Certification de l’aéroport Houphouet-Boigny: La Côte d’Ivoire se vaccine contre la grippe A/H1N1
Alerte ! Un avion est dans le ciel ivoirien, prêt à atterrir à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny. A son bord, un patient chez qui il a été détecté un cas de grippe A/H1N1. Les services de santé sont en branle. L’avion, un Boeing AK 337 B, s’immobilise sur le parking 13 du tarmac. Rapidement, un cordon de sécurité est établi autour de l’appareil avec des aunes. Des gendarmes sont également postés autour. Ils empêchent tout mouvement entre la zone dangereuse et les environs. Des médecins du Samu montent à bord de l’engin. Ils sortent le sujet suspect qui est évacué par ambulance aux maladies infectieuses. Des sujets-contacts, les voisins immédiats du patient sont évacués à bord d’un car alors que les sujets sains partent dans un autre. Une équipe de spécialistes procède alors à la désinfection de la soute et de la carlingue. La menace de propagation du virus grippal est contenue. Ouf, on l’a échappé bel ! Bienvenue à l’exercice de simulation organisée, ce mardi, par l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement. Objectif : tester la capacité de la Côte d’Ivoire à réagir à la présence d’un individu contaminé par un virus. Cet exercice, a indiqué Dr Tanoh Koutoua du service des maladies infectieuses et tropicales du Chu de Treichville, fait partie des critères de certification de l’aéroport et de la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (Rsi). Les choses ne se passent pas aussi rapidement comme nous la relatons. Normal, c’est le premier test du genre et, il en faudra d’autres pour que la machine soit rôdée. Par exemple, le Samu est arrivé avec 39 minutes de retard alors que personne ne peut toucher au malade avant lui. Selon Dr Vincent Amani, médecin-régis au Service d’assistance en escale (Sae), il s’agit de voir les failles du système en vue de les corriger. Il a confié que la Côte d’Ivoire sera auditionnée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) en mars 2012.
Bamba K. Inza
Alerte ! Un avion est dans le ciel ivoirien, prêt à atterrir à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny. A son bord, un patient chez qui il a été détecté un cas de grippe A/H1N1. Les services de santé sont en branle. L’avion, un Boeing AK 337 B, s’immobilise sur le parking 13 du tarmac. Rapidement, un cordon de sécurité est établi autour de l’appareil avec des aunes. Des gendarmes sont également postés autour. Ils empêchent tout mouvement entre la zone dangereuse et les environs. Des médecins du Samu montent à bord de l’engin. Ils sortent le sujet suspect qui est évacué par ambulance aux maladies infectieuses. Des sujets-contacts, les voisins immédiats du patient sont évacués à bord d’un car alors que les sujets sains partent dans un autre. Une équipe de spécialistes procède alors à la désinfection de la soute et de la carlingue. La menace de propagation du virus grippal est contenue. Ouf, on l’a échappé bel ! Bienvenue à l’exercice de simulation organisée, ce mardi, par l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement. Objectif : tester la capacité de la Côte d’Ivoire à réagir à la présence d’un individu contaminé par un virus. Cet exercice, a indiqué Dr Tanoh Koutoua du service des maladies infectieuses et tropicales du Chu de Treichville, fait partie des critères de certification de l’aéroport et de la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (Rsi). Les choses ne se passent pas aussi rapidement comme nous la relatons. Normal, c’est le premier test du genre et, il en faudra d’autres pour que la machine soit rôdée. Par exemple, le Samu est arrivé avec 39 minutes de retard alors que personne ne peut toucher au malade avant lui. Selon Dr Vincent Amani, médecin-régis au Service d’assistance en escale (Sae), il s’agit de voir les failles du système en vue de les corriger. Il a confié que la Côte d’Ivoire sera auditionnée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) en mars 2012.
Bamba K. Inza
