la JFpi aurait demandé à Alphonse Soro de se joindre à lui afin qu’ils conjuguent leurs efforts pour conduire le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, à créer les conditions d’un Etat de droit. Car aurait-il dit, c’est cela la principale préoccupation des ivoiriens aujourd’hui. Il a ensuite demandé à Alphonse Soro de dire à son cousin, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Fn (ex-rébellion armée), de désarmer ses hommes pour que la Côte d’Ivoire retrouve la sérénité. En ce qui concerne les élections législatives, Justin Koua a donné à Alphonse Soro, le document que la direction du Fpi avait remis à Alassane Dramane Ouattara et contenant ses les conditions du parti du Président Laurent Gbagbo pour une participation au scrutin prévu pour le 11 décembre 2011. Par ailleurs, Justin Koua aurait dit à Alphonse Soro qu’il s’est battu pour faire partir Paul Yao N’Dré de la tête du Conseil constitutionnel, parce que celui-ci aurait commis une faute, il pourrait aussi se battre pour que Youssouf Bakayoko parte de la tête de la Cei. Car estime le secrétaire national par intérim de la JFpi, l’actuel président de la Cei n’est pas moins fautif que Yao N’Dré. Aussi Koua a-t-il demandé à Soro d’organiser un sit-in devant les locaux de la Cei sis à Cocody-les 2 plateaux, comme il projetait de le faire devant le Conseil constitutionnel. Alphonse Soro aurait répondu qu’il rappellera Justin Koua pour lui donner sa réponsen
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr`