L`information devrait donner froid dans le dos. Des éléments ayant combattu aux côtés des miliciens pro-Gbagbo à Yopougon se retrouvent aujourd`hui dans la garde rapprochée du président de la République, Alassane Ouattara.
Le président de la République est-il en sécurité ? C`est en ce moment la grande interrogation au sein du Groupe de sécurité présidentielle (Gspr). Des individus ont été infiltrés dans la garde rapprochée du président Alassane Ouattara. Le premier a été démasqué. Il s`agit du lt. Kipré Tibo. Ce dernier est l`un des fidèles du général Bruno Blé Dogbo, ex-patron de la Garde républicaine (Gr) sous l`ère Gbagbo. Il a servi pendant cinq mois à la présidence de la République avant d`être répéré puis muté à Zambakro (Yamoussoukro), il y a quelques jours. La seconde taupe est le neveu d`Alain Toussaint, (à l`état-civil Alain Toussé), ex-conseiller de la communication de l`ancien chef de l`Etat, Laurent Gbagbo. Il s`appelle sergent Dédi Zokon Pacôme. Il a été recruté dans l`armée en 2002 par Kadet Bertin, conseiller, chargé des affaires militaires du «boulanger d`Abidjan». Zokon est arrivé au Gspr en août dernier. Il a été recruté par le colonel Diomandé Vagondo, commandant de la sécurité du chef de l`Etat. L`arrivée de ces éléments crée la méfiance entre ceux qui assurent la sécurité du numéro Un ivoirien. Il faut rappeler qu`un concours avait été organisé le 20 juin dernier par le colonel Diomandé Vagondo, commandant du Gspr. D`ex-Fds ayant combattu avec des miliciens à Yopougon ont été aperçus le jour de la composition. Au cours des épreuves, plusieurs d`entre eux ont été vus en train de concourir pour être dans la garde rapprochée du président. A l`époque, l`on s`était interrogé sur le risque que comporte l`organisation d`un concours ouvert en cette période «fragile » selon le chef de l`exécutif pour assurer sa sécurité. Plusieurs hauts gradés de la grande muette avaient exprimé leur inquiétude. Et pour cause. Selon une source, si parmi les admis, d`ex-Fds ayant combattu auprès des miliciens et des mercenaires se retrouvent dans la garde rapprochée d`Alassane Ouattara, alors, l`on peut imaginer le pire. Déjà, il y a des murmures autour du colonel Vagondo sur l`opportunité d`organiser un concours pour recruter ceux qui doivent assurer la sécurité physique du numéro Un ivoirien.
Bahi K.
Le président de la République est-il en sécurité ? C`est en ce moment la grande interrogation au sein du Groupe de sécurité présidentielle (Gspr). Des individus ont été infiltrés dans la garde rapprochée du président Alassane Ouattara. Le premier a été démasqué. Il s`agit du lt. Kipré Tibo. Ce dernier est l`un des fidèles du général Bruno Blé Dogbo, ex-patron de la Garde républicaine (Gr) sous l`ère Gbagbo. Il a servi pendant cinq mois à la présidence de la République avant d`être répéré puis muté à Zambakro (Yamoussoukro), il y a quelques jours. La seconde taupe est le neveu d`Alain Toussaint, (à l`état-civil Alain Toussé), ex-conseiller de la communication de l`ancien chef de l`Etat, Laurent Gbagbo. Il s`appelle sergent Dédi Zokon Pacôme. Il a été recruté dans l`armée en 2002 par Kadet Bertin, conseiller, chargé des affaires militaires du «boulanger d`Abidjan». Zokon est arrivé au Gspr en août dernier. Il a été recruté par le colonel Diomandé Vagondo, commandant de la sécurité du chef de l`Etat. L`arrivée de ces éléments crée la méfiance entre ceux qui assurent la sécurité du numéro Un ivoirien. Il faut rappeler qu`un concours avait été organisé le 20 juin dernier par le colonel Diomandé Vagondo, commandant du Gspr. D`ex-Fds ayant combattu avec des miliciens à Yopougon ont été aperçus le jour de la composition. Au cours des épreuves, plusieurs d`entre eux ont été vus en train de concourir pour être dans la garde rapprochée du président. A l`époque, l`on s`était interrogé sur le risque que comporte l`organisation d`un concours ouvert en cette période «fragile » selon le chef de l`exécutif pour assurer sa sécurité. Plusieurs hauts gradés de la grande muette avaient exprimé leur inquiétude. Et pour cause. Selon une source, si parmi les admis, d`ex-Fds ayant combattu auprès des miliciens et des mercenaires se retrouvent dans la garde rapprochée d`Alassane Ouattara, alors, l`on peut imaginer le pire. Déjà, il y a des murmures autour du colonel Vagondo sur l`opportunité d`organiser un concours pour recruter ceux qui doivent assurer la sécurité physique du numéro Un ivoirien.
Bahi K.