Le jeudi 17 novembre dernier, K.N, instituteur à Tiakeupleu dans la sous-préfecture de Man a été arrêté vers 7 heures par cinq individus alors qu’il allait au travail à 1,5 km du village. Les bandits étaient tous armés de fusils de type calibre 12. Ces derniers l’ont conduit dans un champ de manioc où il a été séquestré, déshabillé, dépossédé de son téléphone portable, de la somme de 60 000 francs et de sa moto par les scélérats.
De même à Mélapleu, dans la sous-préfecture de Sangouiné, selon un conseiller pédagogique qui nous a approchés, le mois dernier, tous les enseignants du village ont reçu la visite d’individus sans scrupule qui, pendant toute une nuit, ont terrorisé les instituteurs. A Gueupleu, localité située à environ 20 kilomètres de la sous-préfecture de Man, les enseignants ont tous fui leurs logements de maître pour trouver refuge chez les villageois. « Il nous est impossible de dormir tranquillement dans nos maisons. Celui qui se hasarde à occuper sa maison de fonction s’expose aux braquages de nuit », signale un enseignant en fonction dans le village. Cette situation d’insécurité influe négativement sur le système éducatif. « A cause de l’insécurité, nous ne pouvons plus nous rendre dans les villages pour évaluer nos enseignants », relève un conseiller pédagogique qui a voulu garder l’anonymat.
Face à cette insécurité grandissante, le préfet de police de Man, le commissaire principal Christian Déhoulé se veut rassurant. « Dans peu de temps, le système de sécurité de Man sera mis en marche avec le déploiement de l’ensemble de nos forces qui est en cours. Il faut aussi relever la présence des gendarmes qui ont commencé à être déployés. Les choses vont rentrer dans l’ordre d’ici peu et, ces criminels seront traqués », se persuade l’officier de police. Le déploiement impressionnant de policiers et gendarmes dans la ville de Man constitue un réel motif d’espoir pour les populations. Mais le triste constat est que ces forces nouvellement déployées à Man sont démunies en termes de logistique pour être véritablement opérationnelles.
Kindo Ousseny à Man
De même à Mélapleu, dans la sous-préfecture de Sangouiné, selon un conseiller pédagogique qui nous a approchés, le mois dernier, tous les enseignants du village ont reçu la visite d’individus sans scrupule qui, pendant toute une nuit, ont terrorisé les instituteurs. A Gueupleu, localité située à environ 20 kilomètres de la sous-préfecture de Man, les enseignants ont tous fui leurs logements de maître pour trouver refuge chez les villageois. « Il nous est impossible de dormir tranquillement dans nos maisons. Celui qui se hasarde à occuper sa maison de fonction s’expose aux braquages de nuit », signale un enseignant en fonction dans le village. Cette situation d’insécurité influe négativement sur le système éducatif. « A cause de l’insécurité, nous ne pouvons plus nous rendre dans les villages pour évaluer nos enseignants », relève un conseiller pédagogique qui a voulu garder l’anonymat.
Face à cette insécurité grandissante, le préfet de police de Man, le commissaire principal Christian Déhoulé se veut rassurant. « Dans peu de temps, le système de sécurité de Man sera mis en marche avec le déploiement de l’ensemble de nos forces qui est en cours. Il faut aussi relever la présence des gendarmes qui ont commencé à être déployés. Les choses vont rentrer dans l’ordre d’ici peu et, ces criminels seront traqués », se persuade l’officier de police. Le déploiement impressionnant de policiers et gendarmes dans la ville de Man constitue un réel motif d’espoir pour les populations. Mais le triste constat est que ces forces nouvellement déployées à Man sont démunies en termes de logistique pour être véritablement opérationnelles.
Kindo Ousseny à Man