Juste deux saisons en première division et déjà une place en Ligue des Champions, la plus prestigieuse des compétitions africaines au niveau des clubs. Il fallait le faire. C’est l’exploit réussit par l’Académie football Amadou Diallo(Afad) de Djèkanou.
« J’ai créé l’Afad pour faire la concurrence à l’Asec Mimosas dans la formation », avait affirmé Jacques Anouma. C’est donc clair, quand l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football et ses amis montaient le projet de création de ce club en 2005, ils avaient un objectif précis à atteindre. Six ans après, on ne peut pas dire qu’ils ont échoué. Bien au contraire. Car depuis mercredi, l’Afad a fini deuxième de la super division. Avec le champion, l’Africa sport, elle est qualifiée pour la Ligue africaine des Champions. Mais comment l’entraîneur, Amani Yao César Lambert, et ses mômes en sont-ils arrivés à ce résultat ? Dans le jeu, les spécialistes sont unanimes que l’Afad produit du jeu. Un football rapide joué au sol et basé sur le collectif. Avec des individualités marquantes comme Zakry Yannick, Bobbley, Coulibaly Topio et Moukoro Cheick. En dix matches de super division, l’équipe a réalisé quatre victoires, trois nuls et trois défaites. Suffisant pour le bonheur de l’année. A force de travail, elle a su gommer, en grande partie, ses lacunes qui reposaient sur le physique. Pour leur première saison en Ligue 1 l’an dernier, les jeunes joueurs de l’Afad supportaient difficilement l’impact physique de leurs adversaires. Cette saison, ils ont progressé et même gagné en condition physique. Ils n’ont pas évité ou fui la bagarre cette année. Ils sont même allés au combat. Sinon dans le jeu, ils ont toujours été à la fête. Un football dont l’élaboration a commencé en 2005 par la paire de techniciens Koné Tiégbè-Kaby Apollinaire. Ce duo a fait la formation deux ans durant. Koné Tiégbè a continué, par la suite, le travail avec Kouassi N’dri jusqu’en 2007. Titulaire de la licence C, Amani Yao est recruté en 2009 quand l’équipe accède en 2ème division. Il la fait monter en 2010 en Ligue 1. Seulement une année d’apprentissage, et l’Afad s’invite en Ligue des Champions. Quel culot ! « C’est un sentiment de joie, voir une équipe montée en 5 ans en Ligue des Champions, c’est une grosses satisfaction. La Coupe d’Afrique, c’est autre chose. On va continuer le travail, c’est maintenant que le plus dur commence », note Traoré Soungalo, l’administrateur du club.
Dans quelles conditions évolue l’équipe ?
Est-ce parce que le club appartient à Jacques Anouma que les athlètes sont forcément dans de bonnes conditions ? Ici la réponse, c’est oui. Les salaires des 30 joueurs varient entre 100.000 et 250.000 frs cfa. Les primes sont passées de 30.000f à 50.000 en super division. Sans compter les primes d’objectif qui n’ont jamais fait défaut. Pour la Ligue des Champions, les joueurs vont surement toucher entre 200.000 et 500.000 frs. Et on ne sait pas ce que peut décider le président dans l’euphorie de la qualification. En plus, du bon traitement, les joueurs sont suivis médicalement. Ils n’ont pas de problème de logement. Comment de tels joueurs ne peuvent pas être motivés pour décrocher une place en Ligue des Champions !
Tibet Kipré
« J’ai créé l’Afad pour faire la concurrence à l’Asec Mimosas dans la formation », avait affirmé Jacques Anouma. C’est donc clair, quand l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football et ses amis montaient le projet de création de ce club en 2005, ils avaient un objectif précis à atteindre. Six ans après, on ne peut pas dire qu’ils ont échoué. Bien au contraire. Car depuis mercredi, l’Afad a fini deuxième de la super division. Avec le champion, l’Africa sport, elle est qualifiée pour la Ligue africaine des Champions. Mais comment l’entraîneur, Amani Yao César Lambert, et ses mômes en sont-ils arrivés à ce résultat ? Dans le jeu, les spécialistes sont unanimes que l’Afad produit du jeu. Un football rapide joué au sol et basé sur le collectif. Avec des individualités marquantes comme Zakry Yannick, Bobbley, Coulibaly Topio et Moukoro Cheick. En dix matches de super division, l’équipe a réalisé quatre victoires, trois nuls et trois défaites. Suffisant pour le bonheur de l’année. A force de travail, elle a su gommer, en grande partie, ses lacunes qui reposaient sur le physique. Pour leur première saison en Ligue 1 l’an dernier, les jeunes joueurs de l’Afad supportaient difficilement l’impact physique de leurs adversaires. Cette saison, ils ont progressé et même gagné en condition physique. Ils n’ont pas évité ou fui la bagarre cette année. Ils sont même allés au combat. Sinon dans le jeu, ils ont toujours été à la fête. Un football dont l’élaboration a commencé en 2005 par la paire de techniciens Koné Tiégbè-Kaby Apollinaire. Ce duo a fait la formation deux ans durant. Koné Tiégbè a continué, par la suite, le travail avec Kouassi N’dri jusqu’en 2007. Titulaire de la licence C, Amani Yao est recruté en 2009 quand l’équipe accède en 2ème division. Il la fait monter en 2010 en Ligue 1. Seulement une année d’apprentissage, et l’Afad s’invite en Ligue des Champions. Quel culot ! « C’est un sentiment de joie, voir une équipe montée en 5 ans en Ligue des Champions, c’est une grosses satisfaction. La Coupe d’Afrique, c’est autre chose. On va continuer le travail, c’est maintenant que le plus dur commence », note Traoré Soungalo, l’administrateur du club.
Dans quelles conditions évolue l’équipe ?
Est-ce parce que le club appartient à Jacques Anouma que les athlètes sont forcément dans de bonnes conditions ? Ici la réponse, c’est oui. Les salaires des 30 joueurs varient entre 100.000 et 250.000 frs cfa. Les primes sont passées de 30.000f à 50.000 en super division. Sans compter les primes d’objectif qui n’ont jamais fait défaut. Pour la Ligue des Champions, les joueurs vont surement toucher entre 200.000 et 500.000 frs. Et on ne sait pas ce que peut décider le président dans l’euphorie de la qualification. En plus, du bon traitement, les joueurs sont suivis médicalement. Ils n’ont pas de problème de logement. Comment de tels joueurs ne peuvent pas être motivés pour décrocher une place en Ligue des Champions !
Tibet Kipré