Sur convocation du président du Fpi, Miaka Ouréto, le Comité Central de ce parti s’est réuni en session extraordinaire le jeudi 17 novembre 2011 au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie. Cette session, élargie aux membres du Comité de Contrôle, aux Secrétaires Généraux de Fédération et aux membres des bureaux des structures spécialisées et de la conférence des coordinations, a arrêté de grandes décisions relatives à la situation socio-politique en Côte d'Ivoire. En ce qui concerne la récente libération de quelques prisonniers membres de l'ex-régime, Miaka Ouréto et ses camarades disent avoir pris acte de cette liberté provisoire, qu'ils imputent aux démarches judiciaires entreprises par les avocats. « Ces mises en liberté provisoire ne sauraient être assimilées à la mise en oeuvre des points de négociations politiques en cours avec les nouvelles autorités », souligne le communiqué du Comité Central dont nous avons reçu copie hier vendredi 18 novembre. Dans ce même texte, le Fpi dénonce « l'arrestation arbitraire du camarade Kata Kéké, le mercredi 16 novembre 2011 », une sémaine après sa libération provisoire de cet ancien ministre du gouvernement Aké N'Gbo. Le Comité central s'étonne par ailleurs de la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour les législatives, alors que des négociations sont en cours sur les différents points contenus dans leur mémorandum remis au chef de l'Etat. Il s'agit notamment de la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires, le retour des exilés, l’arrêt de toutes les procédures judiciaires, le dégel des avoirs des personnalités du FPI/CNRD, la sécurisation des élections, le rééquilibrage de la composition de la CEI. « Le Comité Central rappelle que ces revendications sont un ensemble de mesures politiques et techniques devant favoriser la démocratie et la réconciliation nationale », ajoute le communiqué, qui précise que le Fpi n’a donné sa caution à aucun individu ou groupe d’individus pour participer aux élections législatives sous sa bannière.
H. ZIAO
H. ZIAO