Silué Kagnon et le Général Ouassenan ont fait l’exception à la règle qui s’est imposée au nord à la suite du scrutin des législatives. Dans l’entretien qui suit, il dit ce qui a fait, selon lui, la différence et indique ses recettes pour la survie de son parti au nord.
Dans le grand nord du pays, vous êtes le seul élu du Pdci-Rda. Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre élection surtout que le Rdr a quasiment raflé tous les postes?
Avec un sentiment de fierté et de joie. J’aurais bien voulu qu’il y ait d’autres élus du Pdci-Rda avec moi. Dieu a décidé autrement. Mais il ne fallait pas aussi que je perde. C’est pour cela que je me suis véritablement concentré pour que Napié donne l’exemple.
Qu’est-ce qui, selon vous, a favorisé votre élection ?
C’est le travail. Seul le travail paye. Comme j’aime utiliser les images, je dirai que si on n’a pas été au rendez-vous de la semence du riz, on ne vient pas le jour de la moisson avec la grande calebasse. Pour moi, le travail est passionnant. C’est depuis plus de sept ans que j’ai noué cette alliance avec la population du grand nord, particulièrement, la région de Korhogo. Je faisais le trajet Korhogo-Abidjan tous les week-ends, trois jours à Abidjan, trois jours à Korhogo, un jour sur la route. Il faut rendre hommage et féliciter ma femme, car ce n’est pas donné à toutes les femmes d’accepter que leur mari s’éloigne d’elles aussi longtemps. Je l’ai fait parce que je voulais communier avec ma population, partager toutes leurs difficultés. A ce jour, je crois que je connais toutes leurs préoccupations, même dans les lieux les plus reculés.
Dans quel climat s’est déroulée la campagne quand on enregistre après le scrutin, des plaintes par-ci et par-là ?
La campagne s’est déroulée dans un climat de paix. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout s’est très bien passé. A la suite des résultats, mes adversaires ont reconnu leur défaite et félicité les organisateurs du scrutin. Il fut un moment où j’avais pensé que c’était un jeu. Je me suis rendu compte qu’il fallait véritablement rebondir parce que notre allié voulait à tout prix le siège. C’est le seul qui leur coutait cher. Ils ont, à cet effet, déployé la grande batterie pour gagner ce poste. Mais quand vous avez un cheval qui ne convainc pas la population, comme j’aime si bien le dire, quand une pile de torche est finie, il n’y a pas d’autre solution que de la changer. Quand le peuple vous vomit, il ne faut pas forcer mais plutôt se retirer pour observer, réfléchir pour rebondir. Mais dans le feu de l’action, il ne faut pas forcer. C’est ce qui a été le cas pour certains candidats.
Vous êtes réélu à votre poste alors qu’il a fallu de peu pour que vous n’ayez pas l’onction de votre parti pour cette élection. Comment avez-vous vécu les instants de désignation des candidats au Pdci-Rda ?
C’était très délicat pour moi cette situation. Lorsqu’un ami m’a appelé à minuit pour m’annoncer la triste nouvelle de ce que tous les candidats du Pdci de la grande région du nord sont récusés par la direction du parti, je vous assure que j’ai très mal pris cela. J’ai été obligé de m’habiller et me dépêcher à la direction du parti. J’ai rencontré le Secrétaire général du parti, Pr Alphonse Djédjé Mady, il était 23h45 ce jour. Je l’ai trouvé seul dans la tristesse. Je lui ai demandé pourquoi ce revirement de dernière heure alors que les dossiers sont à la Cei. Il m’a dit qu’il est seul contre tous, qu’il ne peut pas faire autrement. Je vous assure, j’ai trouvé un Secrétaire général éprouvé, vraiment soucieux. Mais je lui ai demandé, est-ce à dire que vous avez accepté ce que les autres vous ont proposé parce que vous étiez seul ? Et pourquoi n’avez-vous pas été catégorique pour dire s’il n’y a pas de candidat du Pdci au nord, alors le Pdci ne présente pas de candidats à ces législatives ? Il était vraiment désemparé et je lui ai dit, mon Général, moi je serai député de Napié. Et je l’ai quitté. Quand je suis parti de chez lui, je me suis directement rendu à la Cei. J’ai trouvé la pile des dossiers que les gens s’apprêtaient à ramener à la direction du parti. J’ai dit non, enregistrez mon dossier, si le Pdci n’en veut pas, je serai candidat indépendant parce que je sais que je serai député de Napié. Ils l’ont heureusement enregistré. Et le lendemain, nous nous sommes retrouvés chez le Général Ouassenan, les cadres du grand nord. Nous avons réagi et souhaité rencontrer le Secrétaire Général. Ce qui a été fait avec les vice-présidents et les membres du Conseil politique. Ça a été houleux mais finalement le président Henri Konan Bédié a accepté de nous recevoir. Et lorsque nous sommes allés le rencontrer, ça a été la même chose, la chaleur qui nous caractérisait a été exprimée. Et il a accepté notre requête. Le lendemain, il a dû voir avec son jeune frère le président de la République et les choses sont rentrées dans l’ordre. J’ai accueilli cette nouvelle décision avec joie parce qu’il fallait laisser les cadres compétir pour voir qui travaille pour la population, qui est proche des populations.
