Le président de la République, Alassane Ouattara, a réaffirmé, hier, sa volonté de réconcilier les Ivoiriens par le dialogue, la vérité et la justice. C’était à l’occasion de la première édition de sa rencontre solennelle avec l’ensemble du corps diplomatique au palais présidentiel.
Les morts de la crise postélectorale ne passeront pas par perte et profit. Le président de la République, Alassane Ouattara, a réitéré, hier, au palais de la présidence au Plateau, sa détermination à réconcilier les Ivoiriens via le triptyque dialogue, vérité et justice. « Cette réconciliation que nous appelons de tous nos vœux se fondera sur le dialogue et la vérité sans pour autant s’accommoder de l’impunité », a-t-il confié à l’occasion de la première édition de sa rencontre solennelle avec l’ensemble des chefs de missions diplomatiques et des représentants des organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire. « En même temps qu’elle (la réconciliation) fait appel à la repentance des mis en cause et au pardon consenti par les victimes, elle devra se réaliser conformément aux lois nationales et internationales. Tous ceux qui se seraient rendus coupables de crimes graves doivent répondre devant les juridictions compétentes », a-t-il ajouté. Et, de souligner que l’Etat a le devoir de faire justice à toutes les victimes sans discrimination. Selon lui, le retour à la cohésion est « indispensable » et constitue l’une des priorités de son action. Le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) créée dans ce sens, a pour objectif d’amener tous les Ivoiriens à s’inscrire résolument dans ce processus. Alassane Ouattara estime que les prochaines législatives marqueront une avancée notable dans la marche du pays vers la démocratie. « Dores et déjà, a-t-il promis, je peux vous confirmer que toutes les dispositions sont prises pour que cette consultation électorale, la première depuis la sortie de crise, soit juste, libre et transparente ». Ce point, a-t-il confié d’entrée, est l’un des trois défis à côté de la sécurité et de la reconstruction qu’il s’est fixés en début de mandat. Le chef de l’Etat a assuré que le gouvernement s’emploie à normaliser la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national ; cela à travers plusieurs actions dont l’organisation de la grande muette et la formation des soldats. Le chef suprême de l’armée a révélé qu’il envisage faire de cette institution un outil moderne dont les animateurs sont rompus à la discipline et soucieux du respect des droits de l’Homme. Pour relever le défi de la reconstruction et de la relance économique, l’ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) a confié que « le gouvernement a pris l’engagement d’imprimer l’efficacité, la rigueur et la transparence dans la conduite des affaires de l’Etat ». D’où l’institution de séminaires périodiques et l’élaboration d’une charte d’éthique pour les ministres, a-t-il argumenté. M. Ouattara a rappelé qu’au mois de juin, la Côte d’Ivoire était à un taux de croissance de – 10%. Ce chiffre, a-t-il indiqué, est passé à – 5% et devrait atteindre 9% en 2012. Il a envisagé une croissance à deux chiffres à l’orée 2014-2015 et projeté que sa nation devienne un pays émergent en 2020. « Un tableau prometteur », s’est-il réjoui. Le président ivoirien a salué la communauté internationale pour son soutien pendant la crise. Il a invité les investisseurs internationaux et la diaspora à venir investir ici. Il a réitéré la volonté de son pays d’être ouvert sur le monde et à préserver l’intégration africaine.
Bamba K. Inza
Les morts de la crise postélectorale ne passeront pas par perte et profit. Le président de la République, Alassane Ouattara, a réitéré, hier, au palais de la présidence au Plateau, sa détermination à réconcilier les Ivoiriens via le triptyque dialogue, vérité et justice. « Cette réconciliation que nous appelons de tous nos vœux se fondera sur le dialogue et la vérité sans pour autant s’accommoder de l’impunité », a-t-il confié à l’occasion de la première édition de sa rencontre solennelle avec l’ensemble des chefs de missions diplomatiques et des représentants des organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire. « En même temps qu’elle (la réconciliation) fait appel à la repentance des mis en cause et au pardon consenti par les victimes, elle devra se réaliser conformément aux lois nationales et internationales. Tous ceux qui se seraient rendus coupables de crimes graves doivent répondre devant les juridictions compétentes », a-t-il ajouté. Et, de souligner que l’Etat a le devoir de faire justice à toutes les victimes sans discrimination. Selon lui, le retour à la cohésion est « indispensable » et constitue l’une des priorités de son action. Le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) créée dans ce sens, a pour objectif d’amener tous les Ivoiriens à s’inscrire résolument dans ce processus. Alassane Ouattara estime que les prochaines législatives marqueront une avancée notable dans la marche du pays vers la démocratie. « Dores et déjà, a-t-il promis, je peux vous confirmer que toutes les dispositions sont prises pour que cette consultation électorale, la première depuis la sortie de crise, soit juste, libre et transparente ». Ce point, a-t-il confié d’entrée, est l’un des trois défis à côté de la sécurité et de la reconstruction qu’il s’est fixés en début de mandat. Le chef de l’Etat a assuré que le gouvernement s’emploie à normaliser la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national ; cela à travers plusieurs actions dont l’organisation de la grande muette et la formation des soldats. Le chef suprême de l’armée a révélé qu’il envisage faire de cette institution un outil moderne dont les animateurs sont rompus à la discipline et soucieux du respect des droits de l’Homme. Pour relever le défi de la reconstruction et de la relance économique, l’ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) a confié que « le gouvernement a pris l’engagement d’imprimer l’efficacité, la rigueur et la transparence dans la conduite des affaires de l’Etat ». D’où l’institution de séminaires périodiques et l’élaboration d’une charte d’éthique pour les ministres, a-t-il argumenté. M. Ouattara a rappelé qu’au mois de juin, la Côte d’Ivoire était à un taux de croissance de – 10%. Ce chiffre, a-t-il indiqué, est passé à – 5% et devrait atteindre 9% en 2012. Il a envisagé une croissance à deux chiffres à l’orée 2014-2015 et projeté que sa nation devienne un pays émergent en 2020. « Un tableau prometteur », s’est-il réjoui. Le président ivoirien a salué la communauté internationale pour son soutien pendant la crise. Il a invité les investisseurs internationaux et la diaspora à venir investir ici. Il a réitéré la volonté de son pays d’être ouvert sur le monde et à préserver l’intégration africaine.
Bamba K. Inza