Les populations ivoiriennes et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire pourront, dans les prochains jours, retrouver le sourire dans les centres de santé. C’est l’assurance qu’a donné la ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, le Prof. N’Dri Yoman. Hier, mercredi 2 novembre, au cours d’un point de presse tenu dans ses locaux, elle a donné ce message d’espoir aux habitants qui refusent de se rendre dans les hôpitaux. En effet, le vendredi 4 novembre prochain, elle procédera au lancement officiel de la double opération « Hôpital, ami des malades » et « contrôle de conformité des établissements sanitaires privés ». Et c’est le Chu de Yopougon qui abritera cette importante cérémonie. Il s’agira pour le Prof N’Dri Yoman « d’engager tous les établissements sanitaires dans un processus de démarche qualité et d’humanisation des services de santé ». Ces actions, a-t-elle poursuivi, « toucheront à toutes les structures sanitaires publiques et privées ». Ainsi, selon elle, « dans chaque établissement sanitaire public, il sera procédé à l’amélioration de l’accueil des malades, à la réorganisation des services des urgences, à l’amélioration des conditions d’hygiène, à l’intérieur et à l’extérieur des établissements, à l’embellissement de l’environnement immédiat ». Pour ce qui est du secteur privé, des équipes compétentes du ministère en charge de la santé sillonneront le district d’Abidjan et tout le territoire national pour effectuer des contrôles et inspections sanitaires des établissements privés. En outre, à l’intérieur du pays, dans chaque district sanitaire, avec l’appui des autorités administratives et politiques locales, les services extérieurs du ministère de la Santé et de la lutte contre le sida veilleront à l’application des directives. Toutes ces mesures répondront certainement aux différents dysfonctionnements qui se traduisent sur le terrain par la dégradation du matériel médico-chirurgical, la prolifération de circuits parallèles de vente et de distribution de médicaments illicites et de contrefaçon sur tout le territoire national, notamment dans les établissements sanitaires, la recrudescence des cas de maltraitance, violence et agressions observés dans les structures sanitaires, la démotivation des personnels de santé, l’accueil inadéquat des malades et la mauvaise hygiène générale constatée dans l’environnement interne et externe de nos formations sanitaires publiques et privées.
JULES CESAR
Ph : M.T
JULES CESAR
Ph : M.T
