Le mandat d`arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à l`encontre de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est "illégal" et va "exacerber les antagonismes entre toutes les parties", a déclaré mardi Lucie Bourthoumieux, qui représente M. Gbagbo à Paris.
"Cette décision de la Cour Internationale de Justice est illégale et va à l`encontre des intérêts du pays et de la réconciliation nationale", a déclaré Mme Bourthoumieux dans un communiqué.
"A un peu plus dune semaine des élections législatives en Côte dIvoire (fixées le 11 décembre), elle risque dattiser encore les tensions existantes dans le pays et les exactions dont sont régulièrement victimes les partisans du Front Populaire Ivoirien (FPI)", ajoute Mme Bourthoumieux.
"Au lieu doeuvrer pour la réconciliation nationale, la Cour pénale internationale exacerbe les antagonismes entre toutes les parties en présence, alors que la situation appelle une solution politique et locale, qui ne pourrait résulter que dun dialogue entre celles-ci", conclut-elle.
L`ex-président ivoirien s`est vu notifier mardi un mandat d`arrêt de la CPI avant un transfert "imminent" à La Haye, près de huit mois après avoir plongé le pays dans une crise meurtrière.
La CPI se refusait dans l`immédiat à tout commentaire.
A la demande du nouveau président Alassane Ouattara, la CPI conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Les forces pro-Gbagbo comme les ex-rebelles pro-Ouattara et leurs alliés sont soupçonnés d`avoir commis de tels crimes lors de la crise, née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Conclue par deux semaines de guerre, elle a fait quelque 3.000 morts.
Arrêté le 11 avril à Abidjan et détenu ensuite à Korhogo, fief de son rival, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est en détention à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août par la justice ivoirienne pour "crimes économiques" commis durant la crise.
"Cette décision de la Cour Internationale de Justice est illégale et va à l`encontre des intérêts du pays et de la réconciliation nationale", a déclaré Mme Bourthoumieux dans un communiqué.
"A un peu plus dune semaine des élections législatives en Côte dIvoire (fixées le 11 décembre), elle risque dattiser encore les tensions existantes dans le pays et les exactions dont sont régulièrement victimes les partisans du Front Populaire Ivoirien (FPI)", ajoute Mme Bourthoumieux.
"Au lieu doeuvrer pour la réconciliation nationale, la Cour pénale internationale exacerbe les antagonismes entre toutes les parties en présence, alors que la situation appelle une solution politique et locale, qui ne pourrait résulter que dun dialogue entre celles-ci", conclut-elle.
L`ex-président ivoirien s`est vu notifier mardi un mandat d`arrêt de la CPI avant un transfert "imminent" à La Haye, près de huit mois après avoir plongé le pays dans une crise meurtrière.
La CPI se refusait dans l`immédiat à tout commentaire.
A la demande du nouveau président Alassane Ouattara, la CPI conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Les forces pro-Gbagbo comme les ex-rebelles pro-Ouattara et leurs alliés sont soupçonnés d`avoir commis de tels crimes lors de la crise, née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Conclue par deux semaines de guerre, elle a fait quelque 3.000 morts.
Arrêté le 11 avril à Abidjan et détenu ensuite à Korhogo, fief de son rival, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est en détention à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août par la justice ivoirienne pour "crimes économiques" commis durant la crise.