Un convoi militaire a été attaqué par une bande de braqueurs, dirigée par une jeune fille. Bilan : un mort et quatre blessés.
Le jeune soldat Yéo Nahoua, la trentaine révolue, et en service à Biankouma, a trouvé la mort jeudi à quelques encablures du village de Béoué, située à une dizaine de kilomètres de Bangolo. Le véhicule qu’il a emprunté à Daloa en compagnie de ses frères d’armes, après avoir perçu leur solde, a été attaqué par des braqueurs vers 23 h. Le mini-car, immatriculé 4907 FJ 01, qui transportait la troupe, a été littéralement mitraillé. Le moteur atteint, le véhicule a été contraint de s’immobiliser. « Nous avons d’abord aperçu une torche à 100 mètres. Une jeune fille est ensuite sortie de la broussaille, une kalach en main et a commencé à tirer’’, a indiqué le lieutenant Troh Edouard qui dirigeait le convoi.
D’autres victimes de l’attaque affirment que les braqueurs étaient nombreux et puissamment armés. Surpris par le fait que le véhicule convoyait un nombre impressionnant de militaires, les malfrats ont pris leurs jambes à leurs cous en tirant des coups de feu en l’air. Pendant près d’une trentaine de minutes, les habitants des villages de Binao et de Béoué, situés non loin du lieu de braquage, ont connu la frayeur et se sont terrés jusqu’au matin. ‘’Sincèrement, on a cru que la guerre avait repris.
On n’a pas fermé l’œil toute la nuit », affirme avec un visage encore couvert de peur Monseguela Ange, habitant de Béoué. Outre le soldat Yéo mortellement atteint de plusieurs balles, quatre autres militaires ont été grièvement blessés dans cette attaque. Ces hommes en tenue qui revenaient de Daloa ne portaient aucune arme et n’ont donc pas pu riposter à l’attaque. Depuis quelques jours, un gang dirigé par une jeune fille sévit à Bangolo. Récemment, il a fait parler de lui sur la route menant à Zéo, une sous-préfectures du département. Ce gang apparait au moment où vient de rouvrir la brigade de gendarmerie et où les éléments des Forces républicaines sont de moins en moins visibles dans la cité.
Les gendarmes nouvellement installés sont bien souvent perçus dans la ville sans aucune arme dans une localité où le grand banditisme est régulièrement décrié par la population. Toute chose qui pourrait encourager les braqueurs à reprendre du service. Le tronçon Binao-Béoué distant de quelques deux kilomètres et comportant un virage constitue l’un des plus dangereux pour les usagers de l’axe Bangolo-Duékoué. A maintes reprises, les attaques des braqueurs ont causé des morts et des blessés.
Gbaka Timothée (Correspondant)
Légende : Des militaires en provenance de Daloa ont été attaqués sur l’axe Binao-Béoué.
Le jeune soldat Yéo Nahoua, la trentaine révolue, et en service à Biankouma, a trouvé la mort jeudi à quelques encablures du village de Béoué, située à une dizaine de kilomètres de Bangolo. Le véhicule qu’il a emprunté à Daloa en compagnie de ses frères d’armes, après avoir perçu leur solde, a été attaqué par des braqueurs vers 23 h. Le mini-car, immatriculé 4907 FJ 01, qui transportait la troupe, a été littéralement mitraillé. Le moteur atteint, le véhicule a été contraint de s’immobiliser. « Nous avons d’abord aperçu une torche à 100 mètres. Une jeune fille est ensuite sortie de la broussaille, une kalach en main et a commencé à tirer’’, a indiqué le lieutenant Troh Edouard qui dirigeait le convoi.
D’autres victimes de l’attaque affirment que les braqueurs étaient nombreux et puissamment armés. Surpris par le fait que le véhicule convoyait un nombre impressionnant de militaires, les malfrats ont pris leurs jambes à leurs cous en tirant des coups de feu en l’air. Pendant près d’une trentaine de minutes, les habitants des villages de Binao et de Béoué, situés non loin du lieu de braquage, ont connu la frayeur et se sont terrés jusqu’au matin. ‘’Sincèrement, on a cru que la guerre avait repris.
On n’a pas fermé l’œil toute la nuit », affirme avec un visage encore couvert de peur Monseguela Ange, habitant de Béoué. Outre le soldat Yéo mortellement atteint de plusieurs balles, quatre autres militaires ont été grièvement blessés dans cette attaque. Ces hommes en tenue qui revenaient de Daloa ne portaient aucune arme et n’ont donc pas pu riposter à l’attaque. Depuis quelques jours, un gang dirigé par une jeune fille sévit à Bangolo. Récemment, il a fait parler de lui sur la route menant à Zéo, une sous-préfectures du département. Ce gang apparait au moment où vient de rouvrir la brigade de gendarmerie et où les éléments des Forces républicaines sont de moins en moins visibles dans la cité.
Les gendarmes nouvellement installés sont bien souvent perçus dans la ville sans aucune arme dans une localité où le grand banditisme est régulièrement décrié par la population. Toute chose qui pourrait encourager les braqueurs à reprendre du service. Le tronçon Binao-Béoué distant de quelques deux kilomètres et comportant un virage constitue l’un des plus dangereux pour les usagers de l’axe Bangolo-Duékoué. A maintes reprises, les attaques des braqueurs ont causé des morts et des blessés.
Gbaka Timothée (Correspondant)
Légende : Des militaires en provenance de Daloa ont été attaqués sur l’axe Binao-Béoué.