Si la décision d’exclure les cadres du Pdci du nord de la compétition avait été retenue, cela rimerait-il à vos yeux avec la mort de ce parti au nord ?
J’avoue que le Pdci est sur la plante des pieds au nord depuis près de dix ans. Le Pdci a été totalement oublié malgré nos maigres moyens, malgré tout ce que nous déployons comme efforts, le Pdci a été totalement oublié au nord. Il n’y a pas véritablement de point d’appui.
Pour qu’un parti fonctionne véritablement, il faut un soutien. Ce ne sont pas véritablement les moyens financiers qui portent, mais la promotion des cadres de la région qui permet de savoir que le parti est soutenu. Mais lorsque les cadres se débattent et qu’il n’y a pas de promotion, ça pose problème. Ils se sentent un peu orphelins. Mais nous avons continué notre chemin pour essayer de tenir la barque. Il faut cependant que la direction du parti pense à réhabiliter le Pdci au nord sinon sa mort est programmée si nous n’y prenons garde.
Votre ainé le Général Ouassenan et vous portez aujourd’hui les couleurs du Pdci au nord à la suite des législatives. Comment appréhendez-vous cette responsabilité qui vous incombe ?
Je voudrais dire que le Pdci a encore une dernière chance, infime soit-elle au nord dès l’instant où mon ainé le Général Ouassenan et moi avons été élus. Je pense qu’il y aura une réflexion véritable. Et nous nous comprenons très bien. Je vais l’approcher pour qu’il guide mes pas. Nous trouverons la formule nécessaire pour colmater les brèches.
Comment les cadres du nord ont réagi à votre élection ?
Il faut dire que l’association des cadres du nord ne s’est pas encore retrouvée. Parce que la quasi-totalité a perdu. Nous aurons l’occasion très rapidement de nous retrouver, faire des analyses véritables sur le naufrage. Nous pensons pouvoir trouver la formule nécessaire pour que le Pdci renaisse de ses cendres.
Après les législatives, quel est l’autre chantier auquel vous comptez faire face ?
La bataille continue. Nous pensons que le parti que le président Houphouët-Boigny a créé avec abnégation, ne va pas mourir de cette manière. Nous allons soutenir le président Henri Konan Bédié. Nous allons faire en sorte que les bases qui nous ont manqué soient replacées afin que la relève soit assurée pour le bon fonctionnement du parti.
Quel type de rapport envisagez-vous avec le Rdr au nord ?
Jusque-là, nous avons de très bons rapports avec le Rdr. Par moments, on a l’impression qu’ils font des réserves, donc ils ne pensent qu’à eux seuls. Nous voulons que les rapports soient toujours cordiaux. A partir de cette défaite, nous allons les rapprocher, échanger avec eux pour savoir ce qu’ils veulent du nord, sinon nous prendrons nos gants pour travailler dans la discipline, le respect de l’autre afin que l’action du président Ouattara puisse aboutir.
Nous disons qu’il ne faut pas se battre au chevet d’une mère malade. Nous avons le devoir comme nous l’a enseigné le président Bédié, de nous entendre pour que la réussite de la mission du président de la République soit effective.
Quelle vision avez-vous de la prochaine Assemblée nationale avec l’entrée du Rdr qui a la majorité ?
Les consultations sont terminées, nous nous retrouverons à l’hémicycle dans le cadre du Rhdp. Nous pensons que les groupes parlementaires qui seront constitués vont travailler dans la même veine pour faire aboutir le programme du président Alassane Ouattara. A l’Assemblée nationale, nous allons créer cette ambiance pour faire renaitre la Côte d’Ivoire de ses cendres.
Quelles sont vos recettes pour la renaissance du Pdci ?
D’abord, je voudrais lancer un appel à l’endroit des candidats qui ont perdu. Ils ont perdu certes, mais le plus important est devant nous. Nous pensons rebondir, je pense, qu’ils sachent raison garder. Nous allons nous retrouver, nous allons reconstruire le mécanisme pour que le Pdci revive dans le grand nord. A la direction du parti, nous pensons qu’il y a une réorganisation véritable à faire. Lorsque le sommet est en difficulté avec la base, il y a handicap. Il vaut mieux se remettre en cause pour réorganiser le parti qui est handicapé aujourd’hui. Nous pensons que les cadres doivent savoir que la relève nous jugera. Il y a un nettoyage, un bilan véritable à faire au Pdci pour dire à ceux qui ne sont pas prêts à construire notre parti de partir.
