Un atelier de réflexion est organisé depuis le samedi 17 décembre 2011 au cabinet de Mme Kouadio Kra Rosalie, doyenne d’âge de la médecine traditionnelle de la commune d’Abobo, autour du thème : «Peut-on vendre la médecine africaine à travers la Côte d’Ivoire ?». Mme Kouadio Kra, conférencière du jour, a présenté la médecine traditionnelle comme une entité organisée par l’Etat.
D’où la création du Programme national de la promotion de la médecine traditionnelle par arrêté N° 72/MDCS/ CAB du 19 septembre 2002. Elle a indiqué qu’après avoir été longtemps réprimée par le colonisateur, la médecine et la pharmacopée traditionnelles reviennent dans la conscience des autorités sanitaires des différents pays africains à la faveur des recommandations de l’OMS. Mme Kouadio Kra a souligné, lors de cet atelier, que la médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire est devenue une composante de la politique sanitaire depuis 1996.
Cette volonté politique a été soutenue par la mise en place d’un cadre législatif sur cette science au cours de l’atelier de consensus sur la politique d’intégration de ladite médecine dans le système sanitaire ivoirien les 7 et 8 octobre 1996. Au cours dudit atelier, trois projets de lois portant sur l’autorisation de l’exercice, la création d’une organisation nationale et l’institution d’un code de bonne conduite avaient été adoptés. La conférencière a invité tous les tradipraticiens à œuvrer pour rendre effective l’intégration de leur profession dans le système universel de santé. Il s’agira d’assurer la disponibilité de la matière avec des coûts réduits pour des soins de qualité, a-t-elle précisé.
OG
D’où la création du Programme national de la promotion de la médecine traditionnelle par arrêté N° 72/MDCS/ CAB du 19 septembre 2002. Elle a indiqué qu’après avoir été longtemps réprimée par le colonisateur, la médecine et la pharmacopée traditionnelles reviennent dans la conscience des autorités sanitaires des différents pays africains à la faveur des recommandations de l’OMS. Mme Kouadio Kra a souligné, lors de cet atelier, que la médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire est devenue une composante de la politique sanitaire depuis 1996.
Cette volonté politique a été soutenue par la mise en place d’un cadre législatif sur cette science au cours de l’atelier de consensus sur la politique d’intégration de ladite médecine dans le système sanitaire ivoirien les 7 et 8 octobre 1996. Au cours dudit atelier, trois projets de lois portant sur l’autorisation de l’exercice, la création d’une organisation nationale et l’institution d’un code de bonne conduite avaient été adoptés. La conférencière a invité tous les tradipraticiens à œuvrer pour rendre effective l’intégration de leur profession dans le système universel de santé. Il s’agira d’assurer la disponibilité de la matière avec des coûts réduits pour des soins de qualité, a-t-elle précisé.
OG