Située à 65Km d’Abengourou, la sous-préfecture d’Ebilassokro est le théâtre d’affrontements sanglants entre des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci ndlr) et les populations d’Ebilassokro depuis 2 jours, (avant-hier et hier). Bilan 1 mort et 6 blessés, tous par balles.
Mercredi dernier, il est 19h lorsque le jeune Ehora Jacques qui venait de Manzankro ( un village d’Ebilassokro ) heurte avec sa moto un véhicule des Frci à un barrage à l’entrée d’Ebilassokro. Il se confond en excuses. Mais les hommes en armes ne décolèrent pas. Ils administrent à l’infortuné A. Ehora Jacques des paires de gifles qui le clouent pendant quelques minutes au sol. Il perd une dent. Ce dernier, responsable d’un groupe de salubrité, part ameuter ses camarades qui se déportent sur les lieux pour s’expliquer avec les éléments des Frci. Dans leur colère, les jeunes saccagent la clôture de la brigade de gendarmerie et ses portes. Ils s’y introduisent, en extraient des fauteuils et autres matériels et y mettent le feu. Certaines sources affirment que des armes abandonnées par les Frci, ont été récupérées par les villageois. Très vite, les éléments Frci tentent de sauver leur peau et par des tirs de sommation. Les balles font donc des dégâts. Un ressortissant de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) succombe de ses blessures. Six autres personnes sont atteintes dont le jeune Abadjinan Kouamé. Sur ces faits, les soldats replient à Appronpron, un autre village où sont basés certains de leurs éléments, pour chercher du renfort. Bien vite, le chef du village engage une première médiation qui s’était avérée positive. Les hommes en armes avaient donc révisé leur position. Hier (jeudi), la situation a encore dégénéré. Au moment où nous mettions sous presse, l’identité de toutes ces personnes blessées par balles, ne nous a pas été révélée. Mais la tension reste toujours vive dans la sous-préfecture d’Ebilassokro où civils et hommes en armes ne regardent plus dans la même direction. Un détachement de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou est arrivé sur les lieux. En attendant les médiations continuent. Une délégation de nanan Boa Kouassi III, roi de l’Indénié, est attendue dans la région. A l’analyse de cet énième incident, il semble que depuis quelque temps, les villageois s’élevaient contre des Frci.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Mercredi dernier, il est 19h lorsque le jeune Ehora Jacques qui venait de Manzankro ( un village d’Ebilassokro ) heurte avec sa moto un véhicule des Frci à un barrage à l’entrée d’Ebilassokro. Il se confond en excuses. Mais les hommes en armes ne décolèrent pas. Ils administrent à l’infortuné A. Ehora Jacques des paires de gifles qui le clouent pendant quelques minutes au sol. Il perd une dent. Ce dernier, responsable d’un groupe de salubrité, part ameuter ses camarades qui se déportent sur les lieux pour s’expliquer avec les éléments des Frci. Dans leur colère, les jeunes saccagent la clôture de la brigade de gendarmerie et ses portes. Ils s’y introduisent, en extraient des fauteuils et autres matériels et y mettent le feu. Certaines sources affirment que des armes abandonnées par les Frci, ont été récupérées par les villageois. Très vite, les éléments Frci tentent de sauver leur peau et par des tirs de sommation. Les balles font donc des dégâts. Un ressortissant de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) succombe de ses blessures. Six autres personnes sont atteintes dont le jeune Abadjinan Kouamé. Sur ces faits, les soldats replient à Appronpron, un autre village où sont basés certains de leurs éléments, pour chercher du renfort. Bien vite, le chef du village engage une première médiation qui s’était avérée positive. Les hommes en armes avaient donc révisé leur position. Hier (jeudi), la situation a encore dégénéré. Au moment où nous mettions sous presse, l’identité de toutes ces personnes blessées par balles, ne nous a pas été révélée. Mais la tension reste toujours vive dans la sous-préfecture d’Ebilassokro où civils et hommes en armes ne regardent plus dans la même direction. Un détachement de la compagnie de gendarmerie d’Abengourou est arrivé sur les lieux. En attendant les médiations continuent. Une délégation de nanan Boa Kouassi III, roi de l’Indénié, est attendue dans la région. A l’analyse de cet énième incident, il semble que depuis quelque temps, les villageois s’élevaient contre des Frci.
Koffi Jean Luc à Abengourou