En prélude au deuxième conseil des ministres ivoiro-burkinabè qui se tient aujourd’hui dans la capitale burkinabè, 84 experts des deux Etats, réunis en commission ont planché sur les différents dossiers qui seront soumis aux ministres et chefs d’Etat. C’était les mardi 15 et mercredi 16 novembre à la salle des Banquets de Ouaga 2000. De même que la journée d’hier a été marquée par une réunion des ministres sectoriels, présidée par les ministres des Affaires Etrangères. Il s’est aussi tenu un forum des hommes d’affaires et opérateurs économiques, sous l’égide des chambres de commerce de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Au niveau des travaux en commission, s’il a été procédé à l’évaluation des décisions et recommandations prises lors du premier sommet tenu à Yamoussoukro en septembre 2009, il a été aussi question de plancher sur les domaines suivants : politique, diplomatie et intégration ; sécurité ; coopération administrative et transfrontalière ; fluidité du trafic et libre circulation des personnes et des biens ; infrastructures routières, ferroviaires et aériennes ; agriculture, production animale et ressources halieutiques ; eau, énergie et mines ; poste, communication et TIC ; culture et artisanat ; tourisme ; économie, industrie et commerce sans oublier le foncier rural. De l’avis du chef de la délégation burkinabè, l’Ambassadeur Eric Tiaré, secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération régionale, qui s’est confié au site internet lefaso.net, «les travaux se déroulent très bien. Depuis 8 h, nous sommes réunis en différents comités sectoriels pour procéder notamment à l’évaluation des décisions et recommandations qui avaient été prises lors du premier sommet à Yamoussoukro en 2009. La plupart des recommandations portaient sur le renforcement des différents secteurs : transport, commerce, sécurité, politique, diplomatie, bref, tous les domaines couverts par la coopération entre nos deux pays». Eric Tiaré estime que l’objectif de la tenue de ce conseil des ministres conjoint est de renforcer la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Le chef de la délégation burkinabè, s’est montré optimiste quant à la tenue des travaux : «Nous sommes tous dans de bonnes dispositions d’esprit».
Franck O.
Franck O.