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Santé Publié le mardi 20 décembre 2011 | Le Mandat

Formations et centres de santé communautaires/Les agents réclament huit mois d’arriérés de salaire

Plus d’une trentaine de Formations sanitaires urbaines à base communautaire(Fsucom) et environ une centaine de centres de santé urbaine communautaire(Csucom) vont bientôt rentrer en grève. Et pour cause, huit mois d’arriérés de salaire sont réclamés par les employés. L’information est de source proche d’une personnalité de ces structures. Selon notre interlocuteur qui sortait d’une rencontre secrète tenue à cet effet, le retard dans le paiement de ces travailleurs est dû au fait que l’Etat, à travers le ministère de la Santé, « n’a versé aux employés de ces deux structures aucune redevance depuis le 15 avril 2011». Pire, plusieurs courriers adressés à la tutelle et au ministère de l’Economie et des Finances « pour la régularisation de la redevance sont restés sans suite ». D’où l’observation de cette grève. En effet, c’est par arrêté interministériel signé des ministres de la Santé et de l’Economie et des Finances qu’il a été décidé que toutes les structures publiques, parapubliques et communautaires prodiguent des consultations et soins gratuits aux malades. En retour, toujours selon cet arrêté, chaque mois, chaque structure adresse la facture de sa redevance au directeur des affaires administratives et financières (Daaf) du ministère de la Santé qui le fait payer au Trésor. Malheureusement, depuis le 15 avril 2011, date à laquelle les soins gratuits ont été officialisés, « ce n’est qu’en juillet 2011 et novembre de la même année que quelques agents ont reçu des primes, en lieu et place de la totalité de leurs salaires ». Du coup, les employés sont menacés d’expulsion de leur maison d’habitation, confrontés à la scolarisation de leurs enfants etc. Concernant les structures qui ne fonctionnent qu’avec les prestations liées aux consultations (payantes), il se pose des problèmes liés au paiement des factures d’électricité et d’eau. Une situation qui risque de mettre à mal les populations, déjà éprouvées par la crise postélectorale, si la mesure de grève venait à prendre effectivement effet.
SERIBA KONE
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