Après les récents événements de Vavoua qui ont occasionné la mort de six personnes, le président Ouattara a convoqué hier une réunion d’urgence avec les grands commandements de l’armée, de la gendarmerie et de la police. Alassane Ouattara et les généraux ont pris des mesures vigoureuses pour traquer les brebis galeuses des Frci afin de mettre un terme au désordre rampant dans l’armée.
Le président de la République, chef suprême des armées, n’est pas content. Après les affrontements de Vavoua entre éléments Frci et les populations, qui ont fait six morts, le chef de l’Etat a convoqué hier, au palais présidentiel du Plateau, une réunion d’urgence avec les patrons de l’armée et de la police. Tous étaient là : le chef d’état-major général des Frci, le général de division Soumaïla Bakayoko, le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Gervais Kouakou Kouassi, le Directeur général de la police nationale, le contrôleur général Brédou M’Bia et le général de division Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président de la République. Outre ces officiers généraux, l’on notait également la présence du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et de Koffi Koffi Paul, ministre délégué à la Défense. Au sortir de cette réunion de crise, c’est le dernier cité qui a livré à la presse le contenu de cette rencontre au sommet. Koffi Koffi Paul a indiqué que le président de la République a donné des instructions fermes à la haute hiérarchie militaire pour que dans 48H soit mis fin au rodéo auquel s’adonnent les éléments des Frci dans les quartiers d’Abidjan et dans les villes de l’intérieur du pays. « Le président de la République a déploré de la façon la plus vigoureuse ce qui s’est passé à Vavoua. Il a condamné l’acte posé par les éléments Frci qui, en définitive, nous avons constaté, ne sont pas des éléments immatriculés au sein de l’armée. Ce sont des jeunes associés qui ont bafoué la discipline militaire, qui se sont rendus coupables d’exactions. Le chef de l’Etat a pris des mesures immédiates à savoir que les sept éléments qui ont été mis aux arrêts seront poursuivis conformément au code de la discipline militaire. Ensuite, il a demandé que les généraux fassent remonter, rapidement, dans leurs régions d’origine, tous les chefs qui ont été affectés au moment de la bataille d’Abidjan. Qu’ils rejoignent leurs unités de base et aussi qu’ils puissent encadrer les hommes sur le terrain et procéder à leur désarmement avant d’éventuels regroupements », a indiqué Koffi Koffi Paul avant d’ajouter qu’une police militaire sera mise sur pied pour traquer ces éléments zélés et incontrôlés. « La deuxième mesure qui a été prise par le président de la République, c’est de mettre très rapidement en place une police militaire. Cette police militaire aura pour rôle d’inspecter dans les rues, de traquer, au vrai sens du terme, tous ces jeunes soldats qui font le rodéo dans la ville et qui se promènent en véhicules estampillés Frci où à moto. Le chef de l’Etat a donné 48 h pour que ces véhicules ne circulent plus dans nos rues. Tous ceux qui seront pris seront traduits devant les tribunaux militaires », a ajouté le ministre délégué à la Défense. Au-delà de ces mesures vigoureuses, Alassane Ouattara a demandé, et ce de façon expresse, le désarmement immédiat et sans condition des jeunes qui continuent de détenir des armes sans autorisation et qui en usent de façon abusive. Le chef de l’Etat a même menacé certains chefs militaires qui, pour lui, seront responsables de tout manquement de leurs éléments. « Le président de la République a demandé que, très rapidement, un dispositif soit mis en place pour les désarmer avant une procédure d’intégration qui permettra leur prise en charge définitive. Il a demandé que tous ces hommes soient condamnés fermement. Il tient responsable les chefs militaires qui, en plus du fait que les ministres sont responsables de leurs départements, sont responsables de leurs hommes sur le terrain », a ajouté Koffi Koffi Paul.
Kra Bernard
Le président de la République, chef suprême des armées, n’est pas content. Après les affrontements de Vavoua entre éléments Frci et les populations, qui ont fait six morts, le chef de l’Etat a convoqué hier, au palais présidentiel du Plateau, une réunion d’urgence avec les patrons de l’armée et de la police. Tous étaient là : le chef d’état-major général des Frci, le général de division Soumaïla Bakayoko, le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de brigade Gervais Kouakou Kouassi, le Directeur général de la police nationale, le contrôleur général Brédou M’Bia et le général de division Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président de la République. Outre ces officiers généraux, l’on notait également la présence du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et de Koffi Koffi Paul, ministre délégué à la Défense. Au sortir de cette réunion de crise, c’est le dernier cité qui a livré à la presse le contenu de cette rencontre au sommet. Koffi Koffi Paul a indiqué que le président de la République a donné des instructions fermes à la haute hiérarchie militaire pour que dans 48H soit mis fin au rodéo auquel s’adonnent les éléments des Frci dans les quartiers d’Abidjan et dans les villes de l’intérieur du pays. « Le président de la République a déploré de la façon la plus vigoureuse ce qui s’est passé à Vavoua. Il a condamné l’acte posé par les éléments Frci qui, en définitive, nous avons constaté, ne sont pas des éléments immatriculés au sein de l’armée. Ce sont des jeunes associés qui ont bafoué la discipline militaire, qui se sont rendus coupables d’exactions. Le chef de l’Etat a pris des mesures immédiates à savoir que les sept éléments qui ont été mis aux arrêts seront poursuivis conformément au code de la discipline militaire. Ensuite, il a demandé que les généraux fassent remonter, rapidement, dans leurs régions d’origine, tous les chefs qui ont été affectés au moment de la bataille d’Abidjan. Qu’ils rejoignent leurs unités de base et aussi qu’ils puissent encadrer les hommes sur le terrain et procéder à leur désarmement avant d’éventuels regroupements », a indiqué Koffi Koffi Paul avant d’ajouter qu’une police militaire sera mise sur pied pour traquer ces éléments zélés et incontrôlés. « La deuxième mesure qui a été prise par le président de la République, c’est de mettre très rapidement en place une police militaire. Cette police militaire aura pour rôle d’inspecter dans les rues, de traquer, au vrai sens du terme, tous ces jeunes soldats qui font le rodéo dans la ville et qui se promènent en véhicules estampillés Frci où à moto. Le chef de l’Etat a donné 48 h pour que ces véhicules ne circulent plus dans nos rues. Tous ceux qui seront pris seront traduits devant les tribunaux militaires », a ajouté le ministre délégué à la Défense. Au-delà de ces mesures vigoureuses, Alassane Ouattara a demandé, et ce de façon expresse, le désarmement immédiat et sans condition des jeunes qui continuent de détenir des armes sans autorisation et qui en usent de façon abusive. Le chef de l’Etat a même menacé certains chefs militaires qui, pour lui, seront responsables de tout manquement de leurs éléments. « Le président de la République a demandé que, très rapidement, un dispositif soit mis en place pour les désarmer avant une procédure d’intégration qui permettra leur prise en charge définitive. Il a demandé que tous ces hommes soient condamnés fermement. Il tient responsable les chefs militaires qui, en plus du fait que les ministres sont responsables de leurs départements, sont responsables de leurs hommes sur le terrain », a ajouté Koffi Koffi Paul.
Kra Bernard