Samedi dernier, au stade des résidences universitaires de Williamsville, Félicien Sékongo a invité le Front populaire ivoirien à tourner la page de Laurent Gbagbo.
C’est une boutade-conseil que le porte-parole des Forces nouvelles et conseiller du Premier ministre, chargé du monde associatif, a envoyé, samedi dernier, aux partisans de Laurent Gbagbo. A ceux-ci qui continuent de faire de la libération de leur leader, en résidence surveillée, un préalable à toute participation au débat démocratique, Félicien Sékongo les a invités à privilégier l’intérêt général des Ivoiriens. Un discours autrefois tenu par le Front populaire ivoirien (Fpi) quand il était encore au pouvoir. « Il y a une formation politique qui pose un préalable. Préalable pour quoi ? Ce que les gens doivent savoir est que les hommes passent, mais les institutions doivent rester. Les dirigeants passent mais la Côte d’Ivoire doit demeurer parce que, ce qui nous intéresse, c’est notre pays et le peuple de Côte d’Ivoire et non des intérêts personnels », a observé Félicien Sékongo, en réponse aux exigences que l’ancien parti au pouvoir continue de poser. Pis, avant de souffler le froid, le cadre des Forces nouvelles, sortant de ses gonds, s’est fait menaçant à l’égard des ennemis de la paix. « Si on vous appelle pour un meeting de réconciliation, sortez nombreux, mais ne sortez pas quand il s’agit de petits morveux. A un moment donné, il faut s’arrêter pour interpeller certaines personnes qui ne comprennent pas bien le langage de la diplomatie. Nous disons non aux rassemblements que les gens organisent pour venir insulter ou vilipender. Il faut les lapider ces genres de personnes », a-t-il recommandé. Puis d’ajouter : « on ne peut pas accepter que pendant qu’on parle de réconciliation et de paix que d’autres mènent des activités de nature à maintenir la flamme de la mésentente et de la discorde. C’est votre devoir de faire en sorte que cela cesse ». Mais, au moment de souffler le froid, c’est sur un ton conciliateur que le collaborateur de Guillaume Soro a poursuivi son adresse. « Hier, nous avons entendu parler de femmes patriotes qui distillaient un discours de haine. On ne peut comprendre que pour démontrer son appartenance à une patrie, il faut être obligé de se faire appeler patriote et de tenir des discours qui fâchent. Allez-y vers ces femmes patriotes pour refaire leur éducation. Amenons-les à comprendre le sens du patriotisme », a exhorté Félicien Sékongo qui représentait le Premier ministre à une cérémonie de réconciliation à Williamsville. Elle était organisée par l’Ong Soleil d’Afrique, dirigée par Koumba Sidibé. Elle a été appuyée dans son initiative par le Collectif des organisations de la société civile (Cosci), de la Convention des associations et organisations libres de la société civile de Côte d’Ivoire (Clci). M. Sékongo a aussi donné des conseils. « Ne soyez pas cette société civile qui s’organise pour chercher des postes ministériels », a-t-il conseillé.
O.T (stagiaire)
C’est une boutade-conseil que le porte-parole des Forces nouvelles et conseiller du Premier ministre, chargé du monde associatif, a envoyé, samedi dernier, aux partisans de Laurent Gbagbo. A ceux-ci qui continuent de faire de la libération de leur leader, en résidence surveillée, un préalable à toute participation au débat démocratique, Félicien Sékongo les a invités à privilégier l’intérêt général des Ivoiriens. Un discours autrefois tenu par le Front populaire ivoirien (Fpi) quand il était encore au pouvoir. « Il y a une formation politique qui pose un préalable. Préalable pour quoi ? Ce que les gens doivent savoir est que les hommes passent, mais les institutions doivent rester. Les dirigeants passent mais la Côte d’Ivoire doit demeurer parce que, ce qui nous intéresse, c’est notre pays et le peuple de Côte d’Ivoire et non des intérêts personnels », a observé Félicien Sékongo, en réponse aux exigences que l’ancien parti au pouvoir continue de poser. Pis, avant de souffler le froid, le cadre des Forces nouvelles, sortant de ses gonds, s’est fait menaçant à l’égard des ennemis de la paix. « Si on vous appelle pour un meeting de réconciliation, sortez nombreux, mais ne sortez pas quand il s’agit de petits morveux. A un moment donné, il faut s’arrêter pour interpeller certaines personnes qui ne comprennent pas bien le langage de la diplomatie. Nous disons non aux rassemblements que les gens organisent pour venir insulter ou vilipender. Il faut les lapider ces genres de personnes », a-t-il recommandé. Puis d’ajouter : « on ne peut pas accepter que pendant qu’on parle de réconciliation et de paix que d’autres mènent des activités de nature à maintenir la flamme de la mésentente et de la discorde. C’est votre devoir de faire en sorte que cela cesse ». Mais, au moment de souffler le froid, c’est sur un ton conciliateur que le collaborateur de Guillaume Soro a poursuivi son adresse. « Hier, nous avons entendu parler de femmes patriotes qui distillaient un discours de haine. On ne peut comprendre que pour démontrer son appartenance à une patrie, il faut être obligé de se faire appeler patriote et de tenir des discours qui fâchent. Allez-y vers ces femmes patriotes pour refaire leur éducation. Amenons-les à comprendre le sens du patriotisme », a exhorté Félicien Sékongo qui représentait le Premier ministre à une cérémonie de réconciliation à Williamsville. Elle était organisée par l’Ong Soleil d’Afrique, dirigée par Koumba Sidibé. Elle a été appuyée dans son initiative par le Collectif des organisations de la société civile (Cosci), de la Convention des associations et organisations libres de la société civile de Côte d’Ivoire (Clci). M. Sékongo a aussi donné des conseils. « Ne soyez pas cette société civile qui s’organise pour chercher des postes ministériels », a-t-il conseillé.
O.T (stagiaire)