Deux personnes ont été tuées lors de violents affrontements intercommunautaires durant la semaine écoulée dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, région meurtrie pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, a annoncé jeudi l`ONU.
"Deux personnes ont perdu la vie" dans des affrontements dans les localités de Pelezi et Bahé Sebon, a déclaré Hamadoun Touré, porte-parole de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), lors d`un point de presse.
"Plusieurs habitations ainsi que des greniers ont été détruits", a-t-il indiqué.
D`autres affrontements ont opposé des soldats des Forces républicaines (FRCI) et des "dozos" (chasseurs traditionnels) aux habitants des villages de Niamayo et Niazareko, dans la même région, a-t-il ajouté, réclamant des enquêtes pour mettre un terme à "l`impunité".
Frontalier du Liberia, l`ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise post-électorale qui a fait quelque 3.000 morts, dont un millier dans la région selon l`ONU.
La région est depuis des années le théâtre de vives tensions interethniques, exacerbées par la crise qui a opposé l`ex-président Laurent Gbagbo - un natif de l`ouest - et le nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara.
Les FRCI, qui comptent de nombreux ex-rebelles ayant combattu pour M. Ouattara, commettent régulièrement des exactions dans des villages considérés comme pro-Gbagbo.
La visite prévue mi-octobre du président Ouattara dans l`ouest a été reportée sine die, officiellement pour raisons d`organisation.
L`Onuci a aussi engagé le gouvernement à "mettre en oeuvre sans tarder le nouveau programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants, y compris des +dozos+ et des ex-miliciens" pro-Gbagbo.
Les contours et le calendrier de ce programme promis par les autorités n`ont pas encore été arrêtés.
L`Onuci a également déploré la mort de deux personnes tuées par des "coupeurs de routes" (bandits) sur un axe routier du nord du pays, un phénomène perdurant à la faveur de la dissémination d`armes durant et après la
crise.
La restauration de la sécurité et la réforme de l`armée sont l`un des principaux défis du gouvernement, qui prépare en même temps les élections législatives fixées au 11 décembre.
"Deux personnes ont perdu la vie" dans des affrontements dans les localités de Pelezi et Bahé Sebon, a déclaré Hamadoun Touré, porte-parole de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), lors d`un point de presse.
"Plusieurs habitations ainsi que des greniers ont été détruits", a-t-il indiqué.
D`autres affrontements ont opposé des soldats des Forces républicaines (FRCI) et des "dozos" (chasseurs traditionnels) aux habitants des villages de Niamayo et Niazareko, dans la même région, a-t-il ajouté, réclamant des enquêtes pour mettre un terme à "l`impunité".
Frontalier du Liberia, l`ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise post-électorale qui a fait quelque 3.000 morts, dont un millier dans la région selon l`ONU.
La région est depuis des années le théâtre de vives tensions interethniques, exacerbées par la crise qui a opposé l`ex-président Laurent Gbagbo - un natif de l`ouest - et le nouveau chef de l`Etat Alassane Ouattara.
Les FRCI, qui comptent de nombreux ex-rebelles ayant combattu pour M. Ouattara, commettent régulièrement des exactions dans des villages considérés comme pro-Gbagbo.
La visite prévue mi-octobre du président Ouattara dans l`ouest a été reportée sine die, officiellement pour raisons d`organisation.
L`Onuci a aussi engagé le gouvernement à "mettre en oeuvre sans tarder le nouveau programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants, y compris des +dozos+ et des ex-miliciens" pro-Gbagbo.
Les contours et le calendrier de ce programme promis par les autorités n`ont pas encore été arrêtés.
L`Onuci a également déploré la mort de deux personnes tuées par des "coupeurs de routes" (bandits) sur un axe routier du nord du pays, un phénomène perdurant à la faveur de la dissémination d`armes durant et après la
crise.
La restauration de la sécurité et la réforme de l`armée sont l`un des principaux défis du gouvernement, qui prépare en même temps les élections législatives fixées au 11 décembre.