Il en est convaincu. Pour le Pasteur Ediémou Blin Jacob, pour que la paix et la réconciliation soient de retour, il faut revenir aux valeurs de pardon prônées par le premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny qui avait fait de la paix, la seconde religion des Ivoiriens. C’est pourquoi, il a annoncé hier à la paroisse de Vridi, une messe pour le repos de l’âme de l’ex-président pour le samedi 26 novembre prochain, veille de la fête des moissons. En effet, l’Eglise du Christianisme Céleste célèbre, selon son chef du diocèse, la 31 ème édition de la fête des moissons, le dimanche 27 novembre à Vridi. Une célébration à laquelle il convie toutes les populations ivoiriennes, en cette période de recherche de la paix et de réconciliation, sans lesquelles d’ailleurs, «rien n’est possible. On doit pouvoir pardonner et même oublier en pensant à Dieu. C’est lui seul qui peut sauver la Côte d’Ivoire. Nous devons mettre en pratique, la parole de Dieu et aller à la paix comme nous l’a enseigné Houphouët-Boigny. Il faut le faire renaître. Avant de mourir, il nous a laissé la paix en héritage. Il l’a même instituée en instaurant une journée nationale de la Paix, les 15 novembre. Chacun de nous doit être par conséquent, un instrument de paix pour prendre un nouveau départ.» Pour y parvenir, il a proposé que les uns et les autres fassent le sacrifice de s’aimer, se parler, s’accepter mutuellement. Dans le cas contraire, le pire est à craindre. Et parmi ce pire, l’homme de Dieu n’a pas exclu «un clash du RHDP, si rien n’est fait». Parlant de la fête des moissons proprement dite, elle a pour thème, «la moisson de la vraie victoire de Dieu, prophétie du Prophète Oshoffa accomplie». Elle aura lieu le dimanche 27 novembre prochain avec tout ce que cela comporte comme réjouissances, offrandes, mais aussi et surtout prières. Mais auparavant, le samedi 26 novembre, il y aura la messe pour le repos de l’âme de Félix Houphouët-Boigny à 10 h, suivie à 16 h d’ une grande messe pour le Prophète Oshoffa.
Yves-M. ABIET
Yves-M. ABIET
