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Politique Publié le vendredi 4 novembre 2011 | Nord-Sud

Réinsertion des ex-combattants: Le gouvernement veut créer une structure unique

© Nord-Sud Par DR
En prélude aux élections - Encasernement de 1600 combattants des FAFN en présence du ministre Amani N`guessan, de la défense
Jeudi 26 août 2010. Bouaké, 3è bataillon. Cérémonie d`encasernement de 1600 combattants des Forces armées des Forces nouvelles en présence des ministres Amani N`guessan (Défense), Mamadou Koné (Justice) et Sidiki Konaté (Tourisme)
L’Etat de Côte d’Ivoire organise, depuis hier, à Grand-Bassam, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), un atelier relatif à la réinsertion des ex-combattants, des membres des groupes d’auto-défense et des jeunes associés aux forces républicaines.


Le gouvernement ivoirien veut être plus efficace. Les nombreuses structures et programmes chargés de la réinsertion des ex-combattants vont fusionner pour ne faire qu’une. C’est l’objectif majeur de l’atelier de réflexion sur le cadre de coordination des activités de réinsertion qu’il organise, depuis hier, à Grand-Bassam, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud). Représentant le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, à la cérémonie d’ouverture, Gilbert Kafana Koné a soutenu que les dirigeants ont mis la réinsertion des ex-combattants « au centre de leurs préoccupations » en créant de nombreuses structures et programmes de sortie de crise. Malgré la multitude des projets et programmes, a relevé le ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la solidarité, leur coordination n’est pas encore optimale. « Le présent atelier vise à mettre urgemment en place une structure unique, dynamique et plus opérationnelle de coordination du processus de réinsertion et de réintégration des ex-combattants démobilisés, des groupes d’auto-défense et des jeunes à risque afin de donner une visibilité plus nette à l’ensemble de la démarche », a confié le représentant de Guillaume Soro. Il a soutenu que la réflexion doit conduire à faire le bilan-diagnostic des activités de réinsertion, à identifier clairement les différentes catégories de personnes à réinsérer et à réintégrer, ainsi que les programmes et projets adaptés à chaque type de personne. Gilbert Kafana a invité les participants à proposer « une réponse définitive, pratique et pérenne ». « La sécurité du pays, la paix sociale, mais également la bonne santé de notre économie en dépendent. La recherche de la paix nous le commande, le souci de l’efficacité nous l’impose », a-t-il argumenté.
De l’avis de Célestin Tsassa, représentant du directeur-résident du Pnud, cet atelier revêt une haute importance pour renforcer la synergie des interventions dans le domaine de la réinsertion et pour affirmer le leadership du gouvernement dans la conduite de ce processus. « La réinsertion est un défi majeur aux côtés d’autres dans la gestion post-conflit pour asseoir les bases réelles de la reconstruction et de la relance du développement du pays », a-t-il soutenu. A l’en croire, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Ddr) sont des gages pour la consolidation de la paix et de la libération des énergies pour le développement. Ce qui, selon Célestin Tsassa, permet de prévenir le retour des conflits. Il a réitéré l’engagement du Pnud à contribuer aux côtés d’autres partenaires au développement, au renforcement des capacités nationales. L’atelier prend fin, aujourd’hui.


Bamba K. Inza
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