Le Front populaire ivoirien (Fpi) n’a pu tenir son meeting, hier, à la place Laurent Gbagbo de Port-Bouët. Avant même le début de la manifestation, des individus non-identifiés font irruption sur le lieu. Armés majoritairement d’armes blanches (couteaux et machettes) et habillés en tenues bigarrées, ils vandalisent les installations : cinq bâches, des baffles et des chaises sont détruits. L’un des responsables de la sonorisation prend un coup de couteau. Selon des témoins, c’est entre 13 et 14 heures que les vandales, au nombre de douze, arrivent. Quatre d’entre eux se signalent en premier. Un coup de feu part. C’est la débandade ! Les organisateurs n’attendent pas de comprendre ce qui se passe. Ils disparaissent tout simplement. Certains soutiennent que les agresseurs sont des militaires parce qu’ils étaient en treillis bigarrés. D’autres affirment que ce sont plutôt des jeunes venus de l’abattoir qui ont saccagé les installations. A notre arrivée, des gendarmes se sont rendus sur place pour constater.
B.K.I.
B.K.I.