Organisé par la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) et l’Onuci, le séminaire de la CDVR dont le thème est: « Les Enjeux de la Justice Transitionnelle » a débuté le mercredi 16 novembre 2011 à la résidence Nennya, à la 7ème Tranche, sous la présence effective de M. Charles Konan Banny.
Trois jours durant, les 16, 17 et 18 novembre, experts, représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, représentants du gouvernement, membres de la société civile et les membres de la CDVR, tenteront d’insuffler un souffle nouveau au processus de réconciliation amorcé par les autorités ivoiriennes. «Quel discours avons-nous à faire nous qui sommes la plus jeune institution au monde ? Nous n’avons pas de discours à faire car nous ne savons rien», a déclaré d’emblée, l’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny. Ce séminaire qui place la problématique des droits de l’Homme au centre de ses activités, est la plate-forme toute trouvée pour épiloguer sur la question de la réconciliation et apporter des éléments de réponses à ce processus. Si le président de la commission est convaincu de ce que la question de la nécessité de la réconciliation ne se pose plus, il avoue cependant se revêtir d’humilité pour réussir sa mission. «…En toute humilité, nous voulons réussir notre mission (…) Jusqu’à récemment, notre histoire ne nous a pas mis devant ce genre de situation. Alors, nous souhaitons que ceux qui savent, ceux que la situation de la Côte d’Ivoire ne laisse pas indifférents, viennent nous dire comment y arriver (…) Nous ne savons rien et nous avons la volonté de nous inspirer des meilleures pratiques du genre. Nous puiserons à ces meilleures pratiques et c’est vous qui nous le direz», a plaidé Charles Konan Banny. Une tâche que le président de la CDVR veut réussir avec la participation de tous et surtout avec les valeurs cardinales des Ivoiriens. «Ce sera difficile, mais pas hors de portée», a-t-il fait savoir. Il en a appelé à la volonté politique à l’y aider : «si je n’étais pas sûr de la volonté du Président de la République, je ne me serai pas engagé dans ce processus, malgré mon amour pour mon pays». Guillaume N’Gefa, représentant la haute commissaire des réfugiés, a tablé sur la véracité, la transparence et l’inclusion du processus de réconciliation. Quant à Akodjénou Armand, représentant le Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, il a démontré la disponibilité de l’Onuci à accompagner le processus de réconciliation. Doudou Diène, expert indépendant sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, a invité le peuple ivoirien à puiser dans ses propres ressources pour trouver les réponses à la réconciliation à l’ivoirienne.
A Dedi
Trois jours durant, les 16, 17 et 18 novembre, experts, représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, représentants du gouvernement, membres de la société civile et les membres de la CDVR, tenteront d’insuffler un souffle nouveau au processus de réconciliation amorcé par les autorités ivoiriennes. «Quel discours avons-nous à faire nous qui sommes la plus jeune institution au monde ? Nous n’avons pas de discours à faire car nous ne savons rien», a déclaré d’emblée, l’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny. Ce séminaire qui place la problématique des droits de l’Homme au centre de ses activités, est la plate-forme toute trouvée pour épiloguer sur la question de la réconciliation et apporter des éléments de réponses à ce processus. Si le président de la commission est convaincu de ce que la question de la nécessité de la réconciliation ne se pose plus, il avoue cependant se revêtir d’humilité pour réussir sa mission. «…En toute humilité, nous voulons réussir notre mission (…) Jusqu’à récemment, notre histoire ne nous a pas mis devant ce genre de situation. Alors, nous souhaitons que ceux qui savent, ceux que la situation de la Côte d’Ivoire ne laisse pas indifférents, viennent nous dire comment y arriver (…) Nous ne savons rien et nous avons la volonté de nous inspirer des meilleures pratiques du genre. Nous puiserons à ces meilleures pratiques et c’est vous qui nous le direz», a plaidé Charles Konan Banny. Une tâche que le président de la CDVR veut réussir avec la participation de tous et surtout avec les valeurs cardinales des Ivoiriens. «Ce sera difficile, mais pas hors de portée», a-t-il fait savoir. Il en a appelé à la volonté politique à l’y aider : «si je n’étais pas sûr de la volonté du Président de la République, je ne me serai pas engagé dans ce processus, malgré mon amour pour mon pays». Guillaume N’Gefa, représentant la haute commissaire des réfugiés, a tablé sur la véracité, la transparence et l’inclusion du processus de réconciliation. Quant à Akodjénou Armand, représentant le Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, il a démontré la disponibilité de l’Onuci à accompagner le processus de réconciliation. Doudou Diène, expert indépendant sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, a invité le peuple ivoirien à puiser dans ses propres ressources pour trouver les réponses à la réconciliation à l’ivoirienne.
A Dedi