Entretien réalisé par Paul Koffi
Dans le grand nord du pays, vous êtes le seul élu du Pdci-Rda. Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre élection surtout que le Rdr a quasiment raflé tous les postes?
Avec un sentiment de fierté et de joie. J’aurais bien voulu qu’il y ait d’autres élus du Pdci-Rda avec moi. Dieu a décidé autrement. Mais il ne fallait pas aussi que je perde. C’est pour cela que je me suis véritablement concentré pour que Napié donne l’exemple.
Qu’est-ce qui, selon vous, a favorisé votre élection ?
C’est le travail. Seul le travail paye. Comme j’aime utiliser les images, je dirai que si on n’a pas été au rendez-vous de la semence du riz, on ne vient pas le jour de la moisson avec la grande calebasse. Pour moi, le travail est passionnant. C’est depuis plus de sept ans que j’ai noué cette alliance avec la population du grand nord, particulièrement, la région de Korhogo. Je faisais le trajet Korhogo-Abidjan tous les week-ends, trois jours à Abidjan, trois jours à Korhogo, un jour sur la route. Il faut rendre hommage et féliciter ma femme, car ce n’est pas donné à toutes les femmes d’accepter que leur mari s’éloigne d’elles aussi longtemps. Je l’ai fait parce que je voulais communier avec ma population, partager toutes leurs difficultés. A ce jour, je crois que je connais toutes leurs préoccupations, même dans les lieux les plus reculés.
Dans quel climat s’est déroulée la campagne quand on enregistre après le scrutin, des plaintes par-ci et par-là ?
La campagne s’est déroulée dans un climat de paix. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout s’est très bien passé. A la suite des résultats, mes adversaires ont reconnu leur défaite et félicité les organisateurs du scrutin. Il fut un moment où j’avais pensé que c’était un jeu. Je me suis rendu compte qu’il fallait véritablement rebondir parce que notre allié voulait à tout prix le siège. C’est le seul qui leur coutait cher. Ils ont, à cet effet, déployé la grande batterie pour gagner ce poste. Mais quand vous avez un cheval qui ne convainc pas la population, comme j’aime si bien le dire, quand une pile de torche est finie, il n’y a pas d’autre solution que de la changer. Quand le peuple vous vomit, il ne faut pas forcer mais plutôt se retirer pour observer, réfléchir pour rebondir. Mais dans le feu de l’action, il ne faut pas forcer. C’est ce qui a été le cas pour certains candidats.
Vous êtes réélu à votre poste alors qu’il a fallu de peu pour que vous n’ayez pas l’onction de votre parti pour cette élection. Comment avez-vous vécu les instants de désignation des candidats au Pdci-Rda ?
C’était très délicat pour moi cette situation. Lorsqu’un ami m’a appelé à minuit pour m’annoncer la triste nouvelle de ce que tous les candidats du Pdci de la grande région du nord sont récusés par la direction du parti, je vous assure que j’ai très mal pris cela. J’ai été obligé de m’habiller et me dépêcher à la direction du parti. J’ai rencontré le Secrétaire général du parti, Pr Alphonse Djédjé Mady, il était 23h45 ce jour. Je l’ai trouvé seul dans la tristesse. Je lui ai demandé pourquoi ce revirement de dernière heure alors que les dossiers sont à la Cei. Il m’a dit qu’il est seul contre tous, qu’il ne peut pas faire autrement. Je vous assure, j’ai trouvé un Secrétaire général éprouvé, vraiment soucieux. Mais je lui ai demandé, est-ce à dire que vous avez accepté ce que les autres vous ont proposé parce que vous étiez seul ? Et pourquoi n’avez-vous pas été catégorique pour dire s’il n’y a pas de candidat du Pdci au nord, alors le Pdci ne présente pas de candidats à ces législatives ? Il était vraiment désemparé et je lui ai dit, mon Général, moi je serai député de Napié. Et je l’ai quitté. Quand je suis parti de chez lui, je me suis directement rendu à la Cei. J’ai trouvé la pile des dossiers que les gens s’apprêtaient à ramener à la direction du parti. J’ai dit non, enregistrez mon dossier, si le Pdci n’en veut pas, je serai candidat indépendant parce que je sais que je serai député de Napié. Ils l’ont heureusement enregistré. Et le lendemain, nous nous sommes retrouvés chez le Général Ouassenan, les cadres du grand nord. Nous avons réagi et souhaité rencontrer le Secrétaire Général. Ce qui a été fait avec les vice-présidents et les membres du Conseil politique. Ça a été houleux mais finalement le président Henri Konan Bédié a accepté de nous recevoir. Et lorsque nous sommes allés le rencontrer, ça a été la même chose, la chaleur qui nous caractérisait a été exprimée. Et il a accepté notre requête. Le lendemain, il a dû voir avec son jeune frère le président de la République et les choses sont rentrées dans l’ordre. J’ai accueilli cette nouvelle décision avec joie parce qu’il fallait laisser les cadres compétir pour voir qui travaille pour la population, qui est proche des populations.
