Le Conseil national de l’ordre des Pharmaciens de Côte d’Ivoire (Cnop-ci) maintient son embargo sur les médicaments à livrer à la pharmacie de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci). Ce, malgré l’interpellation de Joseph Holland N’da, président du Conseil d’administration de ladite mutuelle, pour qui «cette décision met en péril la santé des fonctionnaires». Mais pire, elle «est motivée par une vengeance personnelle» de Parfait Kouassi, président de Cnop-ci. «Il n’en est rien» indique le communiqué. Qui enfonce le clou en ces termes : «c’est pour discréditer un empêcheur de tourner en rond que M. Holland N’DA parle de vengeance du président de l’Ordre des pharmaciens». Concernant l’illégalité de la pharmacie de la Mugefci à recevoir des médicaments, le communiqué note que «La structure hébergeant la pharmacie de la Mugef-Ci ne disposant d’aucun lit, elle n’est donc ni une clinique, encore moins une polyclinique. Son existence est donc illégale». Mais au-delà, «cette pharmacie sert indistinctement tout public, d’où qu’il vienne, n’agissant donc pas comme une pharmacie hospitalière ou d’usage intérieur, mais bel et bien comme une officine privée. Elle dispose d’ailleurs d’une enseigne orientée vers l’extérieur». Sans en outre employer «un pharmacien préalablement inscrit à l’ordre». En somme, exprime le communiqué, «l’appellation de cette structure pharmacie est un abus».
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory