Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (Cnopci) a tenu à donner sa version des faits dans les problèmes qui les opposent à la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci). Au cours d’une conférence de presse hier à Novotel au Plateau, Dr Parfait Kouassi, président du Cnop-CI, a accusé Holland N’Da, Pca de la Mugefci, de s’en prendre à leur conseil afin de détourner l’attention de la souffrance des mutualistes en créant un nuage de fumée.
Ainsi, concernant l’accusation d’Holland N’Da selon laquelle des pharmaciens et des médecins se livreraient à des fraudes sur les bons de mutuelle, Dr Parfait indique le Cnop-CI n’a jamais été saisi par la Mugefci de l’implication d’un pharmacien dans lesdites fraudes. Le praticien a révélé que la structure hébergeant la pharmacie de la Mugefci est illégale, car elle ne dispose d’aucun lit et, de ce fait, n’est ni une clinique ni une polyclinique. Ensuite, poursuit-il aucun pharmacien n’est inscrit à l’Ordre au titre de pharmacien de cette structure.
Il a indiqué en outre que cette pharmacie sert indistinctement tout public n’agissant pas comme une pharmacie hospitalière ou d’usage intérieur. Dr Parfait a aussi abordé la question des quotas qui sont de 500 millions Fcfa par mois pour 320 pharmacies qui ne bénéficient pas de l’agrément Mugefci. Il a dévoilé que la Mugefci tente de racketter les pharmaciens en leur demandant de reverser 5% de son chiffre à la mutuelle et que pour être agréé, chaque pharmacien devait retirer une demande contre la somme de 100.000 Fcfa.
« Le conseil demande la levée des quotas afin de permettre aux mutualistes de bénéficier pleinement des soins de santé et l’extension de l’agrément Mugefci à tous les pharmaciens afin que tout assuré ait le droit de se faire délivrer les médicaments dans l’officine de son choix et sur toute l’étendue du territoire national. Car agréer toutes les pharmacies n’entraine pas une augmentation des coûts. Au contraire, cela évitera aux malades de parcourir de longues distances et de faire la queue pour se servir », a plaidé Dr Parfait Kouassi.
Napargalè Marie
Légende : Dr Parfait Kouassi, président du Cnop-CI demande la levée des quotas.
Ainsi, concernant l’accusation d’Holland N’Da selon laquelle des pharmaciens et des médecins se livreraient à des fraudes sur les bons de mutuelle, Dr Parfait indique le Cnop-CI n’a jamais été saisi par la Mugefci de l’implication d’un pharmacien dans lesdites fraudes. Le praticien a révélé que la structure hébergeant la pharmacie de la Mugefci est illégale, car elle ne dispose d’aucun lit et, de ce fait, n’est ni une clinique ni une polyclinique. Ensuite, poursuit-il aucun pharmacien n’est inscrit à l’Ordre au titre de pharmacien de cette structure.
Il a indiqué en outre que cette pharmacie sert indistinctement tout public n’agissant pas comme une pharmacie hospitalière ou d’usage intérieur. Dr Parfait a aussi abordé la question des quotas qui sont de 500 millions Fcfa par mois pour 320 pharmacies qui ne bénéficient pas de l’agrément Mugefci. Il a dévoilé que la Mugefci tente de racketter les pharmaciens en leur demandant de reverser 5% de son chiffre à la mutuelle et que pour être agréé, chaque pharmacien devait retirer une demande contre la somme de 100.000 Fcfa.
« Le conseil demande la levée des quotas afin de permettre aux mutualistes de bénéficier pleinement des soins de santé et l’extension de l’agrément Mugefci à tous les pharmaciens afin que tout assuré ait le droit de se faire délivrer les médicaments dans l’officine de son choix et sur toute l’étendue du territoire national. Car agréer toutes les pharmacies n’entraine pas une augmentation des coûts. Au contraire, cela évitera aux malades de parcourir de longues distances et de faire la queue pour se servir », a plaidé Dr Parfait Kouassi.
Napargalè Marie
Légende : Dr Parfait Kouassi, président du Cnop-CI demande la levée des quotas.
