Man– La présidente du comité de gestion de la filière café-cacao, Touré Massandjé, a rassuré le monde paysan sur le retour à la pratique d’un prix garanti dès la campagne 2012-2013.
"Vous savez que le président de la République a décidé de changer le système de commercialisation du café et du cacao. La nouvelle réforme consiste essentiellement à revenir à la pratique d’un prix garanti qui sera effectif dès la campagne 2012-2013", a déclaré Touré Massandjé, lundi à Man, lors du lancement officiel de la reprise de l’opération de recensement des producteurs.
Elle a expliqué qu’il s’agit d’une mesure dont l’objectif est de sécuriser les revenus des producteurs et améliorer leurs conditions de travail ainsi que leur cadre de vie.
En attendant, les producteurs ont été invités à user de leurs talents de négociateurs pour faire respecter le prix indicatif pour la campagne en cours.
"Je vous demande de bien fermenter, de bien sécher, de bien trier et d’éviter de sécher le cacao sur le goudron", a conseillé Mme Touré, estimant que "un cacao de bonne qualité, c’est un cacao qui se vend à un bon prix".
Au statut de premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire entend ajouter celui de première qualité mondiale de cacao, a-t-elle révélé.
Longtemps en vigueur en Côte d’Ivoire, la pratique du prix garanti avait disparu, suite à une réforme destinée à remettre la filière aux producteurs pour améliorer leurs revenus. Mais, la nouvelle donne a contribué à appauvrir davantage les paysans, aux dires des observateurs de la filière, poussant le gouvernement actuel, au terme d’une étude diligentée, à revenir au système de prix garanti, ajoute-t-on.
(AIP)
"Vous savez que le président de la République a décidé de changer le système de commercialisation du café et du cacao. La nouvelle réforme consiste essentiellement à revenir à la pratique d’un prix garanti qui sera effectif dès la campagne 2012-2013", a déclaré Touré Massandjé, lundi à Man, lors du lancement officiel de la reprise de l’opération de recensement des producteurs.
Elle a expliqué qu’il s’agit d’une mesure dont l’objectif est de sécuriser les revenus des producteurs et améliorer leurs conditions de travail ainsi que leur cadre de vie.
En attendant, les producteurs ont été invités à user de leurs talents de négociateurs pour faire respecter le prix indicatif pour la campagne en cours.
"Je vous demande de bien fermenter, de bien sécher, de bien trier et d’éviter de sécher le cacao sur le goudron", a conseillé Mme Touré, estimant que "un cacao de bonne qualité, c’est un cacao qui se vend à un bon prix".
Au statut de premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire entend ajouter celui de première qualité mondiale de cacao, a-t-elle révélé.
Longtemps en vigueur en Côte d’Ivoire, la pratique du prix garanti avait disparu, suite à une réforme destinée à remettre la filière aux producteurs pour améliorer leurs revenus. Mais, la nouvelle donne a contribué à appauvrir davantage les paysans, aux dires des observateurs de la filière, poussant le gouvernement actuel, au terme d’une étude diligentée, à revenir au système de prix garanti, ajoute-t-on.
(AIP)