Le chef d’Etat-major général de l’armée, le général Soumaila Bakayoko, veut mettre les pendules à l’heure au sein de la Grande muette. A travers des messages diffusés dans les différentes casernes militaires, depuis le 1er octobre 2011, le Cema a appelé ces militaires issus des ex-Fafn à regagner leurs lieux d’affectation, sous peine de radiation. Dans le cadre de la refonte de l’armée, 5000 ex-Fafn issus des zones ex-Cno ont été affectés pour intégrer l’armée régulière. Ces militaires affectés brillaient par leur absence dans les casernes, au profit de leurs affaires personnelles, tandis qu’ils venaient percevoir, à Abidjan, chaque fin de mois, leur salaire, à la solde du ministère de la Défense. Sur la liste non exhaustive affichée en ce moment au ministère de la Défense, plus de 2500 éléments des ex-Fafn ont répondu présent à l’appel de la hiérarchie militaire. La marine, les premier, deuxième et troisième bataillon relocalisés à Bouaké, la compagnie territoriale de Korhogo, le Genie, l’Efa, le Gspr sont, entre autres, les unités d’accueil de ces militaires. De source militaire, 500 de ces éléments affectés au camp d’Akouédo trainent encore les pas, malgré l’ultimatum du Cema. Certains disent ne pas avoir encore reçu l’ordre de leur chef de guerre des zones ex-Cno, afin de regagner l’armée régulière.
ADAYE KOUAKOU
ADAYE KOUAKOU