Le meeting de mobilisation, organisé par le Front populaire ivoirien à la place Kadjo Amangoua de Bonoua, a débuté par des empoignades entre militants Fpi et éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). On déplore 5 blessés.
Bonoua a été le théâtre d’affrontements entre militants du Front populaire ivoirien (Fpi) et éléments Frci basés dans la localité. La situation était explosive, samedi dernier, à la place Kadjo Amangoua, lieu du meeting, au point où il y a eu des envolées de chaises et une débandade générale. Que s’est-il réellement passé ? Ousmane Yéo, adjoint au capitaine des Frci basées à Bonoua, donne sa version des faits. « Entre 8h30 et 9h, un groupe de jeunes militants Fpi arrivent à pied à la rue Paris village non loin de notre base. Une fois à notre niveau, ces militants commencent à lancer des invectives du genre “on va libérer Gbagbo, on va déloger les Frci, on va les tuer’’, raconte-t-il. Une provocation à laquelle le responsable Frci de Bonoua dit ne pas avoir prêté oreille. Quelque temps après, un autre groupe se serait signalé, cette fois à bord de véhicules, reprenant le même refrain. « Nous avons averti le commissaire et le sous-préfet sur ces actes qui frisent la provocation. Il y a beaucoup de meetings tenus ici pour lesquels nous avons assuré la sécurité. Excepté celui-ci pour lequel nous n’avons pas été informé », a-t-il soutenu. Et de poursuivre : « nous n’avons porté main à personne. Si c’était le cas, il allait avoir mort d’homme ». Propos confirmé par Bienvenu Ambéké commissaire de police de Bonoua que nous avons rencontré au poste. Il est allé lui-même constater les faits. Il a été rejoint par le sous-préfet Magloire Coulibaly. Les deux autorités ont obtenu des Frci qu’elles retournent à leur base pour apaiser les esprits. C’est le capitaine des Frci basées à Grand-Bassam qui a, lui-même, instruit ses éléments à l’apaisement. Mais, contre toute attente, dès que les deux autorités ont quitté les lieux, la situation a dégénéré. Des tirs venant de la place Kadjo Amangoua ont été entendus. Paul Ahauré, militant Fpi, assure que les éléments des Frci ont tout simplement tenté de les intimider. « Nous étions à la place Amangoua pour prendre part au meeting. A notre grande surprise, nous voyons arriver des éléments Frci à bord de véhicules, tirant plusieurs fois en l’air. Ce fut la débandade. Nous avons été tabassés parce que nous étions vêtus de chemises à l’effigie de Laurent Gbagbo», a-t-il relaté. Selon les premiers bilans dont nous disposons, il y aurait eu 5 blessés légers.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Bonoua a été le théâtre d’affrontements entre militants du Front populaire ivoirien (Fpi) et éléments Frci basés dans la localité. La situation était explosive, samedi dernier, à la place Kadjo Amangoua, lieu du meeting, au point où il y a eu des envolées de chaises et une débandade générale. Que s’est-il réellement passé ? Ousmane Yéo, adjoint au capitaine des Frci basées à Bonoua, donne sa version des faits. « Entre 8h30 et 9h, un groupe de jeunes militants Fpi arrivent à pied à la rue Paris village non loin de notre base. Une fois à notre niveau, ces militants commencent à lancer des invectives du genre “on va libérer Gbagbo, on va déloger les Frci, on va les tuer’’, raconte-t-il. Une provocation à laquelle le responsable Frci de Bonoua dit ne pas avoir prêté oreille. Quelque temps après, un autre groupe se serait signalé, cette fois à bord de véhicules, reprenant le même refrain. « Nous avons averti le commissaire et le sous-préfet sur ces actes qui frisent la provocation. Il y a beaucoup de meetings tenus ici pour lesquels nous avons assuré la sécurité. Excepté celui-ci pour lequel nous n’avons pas été informé », a-t-il soutenu. Et de poursuivre : « nous n’avons porté main à personne. Si c’était le cas, il allait avoir mort d’homme ». Propos confirmé par Bienvenu Ambéké commissaire de police de Bonoua que nous avons rencontré au poste. Il est allé lui-même constater les faits. Il a été rejoint par le sous-préfet Magloire Coulibaly. Les deux autorités ont obtenu des Frci qu’elles retournent à leur base pour apaiser les esprits. C’est le capitaine des Frci basées à Grand-Bassam qui a, lui-même, instruit ses éléments à l’apaisement. Mais, contre toute attente, dès que les deux autorités ont quitté les lieux, la situation a dégénéré. Des tirs venant de la place Kadjo Amangoua ont été entendus. Paul Ahauré, militant Fpi, assure que les éléments des Frci ont tout simplement tenté de les intimider. « Nous étions à la place Amangoua pour prendre part au meeting. A notre grande surprise, nous voyons arriver des éléments Frci à bord de véhicules, tirant plusieurs fois en l’air. Ce fut la débandade. Nous avons été tabassés parce que nous étions vêtus de chemises à l’effigie de Laurent Gbagbo», a-t-il relaté. Selon les premiers bilans dont nous disposons, il y aurait eu 5 blessés légers.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
