Le coordonnateur régional du UNFPA Dr.Ané baptise ses filleules sage femmes de Bouaké
Bouaké, 21 nov (AIP)-Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) se propose d’investir dans la profession de sage-femme, tant en quantité et qu’en qualité, pour promouvoir la vie, construire la famille et édifier la nation.
En parrainant la cérémonie d’installation de la section locale de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), samedi à la maternité de Koko (Bouaké), l’UNFPA entend ainsi contribuer à soigner l’image de la sage-femme et transformer la profession, pour qu’elle soit bien vécue, bien exercée et bien valorisée, a déclaré le coordonnateur régional de l’UNFPA, Dr Ambroise Ané.
Le représentant de l’UNFPA estime qu’il n’est pas bon que la femme perde la vie en donnant la vie dans le silence, l’indifférence, la connivence et l’impuissance.
"Là où doit jaillir la vie, elles (les femmes en grossesse) perdent la vie (…), c’est une injustice que les femmes meurent, parce qu’elles sont enceintes, parce qu’elles sont en travail ou parce qu’elles ont accouché", a déclaré Dr Ané.
Il a donc exprimé la justesse du besoin en sages-femmes, notamment dans les régions rurales et isolées, dans les petites structures de santé, là où se trouve le plus grand nombre de femmes vulnérables, non sans énumérer les avantages comparatifs des sages-femmes qui font qu’elles peuvent à tout moment faire face à une complication imprévisible, afin d’éviter que des femmes et des nouveau-nés meurent inutilement.
"Mais, les sages-femmes ne peuvent pas fournir des soins de qualité en isolation. Elles ont besoin de travailler en équipes (…) Une sage-femme qui n’a pas un équipement, des médicaments, des moyens de communication et de transport à sa disposition, elle ne peut pas fournir des soins de qualité et répondre aux attentes placées en elle", a expliqué le spécialiste de la santé.
Il a demandé que l’on ne s’intéresse pas seulement à la couverture des services, mais à la qualité des soins fournis, au contenu des interventions et à l’environnement dans lequel elles se déroulent.
L’expert en santé a recommandé, à cet effet, un système de référence efficace et performant et un renforcement des compétences pour une meilleure maîtrise des techniques de soins maternels et néonatals, pour avancer sur le chemin des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), améliorer la santé maternelle et assurer l’accès universel à la santé de la reproduction y compris la contraception, réduire la mortalité infantile, combattre le VIH, le paludisme et autres maladies.
En moyenne, 15% de grossesses et d’accouchements présentent une complication qui, si elle n’est pas traitée immédiatement, peut avoir des conséquences mortelles, note-t-on.
En Côte d’Ivoire, on dénombre 16 décès maternels par jour.
(AIP)
Bouaké, 21 nov (AIP)-Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) se propose d’investir dans la profession de sage-femme, tant en quantité et qu’en qualité, pour promouvoir la vie, construire la famille et édifier la nation.
En parrainant la cérémonie d’installation de la section locale de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), samedi à la maternité de Koko (Bouaké), l’UNFPA entend ainsi contribuer à soigner l’image de la sage-femme et transformer la profession, pour qu’elle soit bien vécue, bien exercée et bien valorisée, a déclaré le coordonnateur régional de l’UNFPA, Dr Ambroise Ané.
Le représentant de l’UNFPA estime qu’il n’est pas bon que la femme perde la vie en donnant la vie dans le silence, l’indifférence, la connivence et l’impuissance.
"Là où doit jaillir la vie, elles (les femmes en grossesse) perdent la vie (…), c’est une injustice que les femmes meurent, parce qu’elles sont enceintes, parce qu’elles sont en travail ou parce qu’elles ont accouché", a déclaré Dr Ané.
Il a donc exprimé la justesse du besoin en sages-femmes, notamment dans les régions rurales et isolées, dans les petites structures de santé, là où se trouve le plus grand nombre de femmes vulnérables, non sans énumérer les avantages comparatifs des sages-femmes qui font qu’elles peuvent à tout moment faire face à une complication imprévisible, afin d’éviter que des femmes et des nouveau-nés meurent inutilement.
"Mais, les sages-femmes ne peuvent pas fournir des soins de qualité en isolation. Elles ont besoin de travailler en équipes (…) Une sage-femme qui n’a pas un équipement, des médicaments, des moyens de communication et de transport à sa disposition, elle ne peut pas fournir des soins de qualité et répondre aux attentes placées en elle", a expliqué le spécialiste de la santé.
Il a demandé que l’on ne s’intéresse pas seulement à la couverture des services, mais à la qualité des soins fournis, au contenu des interventions et à l’environnement dans lequel elles se déroulent.
L’expert en santé a recommandé, à cet effet, un système de référence efficace et performant et un renforcement des compétences pour une meilleure maîtrise des techniques de soins maternels et néonatals, pour avancer sur le chemin des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), améliorer la santé maternelle et assurer l’accès universel à la santé de la reproduction y compris la contraception, réduire la mortalité infantile, combattre le VIH, le paludisme et autres maladies.
En moyenne, 15% de grossesses et d’accouchements présentent une complication qui, si elle n’est pas traitée immédiatement, peut avoir des conséquences mortelles, note-t-on.
En Côte d’Ivoire, on dénombre 16 décès maternels par jour.
(AIP)
