Abidjan, Les leaders africains ont revendiqué vendredi, à Durban, un meilleur accès du continent au financement climatique, rappelant que l’Afrique, déterminée à s’engager résolument dans la voie du développement propre, a besoin d’un accès égalitaire au financement climatique.
Clôturant 15 jours de forte présence de l’Afrique à la Conférence de l’Onu sur le changement climatique, une table-ronde de haut niveau a réuni au pavillon Afrique un panel de personnalités du continent noir qui a insisté sur le lien fort entre développement, adaptation et atténuation.
S’il est vrai que "l’Afrique doit s’engager aujourd’hui dans l’énergie propre dont les coûts de revient sont nettement moins chers que les sources fossiles, l’Afrique aura besoin d’une période transitoire qui lui permette de migrer progressivement vers les énergies propres", ont-ils souligné.
L’Afrique a abordé les négociations climatiques de Durban en rangs serrés.
"Si nous étions venus individuellement, personne ne nous aurait entendus et nous aurions été incapables de défendre nos intérêts", a indiqué le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, se félicitant de la cohésion des leaders africains à ce sommet.
Pour les leaders africains, l’Afrique ne pourra s’engager sur des chemins de croissance verte que si les engagements de Kyoto concernant la taxation du carbone sont matérialisés et que le Fonds climatique vert voient le jour.
"Nous ne pouvons pas combattre le changement climatique si nous condamnons l’Afrique à la pauvreté", a insisté, pour sa part, le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka.
Le pavillon Afrique a démontré la capacité du continent à être une partie de la solution des problèmes du changement climatique, à l’occasion de la dix-septième Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), a-t-on noté.
(AIP)
Clôturant 15 jours de forte présence de l’Afrique à la Conférence de l’Onu sur le changement climatique, une table-ronde de haut niveau a réuni au pavillon Afrique un panel de personnalités du continent noir qui a insisté sur le lien fort entre développement, adaptation et atténuation.
S’il est vrai que "l’Afrique doit s’engager aujourd’hui dans l’énergie propre dont les coûts de revient sont nettement moins chers que les sources fossiles, l’Afrique aura besoin d’une période transitoire qui lui permette de migrer progressivement vers les énergies propres", ont-ils souligné.
L’Afrique a abordé les négociations climatiques de Durban en rangs serrés.
"Si nous étions venus individuellement, personne ne nous aurait entendus et nous aurions été incapables de défendre nos intérêts", a indiqué le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, se félicitant de la cohésion des leaders africains à ce sommet.
Pour les leaders africains, l’Afrique ne pourra s’engager sur des chemins de croissance verte que si les engagements de Kyoto concernant la taxation du carbone sont matérialisés et que le Fonds climatique vert voient le jour.
"Nous ne pouvons pas combattre le changement climatique si nous condamnons l’Afrique à la pauvreté", a insisté, pour sa part, le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka.
Le pavillon Afrique a démontré la capacité du continent à être une partie de la solution des problèmes du changement climatique, à l’occasion de la dix-septième Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), a-t-on noté.
(AIP)