En effectuant sa récente visite de travail à Bruxelles, capitale de l’Union européenne, du 22 au 25 novembre, le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, qui nourrit des grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire, avait dans ses valises de nombreux projets et dans sa tête des intentions clairement affichées : plaider, rassurer, convaincre et surtout attirer vers notre pays tous les investisseurs potentiels. Pour y parvenir, il a intelligemment ciblé les autorités les plus importantes de l’Union européenne, les Institutions financières, les hommes d’affaires et les autorités du Royaume de Belgique. Et le moins que l’on puisse en dire, c’est que les perspectives sont prometteuses.
Le président de la République ne veut pas seulement améliorer les conditions de vie des Ivoiriens mais restaurer l’image et le prestige de la Côte d’Ivoire qu’il veut repositionner comme un puissant moteur pour le développement intégré de la sous-région. Faire jouer à notre pays le rôle de porte d’entrée, une sorte de rampe de lancement pour les investisseurs désireux de conquérir le marché sous-régional. C’est dans ce cadre qu’il convient de situer les grands projets d’infrastructures qu’il a défendus à Bruxelles, auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs. Il en va ainsi de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Niger qui pourrait être prolongé jusqu’à Cotonou, de la construction du chemin de fer San Pedro-Man avec possible extention jusqu’en Guinée, augmenter de 50% dans un an puis doubler la production d’électricité en Côte d’Ivoire, réaliser l’interconnexion électrique, réaliser l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam etc…
L’Union européenne étant le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire, c’est donc fort logiquement que le chef de l’Etat a choisi Bruxelles pour défendre ses ambitions. Auprès des plus hautes autorités des Institutions européennes, l’on peut dire que la voix de la Côte d’Ivoire et de son président a été entendue cinq sur cinq. En témoignent les propos de Herman Van Rompuy, le président du Conseil de l’Ue "J’ai, au cours de nos entretiens, rassuré le président Ouattara que malgré la crise financière actuelle, l’Union européenne honorera ses engagements vis-à-vis de la Côte d’Ivoire en matière d’aide au développement. L’Ue souhaite renforcer plus encore le dialogue avec votre pays" et du président de la Commission de l’Ue José Manuel Barroso, "A travers vous, je voudrais rassurer le peuple ivoirien de notre soutien sans faille sur le chemin du développement que vous venez d’emprunter". Pour joindre l’acte à la parole, l’Ue a débloqué 82 milliards de F. Cfa pour le financement de 5 projets en faveur de la Côte d’Ivoire.
Fort de ces assurances, Alassane Ouattara a ensuite mis le cap au siège du Parlement européen pour une rencontre très détendue et conviviale avec le président Jerzy Buzk. Face aux opérateurs économiques belges et du Luxembourg, le chef de l’Etat ivoirien a encore déroulé, il a plaidé, présenté les potentialités de son pays et rassuré sur le futur. Au grand bonheur des hommes d’affaires qui ont montré un réel intérêt à venir investir en Côte d’Ivoire.
Alassane Ouattara échangera encore successivement avec le Premier ministre belge, Yves Leterme, et ses collaborateurs avant de rendre visite à un vieil ami, M. Philippe Maysdalt, le président de la Banque européenne d’investissement avec qui Alassane Ouattara a parlé de financement de grands projets d’infrastructures hydro-électriques dont le barrage de Soubré.
Un interlocuteur de confiance
Le sentiment qui se dégage de l’ensemble de ces consultations, c’est que le président ivoirien jouit d’un profond respect et d’une grande estime auprès de la communauté internationale. Il incarne surtout la confiance, l’intégrité, le professionnalisme, un homme qui a une parfaite connaissance de l’environnement économique, diplomatique et financier international. C’est l’interlocuteur idéal.
On comprend ainsi pourquoi le président de la République a en horreur certains comportements qui ne cadrent pas avec la bonne gouvernance, tels les pots-de-vin dans les contrats de l’Etat, la pratique du racket et de la corruption. Alassane Ouattara qui jouit d’une si grande réputation auprès des institutions financières et des bailleurs de fonds ne peut tolérer que par les actes, des collaborateurs proches ruinent son crédit. Parce que justement, connaissant les règles de fonctionnement des organismes financiers internationaux, Alassane Ouattara sait très bien que les bailleurs de fonds comptent sur lui pour bien gérer les fonds alloués à la Côte d’Ivoire.
L’autre enseignement que l’on peut tirer de cette tournée de Bruxelles, c’est l’étonnante "impression de facilité" avec laquelle le chef de l’Etat ivoirien noue ses contacts au sommet de la pyramide européenne. Tout semble si facile en fin de compte alors que nul n’ignore combien peut s’avérer parfois complexe la collaboration avec l’Union européenne. Il suffit d’un rien pour que tout s’écroule ou tout soit remis en cause.
On comprend surtout qu’avec Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a une réelle aubaine de faire un bond prodigieux sur le chemin du développement. "La Côte d’Ivoire a un potentiel immense. Aujourd’hui, il a à sa tête un homme qui inspire confiance aussi bien aux Institutions financières qu’aux investisseurs étrangers. Et je crois que le président Herman Van Rompuy n’a pas tort quand il disait que la Côte d’Ivoire a en main les cartes de son destin" confiait le ministre ivoirien du Commerce, Dagobert Banzio.
