Liberté et démocratie pour la République (LIDER), était en congrès ordinaire, le premier de son existence, le samedi 12 novembre 2011, à la Bourse du Travail de Treichville. Mamadou Koulibaly a été élu président de ce parti à l’unanimité.
Sous le thème : «Construction de la Nation ivoirienne et responsabilité», cinq commissions ont travaillé pour doter LIDER des textes pour agir. Il s’agit de la commission politique générale et organisation du parti, le foncier rural, la liberté d’entreprendre et la commission justice, vérité, sécurité et élections. A en croire le président du comité d’organisation, le docteur Brissi Takaléa Claude, le choix du thème est parti du constat selon lequel, la Côte d’Ivoire n’est pas encore une nation. Mais « une juxtaposition d’ethnies ». Et LIDER qui est « né par césarienne de la deuxième grossesse de la crise postélectorale », poursuit-il, veut aller à la paix par l’intégration ethnique. « Nous avons tout connu. Quand on a fait tout cela et que nous sommes devenus pauvres, pourquoi ne pas essayer autre chose », a-t-il préconisé. Le docteur Prao Séraphin qui présidait le comité scientifique, a procédé à l’adoption des textes de LIDER, sous proposition des travaux diligentés par les différentes commissions. L’on a ensuite procédé à l’élection du président du parti. Mamadou Koulibaly, seul candidat en lice, a été élu président. Après avoir remercié ses militants d’avoir porté leur choix sur sa personne, le président Koulibaly a emboîté le pas aux résolutions des différentes commissions. A savoir, l’instauration d’un régime parlementaire, épine dorsale du programme de LIDER, la réforme du franc CFA, l’instauration d’une seconde langue officielle en Côte d’Ivoire. « Tous les présidents ont obtenu le même résultat. Le régime présidentiel glisse très souvent vers la dictature à cause du climat qui s’y prête. Le constat de cinquante ans de régime présidentiel en Côte d’Ivoire est globalement négatif et a conduit à une déliquescence de l’Etat », a dit le président Koulibaly. Avant de proposer le régime parlementaire qui, selon lui, « constate la faillite du régime présidentiel tout en mettant fin à la consécration des présidents-rois ». Mamadou Koulibaly a aussi critiqué la nouvelle composition de la CEI. Il a fait savoir qu’en dépit de ce que LIDER ait proposé des candidats aux législatives, si les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies, s’il y avait des actes d’intimidation sur ses militants et ses candidats, LIDER n’irait pas à ces élections. La commission que dirige le président Banny, la CDVR, n’a pas été épargnée. La visite des locaux du siège de LIDER à la Riviera les Jardins a mis fin au congrès . Au cours de la conférence de presse qu’il y a animée, Mamadou Koulibaly a fait savoir que Charles Konan Banny doit lui-même être entendu. « Banny lui-même est partie prenante dans la crise pour avoir été Premier ministre du temps du GTI (Groupe de Travail International). La montagne pourrait accoucher d’une souris. Car, ce serait pure errance et utopie, toute commission qui ne se limite qu’à la crise postélectorale », a-t-il regretté. Le président de LIDER a aussi demandé l’abandon des poursuites judiciaires devant la CPI, des membres de l’ex-parti au pouvoir. Pour lui, seules les instances judiciaires ivoiriennes devaient se saisir de cette affaire. Car, pense-t-il, « le président Ouattara agit comme s’il voulait régler des comptes dans un délai précis ». Des motions ont été lues à l’attention du gouvernement et à la communauté internationale. Concernant le premier cité, LIDER a pris acte de la libération de certains dirigeants de l’ex-pouvoir, mais déplore la fermeture des universités, tout en réclamant l’ouverture des médias d’Etat. Pour le second, LIDER a déploré que la communauté internationale veuille soutenir un homme en Côte d’Ivoire et non la démocratie. Mamadou Koulibaly a demandé à ses militants de rompre avec la peur, en indiquant que LIDER vient occuper une place sur le champ politique, mais surtout, s’occuper des vrais problèmes des populations ivoiriennes.
