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Santé Publié le lundi 19 décembre 2011 | Le Patriote

Macinanke Ousmane (Vice-président Dafra Pharma) : “Le retour du Co-arinate, sur le marché, est une réalité”

Un quotidien de la place a publié une liste dite de médicaments à retirer du marché. Sur ladite liste figure malencontreusement le Co-arinate. Le confrère a rectifié le tir. C’était donc une fausse alerte. Mais le Vice-président Dafra Pharma tient à mettre les points sir les «i»
Le Patriote: Monsieur le Vice-Président, un quotidien ivoirien a rendu public, jeudi 1er décembre dernier, une liste dite ‘’de médicaments à retirer du marché’’. Sur laquelle figure des médicaments vendus par votre entreprise, Dafra Pharma. De quoi s’agit-il?
Macinanke Ousmane: Jusqu’à ce jour, nous n’arrivons pas à savoir le nom du journaliste qui a publié cette fausse information. Seulement, je tiens à vous rassurer que le Co-arinate n’a jamais été impliqué dans un quelconque effet secondaire encore moins une toxicité de quelque nature que ce soit. Aussi, je ne me permettrais pas de donner un avis sur les autres produits non commercialisés par notre laboratoire, mais je tiens à rassurer toute la population ivoirienne et internationale sur la tolérance exceptionnelle du Co-arinate devenu l’un des antipaludiques les plus vendus en Afrique.

LP: Le journal en question a fait un rectificatif dans son édition du lendemain sur présentation des preuves par votre entreprise. Cela vous soulage-t-il?
MO: Je ne suis pas du tout satisfait du rectificatif publié par Fraternité-Matin, un quotidien aussi crédible mais qui se permet quand même de publier de telles fausses informations sans aucune enquête préalable auprès des autorités ivoiriennes chargées du médicament. A cet effet, je me permets de croire que cette désinformation a été publiée soit dans le but de semer le doute dans l’esprit de la population, soit par un concurrent indélicat, dans un but purement commercial.

LP: L’on se rend compte que ce n’est pas la première fois que des médicaments vendus par votre structure sont indexés. Comment expliquez-vous ces diffamations successives?
MO: Pour votre information, le ministère de la Santé avait sorti du marché un certain nombre d’antipaludiques, pour une durée d’un an, afin de procéder à des tests. Malheureusement, comme vous l’avez si bien constaté, certains concurrents n’ayant pas été concernés par cette liste, ont usé de tous les moyens de communication existant pour diffuser des mensonges, pas seulement sur notre produit, mais sur l’ensemble des produits figurant sur la liste. Ce qui a causé d’énormes dégâts commerciaux par la peur que ces actes ont provoqué dans l’esprit des consommateurs. Par exemple, tous les antipaludiques combinés vendus sur le marché portent un dénominateur commun, l’Artésunate ou l’Artéméther. La différence se situe au niveau de la deuxième molécule associée. Toutes ces combinaisons aussi bien que la nôtre, sont enregistrées suivant les mêmes normes de sélection, donc, je ne vois pas pourquoi incriminer dangereusement quelques-unes au profit d’autres sans approfondir les recherches. Si vous trouvez la réponse, vous saurez à qui profite tout ce bruit et ces fausses informations qui circulent ça et là.

LP: Dans un milieu aussi sensible que le vôtre, quelles ont pu être les répercussions de telles affirmations sur vous?
MO: Avant la diffusion de ces mensonges sur tous les produits figurant sur la liste en question, le Co-arinate, spécialité de Dafra Pharma, était l’antipaludique le plus vendu en Côte d’Ivoire avec environ 60 000 boîtes par mois et pendant plusieurs années. En tenant compte de l’importance de la population de notre pays, les dégâts seraient inestimables, si les produits cités en objet étaient nocifs comme le font croire ceux qui racontent les mensonges. Ceci, juste pour vous faire comprendre que la baisse de notre chiffre d’affaires à cause de la diffusion de cette fausse information, est la triste conséquence de ces mensonges sur notre vaillante population qui a bénéficié des années durant, des qualités scientifiques du Co-arinate et même des autres produits.

LP: Que diriez-vous pour rassurer vos clients et la population, après cette ‘’tempête’’?
MO: Après un an d’investigation, le ministère de la Santé a remis l’ensemble des produits sur le marché, en rassurant les prescripteurs et la population, de leur innocuité en cas de respect de la bonne posologie, recommandation également valable pour tous les produits pharmaceutiques vendus sur le marché. Je conclus en rappelant que le Co-arinate est vendu dans presque tous les pays Africains et nous n’avons jamais enregistré une quelconque plainte. Le comité scientifique mis en place par le ministère de la Santé a bien fait son travail et les résultats de leurs investigations ont permis de rassurer les populations et de ramener l’ensemble des produits sur le marché avec des recommandations de bonnes utilisations par les prescripteurs. C’est pourquoi, je me félicite de cette décision qui n’est que justice. Aussi, je profite de l’occasion que vous me donnez pour interpeller ceux qui racontent les mensonges et qui effraient nos populations, à avoir un peu plus de retenue. Mon dernier mot s’adresse aux patients qui ont aimé et adopté le Co-arinate pour les rassurer de la qualité et de la tolérance exceptionnelle de notre combinaison thérapeutique, antipaludique, le Co-arinate, indiqué et prescrit pour le paludisme simple. Ainsi, au nom de l’ensemble du personnel de Dafra Pharma, nous présentons nos excuses à tous et à toutes, pour le désagrément causé par les articles parus dans la presse, par SMS et sur le net. Le retour du Co-arinate, sur le marché, est une réalité.

Interview réalisée par Yves-M. ABIET
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