Akwaba Saint Clair
Envoyé spécial à Bruxelles
Le président de la République ne veut pas seulement améliorer les conditions de vie des Ivoiriens mais restaurer l’image et le prestige de la Côte d’Ivoire qu’il veut repositionner comme un puissant moteur pour le développement intégré de la sous-région. Faire jouer à notre pays le rôle de porte d’entrée, une sorte de rampe de lancement pour les investisseurs désireux de conquérir le marché sous-régional. C’est dans ce cadre qu’il convient de situer les grands projets d’infrastructures qu’il a défendus à Bruxelles, auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs. Il en va ainsi de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Niger qui pourrait être prolongé jusqu’à Cotonou, de la construction du chemin de fer San Pedro-Man avec possible extention jusqu’en Guinée, augmenter de 50% dans un an puis doubler la production d’électricité en Côte d’Ivoire, réaliser l’interconnexion électrique, réaliser l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam etc…
L’Union européenne étant le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire, c’est donc fort logiquement que le chef de l’Etat a choisi Bruxelles pour défendre ses ambitions. Auprès des plus hautes autorités des Institutions européennes, l’on peut dire que la voix de la Côte d’Ivoire et de son président a été entendue cinq sur cinq. En témoignent les propos de Herman Van Rompuy, le président du Conseil de l’Ue "J’ai, au cours de nos entretiens, rassuré le président Ouattara que malgré la crise financière actuelle, l’Union européenne honorera ses engagements vis-à-vis de la Côte d’Ivoire en matière d’aide au développement. L’Ue souhaite renforcer plus encore le dialogue avec votre pays" et du président de la Commission de l’Ue José Manuel Barroso, "A travers vous, je voudrais rassurer le peuple ivoirien de notre soutien sans faille sur le chemin du développement que vous venez d’emprunter". Pour joindre l’acte à la parole, l’Ue a débloqué 82 milliards de F. Cfa pour le financement de 5 projets en faveur de la Côte d’Ivoire.
Fort de ces assurances, Alassane Ouattara a ensuite mis le cap au siège du Parlement européen pour une rencontre très détendue et conviviale avec le président Jerzy Buzk. Face aux opérateurs économiques belges et du Luxembourg, le chef de l’Etat ivoirien a encore déroulé, il a plaidé, présenté les potentialités de son pays et rassuré sur le futur. Au grand bonheur des hommes d’affaires qui ont montré un réel intérêt à venir investir en Côte d’Ivoire.
Alassane Ouattara échangera encore successivement avec le Premier ministre belge, Yves Leterme, et ses collaborateurs avant de rendre visite à un vieil ami, M. Philippe Maysdalt, le président de la Banque européenne d’investissement avec qui Alassane Ouattara a parlé de financement de grands projets d’infrastructures hydro-électriques dont le barrage de Soubré.
Un interlocuteur de confiance
Le sentiment qui se dégage de l’ensemble de ces consultations, c’est que le président ivoirien jouit d’un profond respect et d’une grande estime auprès de la communauté internationale. Il incarne surtout la confiance, l’intégrité, le professionnalisme, un homme qui a une parfaite connaissance de l’environnement économique, diplomatique et financier international. C’est l’interlocuteur idéal.
On comprend ainsi pourquoi le président de la République a en horreur certains comportements qui ne cadrent pas avec la bonne gouvernance, tels les pots-de-vin dans les contrats de l’Etat, la pratique du racket et de la corruption. Alassane Ouattara qui jouit d’une si grande réputation auprès des institutions financières et des bailleurs de fonds ne peut tolérer que par les actes, des collaborateurs proches ruinent son crédit. Parce que justement, connaissant les règles de fonctionnement des organismes financiers internationaux, Alassane Ouattara sait très bien que les bailleurs de fonds comptent sur lui pour bien gérer les fonds alloués à la Côte d’Ivoire.
L’autre enseignement que l’on peut tirer de cette tournée de Bruxelles, c’est l’étonnante "impression de facilité" avec laquelle le chef de l’Etat ivoirien noue ses contacts au sommet de la pyramide européenne. Tout semble si facile en fin de compte alors que nul n’ignore combien peut s’avérer parfois complexe la collaboration avec l’Union européenne. Il suffit d’un rien pour que tout s’écroule ou tout soit remis en cause.
On comprend surtout qu’avec Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a une réelle aubaine de faire un bond prodigieux sur le chemin du développement. "La Côte d’Ivoire a un potentiel immense. Aujourd’hui, il a à sa tête un homme qui inspire confiance aussi bien aux Institutions financières qu’aux investisseurs étrangers. Et je crois que le président Herman Van Rompuy n’a pas tort quand il disait que la Côte d’Ivoire a en main les cartes de son destin" confiait le ministre ivoirien du Commerce, Dagobert Banzio.
Akwaba Saint Clair
Envoyé spécial à Bruxelles
