Le procureur militaire, Ange Kessi, a fait, hier, le point des militaires mis aux arrêts. Il en a profité pour prévenir les soldats que les dérapages ne seront plus tolérés.
Encore une mise en garde aux militaires contre leurs écarts de comportement. Après la sévère interpellation du président de la République, Alassane Ouattara, lundi, ce fut, hier, le tour du procureur militaire, Ange Kessi, d’appeler les soldats à la stricte discipline. Mieux, la conférence de presse qu’il a prononcée dans ses bureaux sis au Plateau, lui a permis de dire qu’il va désormais sévir. « Le tribunal militaire va sévir et ne tolérera plus aucun dérapage », a-t-il prévenu. « Nous ne pouvons plus accepter que des groupes minoritaires narguent les chefs et humilient leur autorité donnant l’impression qu’on leur a délivré un brevet d’impunité à l’usage de quoi ils s’adonnent à toutes les violations de l’éthique militaire : de la simple violence et voies de fait aux assassinats en passant par les perquisitions illégales », a-t-il sonné la fin de la récréation. « Les autorités militaires, a-t-il poursuivi, tiennent à instaurer la confiance entre l’armée et son peuple car sans l’adhésion du peuple, aucune victoire de l’armée n’est possible. La justice, elle, tient à l’application des lois dans toute sa rigueur et de toute sa vigueur. Quiconque commet des fautes prévues et punies par la loi sera arrêté et cité devant le tribunal et jugé conformément à la loi ». Il a confié que trente-cinq éléments ont été arrêtés pour s’être rendus coupables de faits graves dont trois pour vols et racket et douze pour meurtre. Il a regretté que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) se rendent coupables de débordements après le formidable travail qu’elles ont abattu et qui a été apprécié par la population. « Ne gâtez pas votre nom », a-t-il conseillé. Ange Kessi a informé que les patrouilles, les perquisitions, l’ouverture du feu, le port d’armes (même pour des soldats) obéissent à une réglementation. Le commissaire du gouvernement a informé que pour bénéficier d’une garde rapprochée, il faut une autorisation préalable de l’état-major ou du commandant supérieur de la gendarmerie ou encore du ministre de l’Intérieur pour la police. Il a confié qu’il est entré en contact avec la hiérarchie des forces républicaines (il compte en faire de même avec la gendarmerie et le ministère) pour avoir la liste des personnes autorisées à avoir une garde rapprochée. Après, a-t-il averti, tous les militaires qui suivront une personnalité sans cette permission seront sanctionnés. L’intervenant prévoit de former en droit les militaires afin qu’ils sachent mieux leurs droits mais surtout leurs devoirs. Il a soutenu que les premiers procès liés à la crise postélectorale débuteront le 8 janvier prochain.
Bamba K. Inza
Encore une mise en garde aux militaires contre leurs écarts de comportement. Après la sévère interpellation du président de la République, Alassane Ouattara, lundi, ce fut, hier, le tour du procureur militaire, Ange Kessi, d’appeler les soldats à la stricte discipline. Mieux, la conférence de presse qu’il a prononcée dans ses bureaux sis au Plateau, lui a permis de dire qu’il va désormais sévir. « Le tribunal militaire va sévir et ne tolérera plus aucun dérapage », a-t-il prévenu. « Nous ne pouvons plus accepter que des groupes minoritaires narguent les chefs et humilient leur autorité donnant l’impression qu’on leur a délivré un brevet d’impunité à l’usage de quoi ils s’adonnent à toutes les violations de l’éthique militaire : de la simple violence et voies de fait aux assassinats en passant par les perquisitions illégales », a-t-il sonné la fin de la récréation. « Les autorités militaires, a-t-il poursuivi, tiennent à instaurer la confiance entre l’armée et son peuple car sans l’adhésion du peuple, aucune victoire de l’armée n’est possible. La justice, elle, tient à l’application des lois dans toute sa rigueur et de toute sa vigueur. Quiconque commet des fautes prévues et punies par la loi sera arrêté et cité devant le tribunal et jugé conformément à la loi ». Il a confié que trente-cinq éléments ont été arrêtés pour s’être rendus coupables de faits graves dont trois pour vols et racket et douze pour meurtre. Il a regretté que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) se rendent coupables de débordements après le formidable travail qu’elles ont abattu et qui a été apprécié par la population. « Ne gâtez pas votre nom », a-t-il conseillé. Ange Kessi a informé que les patrouilles, les perquisitions, l’ouverture du feu, le port d’armes (même pour des soldats) obéissent à une réglementation. Le commissaire du gouvernement a informé que pour bénéficier d’une garde rapprochée, il faut une autorisation préalable de l’état-major ou du commandant supérieur de la gendarmerie ou encore du ministre de l’Intérieur pour la police. Il a confié qu’il est entré en contact avec la hiérarchie des forces républicaines (il compte en faire de même avec la gendarmerie et le ministère) pour avoir la liste des personnes autorisées à avoir une garde rapprochée. Après, a-t-il averti, tous les militaires qui suivront une personnalité sans cette permission seront sanctionnés. L’intervenant prévoit de former en droit les militaires afin qu’ils sachent mieux leurs droits mais surtout leurs devoirs. Il a soutenu que les premiers procès liés à la crise postélectorale débuteront le 8 janvier prochain.
Bamba K. Inza