Une enquête qui tombe à pic. Hier, la salle Félix Houphouët Boigny de l’hôtel du district, au Plateau, a abrité la réunion d’information et de sensibilisation sur la troisième enquête démographique et de santé en Côte d’Ivoire. Procédant à l’ouverture de la cérémonie, le Pr. Antoine Amonkou, Directeur de cabinet du ministre de la santé, a marqué toute la satisfaction du gouvernement face au lancement de cette opération. En cette période de reconstruction post-crise, le gouvernement a-t-il déclaré, a besoin d’indicateurs fiables et détaillés dans sa politique de planification. A la différence des deux précédentes enquêtes, celle de 2011 est multisectorielle. « Elle permettra d’avoir des indicateurs non seulement sur la situation socio-économique des ménages, mais également sur le Vih/ Sida, le paludisme, la situation des femmes, notamment les mutilations génitales et les violences basées sur le genre, la mortalité maternelle et infantile. Le pays a besoin de ces données pour mener à bien sa politique de développement », a-t-il commenté. Le Pr. Amonkou a exhorté les 111 agents enquêteurs à faire preuve de professionnalisme sur le terrain. Car, de la bonne collecte des données sur le terrain, dépendra la réussite de l’opération. L’Institut National de la Statistique est le maître d’œuvre de l’opération. « 352 grappes constituant 10 000 ménages repartis sur tout le territoire national constituent l’échantillon retenu », a révélé Lucien Kouassi, chef de département démographique et enquête. Les agents enquêteurs auront quatre mois (décembre à mars) pour visiter tous ces ménages. Le premier rapport définitif devrait être disponible en septembre 2012. Les deux dernières enquêtes de ce genre ont eu lieu en 1994 et 1998. Les dernières enquêtes sectorielles datent de 5 à 6 ans.
DM
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