Le ministre de l’Intérieur a renoué le dialogue républicain rompu avec certains membres du Cnrd, allié du Front populaire ivoirien (Fpi).
Des formations politiques, membres du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), ont repris le collier du dialogue républicain, samedi, avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, à sa demande. Mais, le Front populaire ivoirien, quant à lui, n’a pas daigné répondre à l’invitation du ministre. Et, pour cause: Suite au transfèrement de son mentor, Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale à La Haye, il a décidé de se retirer du processus de réconciliation nationale et du dialogue républicain. «Nous tendons la main au Fpi et nous souhaitons que cette main tendue ait une réponse positive», a déclaré le ministre de l’Intérieur à la fin de la rencontre. Est-ce un acte de traitrise de la part des alliés du Fpi en répondant positivement à la sollicitation du ministre de l’Intérieur? M. Assiélou Florent, secrétaire général de l’Union des nouvelles générations (Ung) de Stéphane Kipré, le genre de Laurent Gbagbo, s’offusque et interroge: «Les 125 millions Fcfa perçus par le Fpi dans le cadre du financement des partis politiques n’est-il pas aussi un acte de traîtrise?»
N’empêche, au sortir de la rencontre qui a mis une heure et demie, le ministre a expliqué qu’il s’est efforcé à convaincre ses hôtes, surtout, ceux qui ont fait acte de candidature aux législatives, de revenir sur leur décision de suspendre leur participation au scrutin. Hamed Bakayoko a invité les alliés du Fpi qui ont fait le déplacement à son domicile à la Riviera III de ne pas rompre le dialogue quelque que soit la situation. Car, tôt ou tard, le dialogue s’imposera à eux. «Revenez dans le processus de réconciliation. Nous sommes obligés d’être dans une dynamique de paix», a-t-il déclaré. Les alliés du Fpi, selon le ministre, ont exprimé plusieurs préoccupations qu’ils voudraient voir solutionner. Ils ont évoqué, entre autres, le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye, le dégel des avoirs des ex autorités ivoiriennes, la libération de leurs camarades (Michel Gbagbo, Affi NGuessan, Aké NGbo, Alcide Djédjé…) détenus et des journalistes de Notre Voie incarcérés…
Le FPI reçoit 125 millions Fcfa
Il s’est dit favorable à nombre de préoccupations telles la libération des journalistes qui, a-t-il souligné, ont mis en péril l’économie nationale. La décision, a-t-il dit, appartient aux juges. Ils s’engagé à mettre tout en œuvre pour que les parti indépendants soient financés. Sur ces entrefaites, il a informé la presse que le Fpi a reçu dans lke cadre du financement des partis un chèque de 125 millions Fcfa. Il s’est aussi favorable à la sécurité des candidats. Il a indiqué qu’ils mettront des Frci ou sollicité des éléments de l’Onuci pour assurer la sécurité des candidats, membres du Cnrd. Toutefois, a-t-il reconnu, des dossiers comme la libération de Michel Gbagbo, Affi NGuessan, Aké NGbo, Alcide Djédjé… sont sensibles. «Ce sont des questions sensibles mais nous ne fermons pas la porte», a-t-il confié. Il a souligné que le gouvernement est disposé à aller à la réconciliation. Et, la libration des vingt membres du Fpi est un acte fort. Pour ce qui est du dégel des avoirs, il s’est dit aussi favorable. Il a promis appuyer le dossier auprès de son collègue de la Justice. «Il ne sert à rien de s’arc-bouter sur des positions alors que sommes dans la dynamique de la réconciliation. Nous sommes favorables à l’équilibre social. Et, nous ferons tout pour que les Ivoiriens vivent en paix. Il faut aller de l’avant. La Côte d’Ivoire ne peut pas s’arrêter. Nous avons demandé une rencontre avec Miaka Oureto. J’attends sa réponse». Après avoir remercié le ministre pour l’initiative de la rencontre le président de Cap Udd, Gervais Coulibaly, a indiqué qu’il feront savoir leur réponse au ministre sous peu.
K. Marras. D
Des formations politiques, membres du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), ont repris le collier du dialogue républicain, samedi, avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, à sa demande. Mais, le Front populaire ivoirien, quant à lui, n’a pas daigné répondre à l’invitation du ministre. Et, pour cause: Suite au transfèrement de son mentor, Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale à La Haye, il a décidé de se retirer du processus de réconciliation nationale et du dialogue républicain. «Nous tendons la main au Fpi et nous souhaitons que cette main tendue ait une réponse positive», a déclaré le ministre de l’Intérieur à la fin de la rencontre. Est-ce un acte de traitrise de la part des alliés du Fpi en répondant positivement à la sollicitation du ministre de l’Intérieur? M. Assiélou Florent, secrétaire général de l’Union des nouvelles générations (Ung) de Stéphane Kipré, le genre de Laurent Gbagbo, s’offusque et interroge: «Les 125 millions Fcfa perçus par le Fpi dans le cadre du financement des partis politiques n’est-il pas aussi un acte de traîtrise?»
N’empêche, au sortir de la rencontre qui a mis une heure et demie, le ministre a expliqué qu’il s’est efforcé à convaincre ses hôtes, surtout, ceux qui ont fait acte de candidature aux législatives, de revenir sur leur décision de suspendre leur participation au scrutin. Hamed Bakayoko a invité les alliés du Fpi qui ont fait le déplacement à son domicile à la Riviera III de ne pas rompre le dialogue quelque que soit la situation. Car, tôt ou tard, le dialogue s’imposera à eux. «Revenez dans le processus de réconciliation. Nous sommes obligés d’être dans une dynamique de paix», a-t-il déclaré. Les alliés du Fpi, selon le ministre, ont exprimé plusieurs préoccupations qu’ils voudraient voir solutionner. Ils ont évoqué, entre autres, le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye, le dégel des avoirs des ex autorités ivoiriennes, la libération de leurs camarades (Michel Gbagbo, Affi NGuessan, Aké NGbo, Alcide Djédjé…) détenus et des journalistes de Notre Voie incarcérés…
Le FPI reçoit 125 millions Fcfa
Il s’est dit favorable à nombre de préoccupations telles la libération des journalistes qui, a-t-il souligné, ont mis en péril l’économie nationale. La décision, a-t-il dit, appartient aux juges. Ils s’engagé à mettre tout en œuvre pour que les parti indépendants soient financés. Sur ces entrefaites, il a informé la presse que le Fpi a reçu dans lke cadre du financement des partis un chèque de 125 millions Fcfa. Il s’est aussi favorable à la sécurité des candidats. Il a indiqué qu’ils mettront des Frci ou sollicité des éléments de l’Onuci pour assurer la sécurité des candidats, membres du Cnrd. Toutefois, a-t-il reconnu, des dossiers comme la libération de Michel Gbagbo, Affi NGuessan, Aké NGbo, Alcide Djédjé… sont sensibles. «Ce sont des questions sensibles mais nous ne fermons pas la porte», a-t-il confié. Il a souligné que le gouvernement est disposé à aller à la réconciliation. Et, la libration des vingt membres du Fpi est un acte fort. Pour ce qui est du dégel des avoirs, il s’est dit aussi favorable. Il a promis appuyer le dossier auprès de son collègue de la Justice. «Il ne sert à rien de s’arc-bouter sur des positions alors que sommes dans la dynamique de la réconciliation. Nous sommes favorables à l’équilibre social. Et, nous ferons tout pour que les Ivoiriens vivent en paix. Il faut aller de l’avant. La Côte d’Ivoire ne peut pas s’arrêter. Nous avons demandé une rencontre avec Miaka Oureto. J’attends sa réponse». Après avoir remercié le ministre pour l’initiative de la rencontre le président de Cap Udd, Gervais Coulibaly, a indiqué qu’il feront savoir leur réponse au ministre sous peu.
K. Marras. D