Le problème foncier se pose partout, dans le monde entier! S'il concerne au premier chef les relations entre voisins et la vie quotidienne du village, il se prolonge dans le choix, toujours délicat, des législations nationales qu'adoptent les Etats pour assurer l'accès à la terre dans la tranquillité publique et la paix civile. La Côte d'Ivoire est l'un de ces pays où les terres, avec les promesses de prospérité qu'elles recèlent, posent avec plus d'acuité le problème foncier. La compétition pour les terres y constitue certainement et depuis longtemps l'un des problèmes les plus graves de la vie commune, spécialement dans les régions forestières ou Basse Côte d'Ivoire où particuliers, individus ou entreprises sont intéressés par le domaine foncier rural pour diverses raisons, notamment la création de plantations ou la réalisation d'autres activités en rapport avec la terre! L’Etat, de son côté, a besoin de maîtriser l'occupation et la gestion de la terre (ou du terroir) afin de garantir l’ordre public! De même, il lui revient de garantir les conditions d'un meilleur développement du secteur agricole, voire du développement, tout simplement! Mon objectif est de contribuer à rendre plus accessible la loi N°98-750 du 23 décembre 1998, portant code foncier rural.
Christophe Auguste Douka
Christophe Auguste Douka