A Dedi
Sous le thème : «Construction de la Nation ivoirienne et responsabilité», cinq commissions ont travaillé pour doter LIDER des textes pour agir. Il s’agit de la commission politique générale et organisation du parti, le foncier rural, la liberté d’entreprendre et la commission justice, vérité, sécurité et élections. A en croire le président du comité d’organisation, le docteur Brissi Takaléa Claude, le choix du thème est parti du constat selon lequel, la Côte d’Ivoire n’est pas encore une nation. Mais « une juxtaposition d’ethnies ». Et LIDER qui est « né par césarienne de la deuxième grossesse de la crise postélectorale », poursuit-il, veut aller à la paix par l’intégration ethnique. « Nous avons tout connu. Quand on a fait tout cela et que nous sommes devenus pauvres, pourquoi ne pas essayer autre chose », a-t-il préconisé. Le docteur Prao Séraphin qui présidait le comité scientifique, a procédé à l’adoption des textes de LIDER, sous proposition des travaux diligentés par les différentes commissions. L’on a ensuite procédé à l’élection du président du parti. Mamadou Koulibaly, seul candidat en lice, a été élu président. Après avoir remercié ses militants d’avoir porté leur choix sur sa personne, le président Koulibaly a emboîté le pas aux résolutions des différentes commissions. A savoir, l’instauration d’un régime parlementaire, épine dorsale du programme de LIDER, la réforme du franc CFA, l’instauration d’une seconde langue officielle en Côte d’Ivoire. « Tous les présidents ont obtenu le même résultat. Le régime présidentiel glisse très souvent vers la dictature à cause du climat qui s’y prête. Le constat de cinquante ans de régime présidentiel en Côte d’Ivoire est globalement négatif et a conduit à une déliquescence de l’Etat », a dit le président Koulibaly. Avant de proposer le régime parlementaire qui, selon lui, « constate la faillite du régime présidentiel tout en mettant fin à la consécration des présidents-rois ». Mamadou Koulibaly a aussi critiqué la nouvelle composition de la CEI. Il a fait savoir qu’en dépit de ce que LIDER ait proposé des candidats aux législatives, si les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies, s’il y avait des actes d’intimidation sur ses militants et ses candidats, LIDER n’irait pas à ces élections. La commission que dirige le président Banny, la CDVR, n’a pas été épargnée. La visite des locaux du siège de LIDER à la Riviera les Jardins a mis fin au congrès . Au cours de la conférence de presse qu’il y a animée, Mamadou Koulibaly a fait savoir que Charles Konan Banny doit lui-même être entendu. « Banny lui-même est partie prenante dans la crise pour avoir été Premier ministre du temps du GTI (Groupe de Travail International). La montagne pourrait accoucher d’une souris. Car, ce serait pure errance et utopie, toute commission qui ne se limite qu’à la crise postélectorale », a-t-il regretté. Le président de LIDER a aussi demandé l’abandon des poursuites judiciaires devant la CPI, des membres de l’ex-parti au pouvoir. Pour lui, seules les instances judiciaires ivoiriennes devaient se saisir de cette affaire. Car, pense-t-il, « le président Ouattara agit comme s’il voulait régler des comptes dans un délai précis ». Des motions ont été lues à l’attention du gouvernement et à la communauté internationale. Concernant le premier cité, LIDER a pris acte de la libération de certains dirigeants de l’ex-pouvoir, mais déplore la fermeture des universités, tout en réclamant l’ouverture des médias d’Etat. Pour le second, LIDER a déploré que la communauté internationale veuille soutenir un homme en Côte d’Ivoire et non la démocratie. Mamadou Koulibaly a demandé à ses militants de rompre avec la peur, en indiquant que LIDER vient occuper une place sur le champ politique, mais surtout, s’occuper des vrais problèmes des populations ivoiriennes.
A Dedi