Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko a rencontré à son cabinet dans l’après-midi du lundi 31 octobre 2011, une délégation du FPI-CNRD conduite par le ministre Dano Djédjé. Les échanges, selon le porte-parole de l’opposition, ont porté sur la question de leur participation aux élections législatives prévues le 11 décembre 2011.
Au terme de deux heures de discussion et ce malgré les assurances du Président de la République, Alassane Ouattara, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, n’a pu obtenir lundi, l’accord de l’opposition FPI-CNRD quant à sa participation aux élections législatives du 11 décembre 2011. Dans le cadre du dialogue républicain, les deux parties se sont donc donnée un autre rendez-vous, le temps que le FPI-CNDR rende compte à la base, des acquis de la rencontre avec le ministre Hamed Bakayoko. ‘’Nous sommes venus représenter le CNRD, il s’agit des problèmes de la Côte d’Ivoire et de l’actualité. Donc le ministre d’Etat et nous-mêmes avons échangé à travers un dialogue franc, fraternel, courtois et très enrichissant. Nous sommes venus en délégation et la procédure de la sagesse veut qu’on aille rendre compte à ceux qui nous ont mandatés avant de dire autre chose. Nous avons dit beaucoup de choses et surtout de bonnes choses. Le dialogue républicain se poursuit, nous l’avons suggéré au ministre d’Etat et nous sommes fiers que le gouvernement ait ouvert ce dialogue républicain. Il y a beaucoup de dossiers pour lesquels les Ivoiriens sont préoccupés et voudraient avoir des solutions. Il y a la sécurité, les législatives. Nous luttons pour que le pays soit en paix, que le pays soit apaisé. Et dans ce cadre là, le gouvernement nous a rassurés qu’il est en train de travailler’’, a expliqué Dano Djédjé à sa sortie d’audience. De sources bien informées, l’opposition au cours de cette rencontre n’a pas exigé la libération de Laurent Gbagbo comme condition de participation aux futures élections, mais elle a plutôt posé un certain nombre de préalables : «Un poste de Vice-présidence de la CEI, une sécurisation des législatives, des moyens pour bien mener la campagne». Le ministre de l’Intérieur qui a eu l’accord du chef de l’Etat, n’y voit aucun inconvénient et a rassuré ses hôtes sur toutes ces questions. En plus des moyens et le poste de vice-présidence de la CEI qu’ils demandent, Hamed Bakayoko a promis mettre à la disposition des opposants, un détachement des soldats de l’Onuci pour leur permettre de battre campagne en toute sérénité. La balle est donc dans le camp du FPI-CNRD qui fait toujours planer le suspense.
Dosso Villard
Au terme de deux heures de discussion et ce malgré les assurances du Président de la République, Alassane Ouattara, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, n’a pu obtenir lundi, l’accord de l’opposition FPI-CNRD quant à sa participation aux élections législatives du 11 décembre 2011. Dans le cadre du dialogue républicain, les deux parties se sont donc donnée un autre rendez-vous, le temps que le FPI-CNDR rende compte à la base, des acquis de la rencontre avec le ministre Hamed Bakayoko. ‘’Nous sommes venus représenter le CNRD, il s’agit des problèmes de la Côte d’Ivoire et de l’actualité. Donc le ministre d’Etat et nous-mêmes avons échangé à travers un dialogue franc, fraternel, courtois et très enrichissant. Nous sommes venus en délégation et la procédure de la sagesse veut qu’on aille rendre compte à ceux qui nous ont mandatés avant de dire autre chose. Nous avons dit beaucoup de choses et surtout de bonnes choses. Le dialogue républicain se poursuit, nous l’avons suggéré au ministre d’Etat et nous sommes fiers que le gouvernement ait ouvert ce dialogue républicain. Il y a beaucoup de dossiers pour lesquels les Ivoiriens sont préoccupés et voudraient avoir des solutions. Il y a la sécurité, les législatives. Nous luttons pour que le pays soit en paix, que le pays soit apaisé. Et dans ce cadre là, le gouvernement nous a rassurés qu’il est en train de travailler’’, a expliqué Dano Djédjé à sa sortie d’audience. De sources bien informées, l’opposition au cours de cette rencontre n’a pas exigé la libération de Laurent Gbagbo comme condition de participation aux futures élections, mais elle a plutôt posé un certain nombre de préalables : «Un poste de Vice-présidence de la CEI, une sécurisation des législatives, des moyens pour bien mener la campagne». Le ministre de l’Intérieur qui a eu l’accord du chef de l’Etat, n’y voit aucun inconvénient et a rassuré ses hôtes sur toutes ces questions. En plus des moyens et le poste de vice-présidence de la CEI qu’ils demandent, Hamed Bakayoko a promis mettre à la disposition des opposants, un détachement des soldats de l’Onuci pour leur permettre de battre campagne en toute sérénité. La balle est donc dans le camp du FPI-CNRD qui fait toujours planer le suspense.
Dosso Villard