Dans son énième rapport rendu public, vendredi dernier, International crisis group (Icg) suggère un certain nombre d’actions en vue d’améliorer davantage, de la situation sécuritaire et politique en Côte d’Ivoire.
« En dépit d’une nette amélioration, la situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire reste fragile », fait d’emblée observer International crisis group (Icg), dans ce rapport. Le groupe préconise la prévention de toute dégradation de cette précarité et en appelle à l’appui franc des partenaires étrangers et pays-amis. « La communauté internationale doit continuer à soutenir politiquement et financièrement le gouvernement ivoirien dans ses efforts de stabilisation politique et économique », plaide à cet effet l’Icg. Lequel dit avant tout espérer que la paix sociale soit consolidée. Cet acquis doit être conservé, selon lui, dans différents domaines de la vie. Au plan de la défense et de la sécurité, il suggère que le chef de l’Etat entreprenne une innovation. « Le président Ouattara doit faire de la réforme des forces de défense et de sécurité sa priorité et ne déléguer à personne d’autre l’édification des préalables à cette tâche essentielle ». L’enjeu ici est, selon l’Icg, que les anciens membres des Forces nouvelles (FN) et ceux ayant servi le régime sortant cohabitent harmonieusement. Ceci peut réussir par l’élaboration d’ « un plan global de refonte de la nouvelle armée avec des objectifs de court, moyen et long termes ». L’achèvement du programme de réinsertion retient son attention. A ce chapitre, l’Icg inscrit le renforcement de l’aide de la communauté internationale. « Les partenaires extérieurs de la Côte d’Ivoire, notamment l’Opération des Nations Unies (Onuci) doivent jouer un rôle crucial d’assistance au programme de désarmement, démobilisation, réintégration (Ddr) et à la réforme du secteur de la sécurité (Rss) », souligne-t-il, appelant à la consolidation des acquis. Pour ce faire, il dit attendre de l’Exécutif qu’il sensibilise les jeunes à risque. « Le président de la République doit jouer un rôle plus actif dans le règlement des questions de sécurité. Il doit en particulier s’adresser publiquement à tous les combattants civils qui se sont battus pour faire respecter son droit légitime à exercer ses fonctions actuelles et les appeler solennellement à déposer les armes et à rejoindre la vie civile », mentionne le rapport, disponible sur la toile. Outre l’effort supplémentaire d’assistance à la police et à la gendarmerie qu’il demande à la France, l’Icg exhorte l’Union européenne à mettre en place « un programme de soutien technique et financier au renforcement des forces de police ». La sous-région est aussi interpellée : « La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine (Ua) doivent également encourager le président Ouattara à s’engager personnellement dans la RSS et apporter leur soutien politique aux orientations stratégiques de cette réforme ».
Bidi Ignace
« En dépit d’une nette amélioration, la situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire reste fragile », fait d’emblée observer International crisis group (Icg), dans ce rapport. Le groupe préconise la prévention de toute dégradation de cette précarité et en appelle à l’appui franc des partenaires étrangers et pays-amis. « La communauté internationale doit continuer à soutenir politiquement et financièrement le gouvernement ivoirien dans ses efforts de stabilisation politique et économique », plaide à cet effet l’Icg. Lequel dit avant tout espérer que la paix sociale soit consolidée. Cet acquis doit être conservé, selon lui, dans différents domaines de la vie. Au plan de la défense et de la sécurité, il suggère que le chef de l’Etat entreprenne une innovation. « Le président Ouattara doit faire de la réforme des forces de défense et de sécurité sa priorité et ne déléguer à personne d’autre l’édification des préalables à cette tâche essentielle ». L’enjeu ici est, selon l’Icg, que les anciens membres des Forces nouvelles (FN) et ceux ayant servi le régime sortant cohabitent harmonieusement. Ceci peut réussir par l’élaboration d’ « un plan global de refonte de la nouvelle armée avec des objectifs de court, moyen et long termes ». L’achèvement du programme de réinsertion retient son attention. A ce chapitre, l’Icg inscrit le renforcement de l’aide de la communauté internationale. « Les partenaires extérieurs de la Côte d’Ivoire, notamment l’Opération des Nations Unies (Onuci) doivent jouer un rôle crucial d’assistance au programme de désarmement, démobilisation, réintégration (Ddr) et à la réforme du secteur de la sécurité (Rss) », souligne-t-il, appelant à la consolidation des acquis. Pour ce faire, il dit attendre de l’Exécutif qu’il sensibilise les jeunes à risque. « Le président de la République doit jouer un rôle plus actif dans le règlement des questions de sécurité. Il doit en particulier s’adresser publiquement à tous les combattants civils qui se sont battus pour faire respecter son droit légitime à exercer ses fonctions actuelles et les appeler solennellement à déposer les armes et à rejoindre la vie civile », mentionne le rapport, disponible sur la toile. Outre l’effort supplémentaire d’assistance à la police et à la gendarmerie qu’il demande à la France, l’Icg exhorte l’Union européenne à mettre en place « un programme de soutien technique et financier au renforcement des forces de police ». La sous-région est aussi interpellée : « La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine (Ua) doivent également encourager le président Ouattara à s’engager personnellement dans la RSS et apporter leur soutien politique aux orientations stratégiques de cette réforme ».
Bidi Ignace