Depuis quelques jours, les militants de l’ancien régime font croire que la zone CFA n’est pas à l’abri d’une seconde dévaluation, sous prétexte que la zone Euro est en difficulté. Oubliant que s’il devrait avoir dévaluation, ils en seraient les premiers responsables. Et que cela ne saurait être mis au compte de Ouattara. La raison est toute simple. Ce sont bel et bien les pro-Gbagbo qui, lors de la crise postélectorale, ont décidé de la déstabilisation et de la mort du CFA, en annonçant la création de la MIR (Monnaie ivoirienne de la résistance). En le faisant, ils avaient pleine conscience de leur projet. Même s’ils n’ont pu l’atteindre, ils ont tout de même réussi à créer le doute et la psychose dans les esprits. Autre fait, pour mettre à exécution leur dessein, les pro-Gbagbo ont eu en son temps à écouler du pétrole sur le marché noir et achetaient le CFA qu’ils gardaient par devers eux. L’on a encore en souvenir, les contrats d’exploitation de blocs pétroliers. Voici la vérité ! Ils avaient nourri l’ambition de déstabiliser tout le système financier. Tout le mécanisme avait donc été organisé, planifié et mis en place pour que la Zone CFA connaisse des perturbations. Si aujourd’hui, ces mêmes pro-Gbagbo se réjouissent du sort de Ouattara, parce que durant son mandat, il connaîtrait une éventuelle dévaluation, ils se trompent. ‘’Parce que la dévaluation n’est pas à l’ordre du jour’’, ont assuré les gouverneurs de la BCEAO et de la BEAC. «D’ailleurs, s’il devrait en avoir, Ouattara ne sera pas responsable. C’est le camp Gbagbo qui avait créé les conditions de l’inflation », expliquent des experts. «Le FPI a voulu déstabiliser la zone CFA en voulant imposer quelque chose – la MIR - sans valeur. Mais, si Ouattara opte pour une solution en vue de faire face à une situation de crise financière, où est leur problème. Il ne faut pas chercher la bête noire ailleurs. Le FPI serait responsable au cas où il y aurait une dévaluation comme le disent les militants de l’ex-président », commentent des hommes du régime Ouattara. Qui précisent que tout ce qui est dit au sujet de la dévaluation, relève de la pure machination des pro-Gbagbo qui n’ont pas digeré l’échec de la liquidation du CFA au profit de la MIR.
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