Dans le cadre de la mobilisation des militants du Front populaire ivoirien, le fédéral de Bouna, Kambou Difilé a entrepris depuis quelques jours une série de rencontres sur le terrain. Ainsi, il a échangé avec les secrétaires de sections. Ces derniers ont été clairs : «Nous demandons la libération du Président Laurent Gbagbo. Cela n’est pas discutable.
L’on ne peut imaginer une tentative de réconciliation qui exclurait le Président Gbagbo. C’est une pièce incontournable dans le processus de réconciliation nationale. Il ne faut surtout pas oublier que le Président Gbagbo n’a pas perdu les élections. Mais la guerre contre la France». Hormis la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires, ils exigent le retour de tous les exilés et les déplacés ; l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ; le dégel des avoirs des personnalités de la majorité présidentielle ; la sécurité des personnes et des biens. Le fédéral ne dit pas le contraire : «Si on transfère le Président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale, il ne peut y avoir de réconciliation. C’est un pion incontournable dans ce processus. Nous n’accepterons pas qu’il soit transféré. Ce n’est pas son transfèrement qui va ramener la paix. Bien au contraire, cela va créer plus de problèmes qu’on ne l’imagine». Les secrétaires de sections s’alignent sur la décision de la direction du parti de ne pas aller aux législatives. Par conséquent, ils lui apportent leur soutien total. Et se disent déterminés pour le combat de l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Y. Gbané
L’on ne peut imaginer une tentative de réconciliation qui exclurait le Président Gbagbo. C’est une pièce incontournable dans le processus de réconciliation nationale. Il ne faut surtout pas oublier que le Président Gbagbo n’a pas perdu les élections. Mais la guerre contre la France». Hormis la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires, ils exigent le retour de tous les exilés et les déplacés ; l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ; le dégel des avoirs des personnalités de la majorité présidentielle ; la sécurité des personnes et des biens. Le fédéral ne dit pas le contraire : «Si on transfère le Président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale, il ne peut y avoir de réconciliation. C’est un pion incontournable dans ce processus. Nous n’accepterons pas qu’il soit transféré. Ce n’est pas son transfèrement qui va ramener la paix. Bien au contraire, cela va créer plus de problèmes qu’on ne l’imagine». Les secrétaires de sections s’alignent sur la décision de la direction du parti de ne pas aller aux législatives. Par conséquent, ils lui apportent leur soutien total. Et se disent déterminés pour le combat de l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Y. Gbané