Après sa large victoire aux récentes législatives (127 sièges sur 254), le Rassemblement des républicains à travers son secrétaire général par intérim ne cache pas sa grande satisfaction. En attendant la reprise des activités au parlement, Amadou Soumahoro annonce déjà que le groupe parlementaire RDR sera sans compromis.
Etes-vous satisfait du score réalisé par le Rdr aux législatives du 11 décembre ?
Oui, je suis, à l’image de tous mes camarades du parti, satisfait, heureux du score que le Rassemblement des républicains (Rdr) a réalisé aux dernières élections législatives. Je suis d’autant plus satisfait que lorsque vous parcourez l’itinéraire du Rdr, vous verrez qu’il est émaillé d’obstacles de toutes sortes. Et malgré ces larmes, malgré toutes ces entraves, nos militants ne se sont pas découragés. Nos militants n’ont cédé à aucune compromission et se sont battus pour faire du président du parti, le président de la République. Mais aussi, comme ils l’ont promis au chef de l’Etat, ils viennent de lui donner la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Voyez-vous, quel chef de parti ne serait pas heureux d’un tel résultat ?
Certains soutiennent que ce trajet est dû au fait que le Fpi n’était pas présent à ce scrutin...
Ce n’est pas vrai… Nous pensons que ceux qui soutiennent cette thèse sont des gens qui ne savent pas lire l’histoire électorale de notre pays. Prenez simplement le taux de participation. S’il est vrai que le retrait du Fpi à ces élections justifiait la victoire du Rdr, le taux de participation devait le démontrer. Comme vous le savez, le taux de participation que nous avons enregistré lors de ces dernières élections est supérieur au taux de participation des mêmes législatives en 2001. Et l’ex-président Laurent Gbagbo lui-même en son temps, si j’ai bonne mémoire, avait été élu avec un taux de participation d’environ 37%. Alors, je ne vois pas comment on peut expliquer le poids du Fpi dans cette affaire quand on sait que malgré son retrait, le taux de participation n’a pas changé. Et ce taux avoisine les taux consacrés à travers le monde.
Quelle sera la suite des relations entre le Rdr et ses alliés, notamment le Pdci, maintenant que vous avez la majorité ?
Excellentes ! Pour la simple raison que nous pensons au Rdr qu’un Pdci fort est au service d’un Rhdp fort. Un Rdr fort ne peut être au service que d’un Rhdp fort. Il en est de même pour l’Udpci et pour le Mfa. Le président de la République, Alassane Ouattara, avait dit lors d’un de nos meetings au palais des sports de Treichville, qu’il faudrait que chaque parti développe une politique telle qu’il continue de connaître un développement certain dans la mesure où un des membres de l’alliance ne peut que fortifier l’alliance. Donc, nos rapports avec les autres de l’alliance ne seront que des rapports au beau fixe parce que comme nous l’avons dit à notre secrétariat général, le Rdr s’inscrit résolument dans le Rhdp. Le Rdr apportera tout ce qu’il faut pour que le Rhdp soit un parti à l’intérieur duquel les Ivoiriens pourront puiser leurs inspirations. Là-dessus, nous n’avons aucune tergiversations à faire, ni aucun complexe.
Quel sera le prochain défi du Rdr après avoir brillé aux législatives ?
Les prochains défis du Rdr seront les futures échéances électorales : les municipales et les régionales. C’est ça aussi la vie des partis politiques : relever les défis électoraux. Et le deuxième défi, sinon le défi de grande importance sera le soutien résolument ferme au président de la République et au gouvernement. Et là-dessus, le groupe parlementaire que nous allons constituer sera sans compromis…
Que pensez-vous des dénonciations de fraudes des candidats malheureux ?
Nous pensons que ce sont des manifestations de candidats qui sont de mauvais perdants. Vous savez, ces élections ont été les plus transparentes. Ces élections ont été crédibles et vous l’avez constaté, elles n’ont pas connu de violences comme nous l’avions connu lors des élections présidentielles. Je peux vous dire que ces plaintes ou ces requêtes au Conseil constitutionnel, à mon avis, sont parfois des manifestations de récriminations de mauvais perdants. Mais en tout état de cause, le Rdr fait confiance au Conseil constitutionnel. Il examinera ces requêtes et dira le droit.
Le Pdci semble impatient de récupérer la Primature, qui lui aurait été promise par le président Ouattara...
Je pense qu’il faut faire confiance au président de la République. Il est à même et le seul à pouvoir situer les enjeux. Il a fait cette promesse avant les élections mais personne n’avait prévu une sortie aussi agitée… Au sortir de cette crise électorale, il n’y avait pas une personnalité mieux indiquée que le Premier ministre, Soro Guillaume, pour conduire les actions du gouvernement. Et d’ailleurs, nous avons vu le travail considérable, l’immense besogne qu’accomplit le Premier ministre à la tête du gouvernement. Aussi bien sur le plan de la sécurité que sur le plan du bien-être rural.
Soyez plus explicite…
Au plan sécuritaire, je ne voyais pas une personnalité qui pouvait faire face aux difficultés des Ivoiriens lorsque nous sommes sortis de la crise électorale en avril. Le président de la République, en choisissant le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, savait très bien que c’était l’homme qu’il fallait à ce poste. Et je pense qu’il faut lui faire confiance. Le président Alassane Ouattara est à même, au lendemain de ces élections législatives, de dire qui a le meilleur profil pour conduire l’action gouvernementale. Mais la seule chose que je peux vous dire est que le président de la République respectera sa parole. Qu’on lui laisse le temps de normaliser le pays, qu’on lui laisse le temps de remettre la Côte d’Ivoire sur ses deux pieds. Nous venons de très loin. Si nous nous précipitons, nous craignons d’être rattrapés par des vilains sentiments, de vilaines actions.
