Une rencontre d’échanges et de vérité. C’est ce qu’a été la réunion convoquée par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation le mardi dernier à son cabinet.
Au cours de cette rencontre avec les organisations protestantes et évangéliques de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Charles Konan Banny a demandé aux leaders de la grande famille protestante de s’approprier le processus de paix qui, pour lui, est un ministère divin par excellence. «Nous sommes en train d’exercer un ministère divin. Car la réconciliation est un ministère divin par excellence. Vous avez la possibilité de parler à nos frère et sœurs dans les églises et temples. Si nous voulons êtes appelés fils de Dieu, il faut prêcher ce message», a-t-il argué. Le président de la Commission a fait comprendre aux hommes de Dieu que c’est à eux qu’il incombe de réconcilier les hommes. C’est pourquoi, il leur a demandé de sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité d’aller à la réconciliation. Car, pour, lui, il n’y a pas d’autre choix pour les Ivoiriens que d’aller à la réconciliation qui, selon lui, doit être inclusif et participatif. Mais dans la vérité. «Nous ne sommes pas là pour punir. Mais pour soigner dans la vérité», a-t-il fait comprendre avant de donner la parole à ses hôtes.
Prenant la parole en premier le pasteur Yao Ligua de la Confédération évangélique et protestante de Côte d’Ivoire a argué que l’origine de la crise est le fait des politiques qui seuls ont la solution de la situation que traverse la Côte d’Ivoire. Le Bishop Kassi d’Azito, à sa suite, a suggéré au président de la CDVR d’organiser un séminaire qui regroupera toute la famille évangélique et protestante pendant deux ou trois pour lui permettre de faire la synthèse de ses suggestions et propositions pour ce qui concerne la réconciliation nationale. Le révérend Kpan René, vice-président de la Fédération Evangélique de Côte d’Ivoire a plus ou moins abondé dans ce sens. Au nom de l’Eglise Méthodiste unie, l’inspecteur général Michel Logbo a plaidé pour un temps de réflexion pour permettre à l’église de se donner le temps pour apporter des éléments de réponse satisfaisants aux pistes de réflexion dégagées par le président Charles Konan Banny. Le seigneur Eugène 1er a plutôt exhorté les uns et les autres à faire leur mea culpa et apporter leur soutien au président de la CDVR au lieu de lui poser des exigences. «Nous avons plongé le pays dans les difficultés. Nous devons l’aider à sortir le pays de là», a-t-il asséné. L’archevêque métropolitain de Bouaké, Mgr Ahouana a, pour sa part, conseillé à ses pairs à prendre à leur compte le processus de réconciliation. « Nous sommes les managers de la réconciliation», a-t-il rappelé pour terminer. La prière finale a été faite par le Bishop Benjamin Boni de l’Eglise Méthodiste unie.
Jean-Claude Coulibaly
Au cours de cette rencontre avec les organisations protestantes et évangéliques de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Charles Konan Banny a demandé aux leaders de la grande famille protestante de s’approprier le processus de paix qui, pour lui, est un ministère divin par excellence. «Nous sommes en train d’exercer un ministère divin. Car la réconciliation est un ministère divin par excellence. Vous avez la possibilité de parler à nos frère et sœurs dans les églises et temples. Si nous voulons êtes appelés fils de Dieu, il faut prêcher ce message», a-t-il argué. Le président de la Commission a fait comprendre aux hommes de Dieu que c’est à eux qu’il incombe de réconcilier les hommes. C’est pourquoi, il leur a demandé de sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité d’aller à la réconciliation. Car, pour, lui, il n’y a pas d’autre choix pour les Ivoiriens que d’aller à la réconciliation qui, selon lui, doit être inclusif et participatif. Mais dans la vérité. «Nous ne sommes pas là pour punir. Mais pour soigner dans la vérité», a-t-il fait comprendre avant de donner la parole à ses hôtes.
Prenant la parole en premier le pasteur Yao Ligua de la Confédération évangélique et protestante de Côte d’Ivoire a argué que l’origine de la crise est le fait des politiques qui seuls ont la solution de la situation que traverse la Côte d’Ivoire. Le Bishop Kassi d’Azito, à sa suite, a suggéré au président de la CDVR d’organiser un séminaire qui regroupera toute la famille évangélique et protestante pendant deux ou trois pour lui permettre de faire la synthèse de ses suggestions et propositions pour ce qui concerne la réconciliation nationale. Le révérend Kpan René, vice-président de la Fédération Evangélique de Côte d’Ivoire a plus ou moins abondé dans ce sens. Au nom de l’Eglise Méthodiste unie, l’inspecteur général Michel Logbo a plaidé pour un temps de réflexion pour permettre à l’église de se donner le temps pour apporter des éléments de réponse satisfaisants aux pistes de réflexion dégagées par le président Charles Konan Banny. Le seigneur Eugène 1er a plutôt exhorté les uns et les autres à faire leur mea culpa et apporter leur soutien au président de la CDVR au lieu de lui poser des exigences. «Nous avons plongé le pays dans les difficultés. Nous devons l’aider à sortir le pays de là», a-t-il asséné. L’archevêque métropolitain de Bouaké, Mgr Ahouana a, pour sa part, conseillé à ses pairs à prendre à leur compte le processus de réconciliation. « Nous sommes les managers de la réconciliation», a-t-il rappelé pour terminer. La prière finale a été faite par le Bishop Benjamin Boni de l’Eglise Méthodiste unie.
Jean-Claude Coulibaly