Abidjann -Le gouvernement ivoirien met en place bientôt un guichet unique pour son programme Emplois-Jeunes, annonce le sous-directeur de l'Emploi, au ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Dr. Otémé Christophe, indiquant que le but de ce mécanisme est de régler les questions afférentes au programme.
"Chaque année, des milliers de jeunes ivoiriens de divers horizons s’inscrivent à l’université et dans les grandes écoles supérieures, sans avoir la moindre idée des filières, des métiers et des débouchées", a signalé, mardi, Dr. Otémé, lors d’une conférence de presse organisée par l’Observatoire ivoirien de la pratique de l’orientation(OIPO).
Il a fait savoir que cet outil de bonne gouvernance doit permettre de régler le problème de l’emploi des jeunes, et il sera à cet égard rattaché au cabinet du Premier ministre. Outre l'orientation à l’Université ou dans les grandes écoles effectuée sans un coaching, a-t-il relevé, le jeune diplômé, en quête d'un premier emploi, est surtout confronté à l'absence de communication sur les filières, les métiers et les débouchées éventuels auxquels il postule.
En attendant, une meilleure régulation des emplois qualifiés, le gouvernement offre, pour l'heure, des emplois de haute intensité de main d’œuvre (HIMO), en vue de régler les à-coups conjoncturels de l'emploi, en parant au plus pressé, a-t-il expliqué. Il propose que, pour l'avenir, il soit envisagé la promotion d’une orientation de carrière depuis la famille jusqu’à l’entrée dans le monde du travail.
S'interrogeant sur la pertinence des services d’orientation dans les institutions d’éducation, de formation et de l’emploi, cet expert de l'emploi les a plutôt qualifiés d'"outils d’évaluation, de régulation, d’intégration, d’autorité de l’Etat et de crédibilité des investissement".
"Le printemps arabe est partie de la question de l’emploi des jeunes (…), il faut une vraie politique d’orientation, axée vers les filières de formation, dans une Côte d’Ivoire nouvelle", a indiqué, pour sa part, le président de l’observatoire ivoirien de la pratique de l’orientation(OIPO), Simplice Guygo, l'initiateur de la conférence.
Dans la perspective d’une politique d’orientation post-crise, M. Guygo a souhaité la révision du cadre institutionnel et réglementaire, par la mise à niveau et le renforcement des capacités des inspecteurs d’orientation. Une organisation structurelle des filières de formation, par la mise en place d’une cartographie de profils et compétences à l’école et en entreprise, s’impose également, a-t-il souligné.
"Chaque année, des milliers de jeunes ivoiriens de divers horizons s’inscrivent à l’université et dans les grandes écoles supérieures, sans avoir la moindre idée des filières, des métiers et des débouchées", a signalé, mardi, Dr. Otémé, lors d’une conférence de presse organisée par l’Observatoire ivoirien de la pratique de l’orientation(OIPO).
Il a fait savoir que cet outil de bonne gouvernance doit permettre de régler le problème de l’emploi des jeunes, et il sera à cet égard rattaché au cabinet du Premier ministre. Outre l'orientation à l’Université ou dans les grandes écoles effectuée sans un coaching, a-t-il relevé, le jeune diplômé, en quête d'un premier emploi, est surtout confronté à l'absence de communication sur les filières, les métiers et les débouchées éventuels auxquels il postule.
En attendant, une meilleure régulation des emplois qualifiés, le gouvernement offre, pour l'heure, des emplois de haute intensité de main d’œuvre (HIMO), en vue de régler les à-coups conjoncturels de l'emploi, en parant au plus pressé, a-t-il expliqué. Il propose que, pour l'avenir, il soit envisagé la promotion d’une orientation de carrière depuis la famille jusqu’à l’entrée dans le monde du travail.
S'interrogeant sur la pertinence des services d’orientation dans les institutions d’éducation, de formation et de l’emploi, cet expert de l'emploi les a plutôt qualifiés d'"outils d’évaluation, de régulation, d’intégration, d’autorité de l’Etat et de crédibilité des investissement".
"Le printemps arabe est partie de la question de l’emploi des jeunes (…), il faut une vraie politique d’orientation, axée vers les filières de formation, dans une Côte d’Ivoire nouvelle", a indiqué, pour sa part, le président de l’observatoire ivoirien de la pratique de l’orientation(OIPO), Simplice Guygo, l'initiateur de la conférence.
Dans la perspective d’une politique d’orientation post-crise, M. Guygo a souhaité la révision du cadre institutionnel et réglementaire, par la mise à niveau et le renforcement des capacités des inspecteurs d’orientation. Une organisation structurelle des filières de formation, par la mise en place d’une cartographie de profils et compétences à l’école et en entreprise, s’impose également, a-t-il souligné.