Si la décision d’exclure les cadres du Pdci du nord de la compétition avait été retenue, cela rimerait-il à vos yeux avec la mort de ce parti au nord ?
J’avoue que le Pdci est sur la plante des pieds au nord depuis près de dix ans. Le Pdci a été totalement oublié malgré nos maigres moyens, malgré tout ce que nous déployons comme efforts, le Pdci a été totalement oublié au nord. Il n’y a pas véritablement de point d’appui.
Pour qu’un parti fonctionne véritablement, il faut un soutien. Ce ne sont pas véritablement les moyens financiers qui portent, mais la promotion des cadres de la région qui permet de savoir que le parti est soutenu. Mais lorsque les cadres se débattent et qu’il n’y a pas de promotion, ça pose problème. Ils se sentent un peu orphelins. Mais nous avons continué notre chemin pour essayer de tenir la barque. Il faut cependant que la direction du parti pense à réhabiliter le Pdci au nord sinon sa mort est programmée si nous n’y prenons garde.
Votre ainé le Général Ouassenan et vous portez aujourd’hui les couleurs du Pdci au nord à la suite des législatives. Comment appréhendez-vous cette responsabilité qui vous incombe ?
Je voudrais dire que le Pdci a encore une dernière chance, infime soit-elle au nord dès l’instant où mon ainé le Général Ouassenan et moi avons été élus. Je pense qu’il y aura une réflexion véritable. Et nous nous comprenons très bien. Je vais l’approcher pour qu’il guide mes pas. Nous trouverons la formule nécessaire pour colmater les brèches.
Comment les cadres du nord ont réagi à votre élection ?
Il faut dire que l’association des cadres du nord ne s’est pas encore retrouvée. Parce que la quasi-totalité a perdu. Nous aurons l’occasion très rapidement de nous retrouver, faire des analyses véritables sur le naufrage. Nous pensons pouvoir trouver la formule nécessaire pour que le Pdci renaisse de ses cendres.
Après les législatives, quel est l’autre chantier auquel vous comptez faire face ?
La bataille continue. Nous pensons que le parti que le président Houphouët-Boigny a créé avec abnégation, ne va pas mourir de cette manière. Nous allons soutenir le président Henri Konan Bédié. Nous allons faire en sorte que les bases qui nous ont manqué soient replacées afin que la relève soit assurée pour le bon fonctionnement du parti.
Quel type de rapport envisagez-vous avec le Rdr au nord ?
Jusque-là, nous avons de très bons rapports avec le Rdr. Par moments, on a l’impression qu’ils font des réserves, donc ils ne pensent qu’à eux seuls. Nous voulons que les rapports soient toujours cordiaux. A partir de cette défaite, nous allons les rapprocher, échanger avec eux pour savoir ce qu’ils veulent du nord, sinon nous prendrons nos gants pour travailler dans la discipline, le respect de l’autre afin que l’action du président Ouattara puisse aboutir.
Nous disons qu’il ne faut pas se battre au chevet d’une mère malade. Nous avons le devoir comme nous l’a enseigné le président Bédié, de nous entendre pour que la réussite de la mission du président de la République soit effective.
Quelle vision avez-vous de la prochaine Assemblée nationale avec l’entrée du Rdr qui a la majorité ?
Les consultations sont terminées, nous nous retrouverons à l’hémicycle dans le cadre du Rhdp. Nous pensons que les groupes parlementaires qui seront constitués vont travailler dans la même veine pour faire aboutir le programme du président Alassane Ouattara. A l’Assemblée nationale, nous allons créer cette ambiance pour faire renaitre la Côte d’Ivoire de ses cendres.
Quelles sont vos recettes pour la renaissance du Pdci ?
D’abord, je voudrais lancer un appel à l’endroit des candidats qui ont perdu. Ils ont perdu certes, mais le plus important est devant nous. Nous pensons rebondir, je pense, qu’ils sachent raison garder. Nous allons nous retrouver, nous allons reconstruire le mécanisme pour que le Pdci revive dans le grand nord. A la direction du parti, nous pensons qu’il y a une réorganisation véritable à faire. Lorsque le sommet est en difficulté avec la base, il y a handicap. Il vaut mieux se remettre en cause pour réorganiser le parti qui est handicapé aujourd’hui. Nous pensons que les cadres doivent savoir que la relève nous jugera. Il y a un nettoyage, un bilan véritable à faire au Pdci pour dire à ceux qui ne sont pas prêts à construire notre parti de partir.
Entretien réalisé par Paul Koffi