Les gendarmes de Tiébissou auront du mal à prendre pleinement part à la sécurisation des élections législatives qui approchent à grands pas. La cause, la brigade est dans un piteux état. Le bâtiment, sis au bord de voie bitumée qui traverse la ville, n’offre aucune commodité de travail. L’équipe de campagne du candidat du Rdr, Kouadio Kouamé, qui a fait un tour dans les locaux jeudi soir, a eu droit à des surprises désagréables. Les agents trouvés sur place assurent leur tour de garde dans l’obscurité. En effet, après la crise postélectorale, les gendarmes ont retrouvé leur brigade déconnectée des réseaux électrique et d’eau courante. Les installations électrique et hydraulique ayant été soit endommagées soit emportées. De leur côté, les portes et fenêtres du bâtiment ont été de même arrachées. A l’intérieur, le plafond porte également des stigmates de cette époque douloureuse. Les feuilles de contreplaqués ont été arrachées, ce qui laisse voir par endroits, les tôles qui ont été assemblées pour former la toiture. Quant aux mobiliers, ils ne font plus partie du décor. Deux vieilles chaises et une seule table pour une quarantaine d’agents de l’ordre. Choqué par ses conditions déplorables de travail, le candidat du Rdr a promis de saisir le premier responsable de la Gendarmerie nationale en vue de trouver une solution rapide à ce problème. Car pour Kouadio Kouamé, « la sécurité demeure également un défi majeur à relever lors de ses élections législatives. Au-delà de cette période électorale, les populations ont droit à une quiétude, pour vaquer tranquillement à leurs préoccupations quotidiennes. Pour attendre une meilleure sécurité de nos gendarmes, il faut des conditions idoines de travail. Je vais échanger avec les généraux Gervais Kouassi et Soumaila Bakayoko, pour que très rapidement, ce bâtiment de la brigade soit réhabilité, pour le bonheur des populations de Tiébissou », a indiqué le candidat Rdr à la députation.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
Correspondant régional