Alors que l’on pensait qu’enfin les ordures ménagères allaient être régulièrement enlevées, l’on constate, çà et là qu’elles réoccupent encore le terrain. Certaines rues comme celle débouchant sur la Place des moutons en passant par la corniche sont encombrées. « Les camions de ramassage ne passent plus depuis quelques semaines », note Mariam Sogodogo, une ménagère. « Il paraît, croit-elle savoir, que les prestataires de services ne sont pas encore payés ». C’est peut-être pour cette raison que les femmes qui balaient les rues ne sont plus visibles que sur les grandes voies. Pourtant, devant la porte de cette même Mariam coulent sur l’asphalte de l’eau de vaisselle et autres de tout le pâté de maison depuis des lustres. Ce qui a fait dégrader le goudron au niveau du Centre Mié N’Gou. Il y a aussi que sur le goudron, l’on continue de sécher le maïs, le riz et le cacao, diminuant la chaussée et provoquant souvent des accidents, mais aussi de violentes bagarres avec les propriétaires de moutons et de cabris qui, heureusement, gardent un peu plus leurs bestiaux à la maison depuis l’annonce conjointe du préfet, du gouverneur du district et du maire.
O.D
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