Abidjan, La Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) dit se garder de toute interférence avec la justice relativement dans le transfèrement de l’ex-président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) dans la nuit du 29 au 30 novembre.
Dans une déclaration publiée sur un site internet jeudi, une dizaine de jours après son transfèrement au camp de détention de la Haye et quatre jours après sa première comparution devant le juge de la CPI, le président de la CDVR, Charles Konan Banny, dit n’avoir "pas à commenter cette décision qui, au demeurant, est une décision de justice".
"Son (CDVR) rôle n’est pas de juger, ni de condamner ou d`amnistier. Sa mission est d’amener tous les Ivoiriens, sans exclusive, à identifier les causes de leurs dissensions ainsi que tous les cas de violation de droits de l`homme, et à tout mettre en œuvre pour éviter que nous ne retombions dans les mêmes errements", fait savoir Charles Konan Banny sur le site Abidjan.net.
Disant "faire confiance à la justice" tant ivoirienne qu’internationale, "car la réconciliation ne pourra se faire qu`à ce prix", le président de la CDVR demande Ivoiriens d’inventer un nouveau "modus vivendi".
"Ce nouveau mode d`existence en commun est l`objectif final visé par la Commission", déclare l’ancien premier ministre ivoirien qui annonce, dans les plus brefs délais, une consultation nationale.
"Cette très large consultation interrogera les Ivoiriens sur leurs attentes et leurs espérances en matière de réconciliation", explique le président Banny qui appelle tous les Ivoiriens, ainsi que toutes les communautés vivant sur le sol de Côte d`Ivoire, quelle que soit leur sensibilité, à regarder ensemble dans la même direction.
"Si chacun peut se retirer des activités politiques, nul ne doit se mettre volontairement à l`écart du processus de réconciliation, seule chance de salut de la nation. Ensemble allons à la réconciliation !", conseille le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation au peuple de Côte d’Ivoire.
Présenté pour la première fois devant la présidente de la Chambre préliminaire de la CPI, l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, sera de nouveau les juges, le 18 juin 2012, pour confirmation des charges retenues contre lui.
Selon le mandat d’arrêt délivré contre lui par le procureur près de la CPI, Laurent Gbagbo est présumé "coauteur indirect pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011", rappelle-t-on.
(AIP)
Dans une déclaration publiée sur un site internet jeudi, une dizaine de jours après son transfèrement au camp de détention de la Haye et quatre jours après sa première comparution devant le juge de la CPI, le président de la CDVR, Charles Konan Banny, dit n’avoir "pas à commenter cette décision qui, au demeurant, est une décision de justice".
"Son (CDVR) rôle n’est pas de juger, ni de condamner ou d`amnistier. Sa mission est d’amener tous les Ivoiriens, sans exclusive, à identifier les causes de leurs dissensions ainsi que tous les cas de violation de droits de l`homme, et à tout mettre en œuvre pour éviter que nous ne retombions dans les mêmes errements", fait savoir Charles Konan Banny sur le site Abidjan.net.
Disant "faire confiance à la justice" tant ivoirienne qu’internationale, "car la réconciliation ne pourra se faire qu`à ce prix", le président de la CDVR demande Ivoiriens d’inventer un nouveau "modus vivendi".
"Ce nouveau mode d`existence en commun est l`objectif final visé par la Commission", déclare l’ancien premier ministre ivoirien qui annonce, dans les plus brefs délais, une consultation nationale.
"Cette très large consultation interrogera les Ivoiriens sur leurs attentes et leurs espérances en matière de réconciliation", explique le président Banny qui appelle tous les Ivoiriens, ainsi que toutes les communautés vivant sur le sol de Côte d`Ivoire, quelle que soit leur sensibilité, à regarder ensemble dans la même direction.
"Si chacun peut se retirer des activités politiques, nul ne doit se mettre volontairement à l`écart du processus de réconciliation, seule chance de salut de la nation. Ensemble allons à la réconciliation !", conseille le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation au peuple de Côte d’Ivoire.
Présenté pour la première fois devant la présidente de la Chambre préliminaire de la CPI, l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, sera de nouveau les juges, le 18 juin 2012, pour confirmation des charges retenues contre lui.
Selon le mandat d’arrêt délivré contre lui par le procureur près de la CPI, Laurent Gbagbo est présumé "coauteur indirect pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011", rappelle-t-on.
(AIP)