Après ces législatives, la présidence du parlement doit-elle revenir au Rdr ?
Oui, logiquement ! S’il est vrai que ce sont les parlementaires qui doivent élire leur président, logiquement, la présidence doit revenir au Rassemblement des républicains. Personne ne montre son village de la main gauche, cependant, nous nous en remettons au chef de l’Etat. Son choix sera celui du Rassemblement des républicains.
A quand votre confirmation au poste de secrétaire général ? (Sourire). Je pense que cette question-là, je vous inviterai à la poser au président de la République, au président du parti, qui a la compétence de nommer le secrétaire général du Rdr. C’est lui seul qui peut répondre à cette question mais en ce qui me concerne, je suis un militant et je suis un responsable de parti. Je continue d’être à la tâche, au service de la cause du parti, au service du Rdr.
Quand est-ce que le président Ouattara démissionnera-t-il de son poste de président du Rdr ?
Là encore, c’est lui qui peut répondre à cette préoccupation. En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout pressé qu’il en soit ainsi. Nous ne sommes pas du tout pressés de voir le président démissionner de son poste de président du Rdr. Etant entendu que le parti se porte bien .... Le Rdr restera bien soudé sous son autorité, sous son inspiration. Je voudrais dire ici que tout ce que nous faisons au Rdr, nous le faisons en nous inspirant de l’action du président quand il était à la tête de ce parti. Un homme confiant, un grand organisateur, un vrai coordonnateur. Un homme aussi plein d’initiatives et d’innovations et je crois que c’est ce que nous essayons d’imiter. Au Rdr, nous ne sommes pas pressés de voir le président Ouattara démissionner. Nous souhaitons d’ailleurs qu’il continue. Il est le chef de l’Etat, aujourd’hui. Il est au-dessus des partis certes, mais il ne nous prive pas de ses conseils.
Le président Alassane Ouattara a pris des mesures vigoureuses à l’encontre des éléments incontrôlés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Quelle est la position du Rdr par rapport à cette décision?
La position du Rdr est sans ambages. C’est un soutien sans faille au président de la République. C’est un appui certain à cette action-là. Je crois que, là-dessus, notre raison d’être aujourd’hui, est de soutenir le président dans la tâche immensément difficile qu’il a à la tête du pays. Ces mesures salutaires ne pourront que contribuer au renforcement de la sécurité de la nation et au renforcement de la sécurité des biens et des personnes. Toutes choses auxquelles, aujourd’hui, aspirent les Ivoiriens après dix années d’une féroce crise.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé, collaboration S.T.C. (stagiaire)
Etes-vous satisfait du score réalisé par le Rdr aux législatives du 11 décembre ?
Oui, je suis, à l’image de tous mes camarades du parti, satisfait, heureux du score que le Rassemblement des républicains (Rdr) a réalisé aux dernières élections législatives. Je suis d’autant plus satisfait que lorsque vous parcourez l’itinéraire du Rdr, vous verrez qu’il est émaillé d’obstacles de toutes sortes. Et malgré ces larmes, malgré toutes ces entraves, nos militants ne se sont pas découragés. Nos militants n’ont cédé à aucune compromission et se sont battus pour faire du président du parti, le président de la République. Mais aussi, comme ils l’ont promis au chef de l’Etat, ils viennent de lui donner la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Voyez-vous, quel chef de parti ne serait pas heureux d’un tel résultat ?
Certains soutiennent que ce trajet est dû au fait que le Fpi n’était pas présent à ce scrutin...
Ce n’est pas vrai… Nous pensons que ceux qui soutiennent cette thèse sont des gens qui ne savent pas lire l’histoire électorale de notre pays. Prenez simplement le taux de participation. S’il est vrai que le retrait du Fpi à ces élections justifiait la victoire du Rdr, le taux de participation devait le démontrer. Comme vous le savez, le taux de participation que nous avons enregistré lors de ces dernières élections est supérieur au taux de participation des mêmes législatives en 2001. Et l’ex-président Laurent Gbagbo lui-même en son temps, si j’ai bonne mémoire, avait été élu avec un taux de participation d’environ 37%. Alors, je ne vois pas comment on peut expliquer le poids du Fpi dans cette affaire quand on sait que malgré son retrait, le taux de participation n’a pas changé. Et ce taux avoisine les taux consacrés à travers le monde.
Quelle sera la suite des relations entre le Rdr et ses alliés, notamment le Pdci, maintenant que vous avez la majorité ?
Excellentes ! Pour la simple raison que nous pensons au Rdr qu’un Pdci fort est au service d’un Rhdp fort. Un Rdr fort ne peut être au service que d’un Rhdp fort. Il en est de même pour l’Udpci et pour le Mfa. Le président de la République, Alassane Ouattara, avait dit lors d’un de nos meetings au palais des sports de Treichville, qu’il faudrait que chaque parti développe une politique telle qu’il continue de connaître un développement certain dans la mesure où un des membres de l’alliance ne peut que fortifier l’alliance. Donc, nos rapports avec les autres de l’alliance ne seront que des rapports au beau fixe parce que comme nous l’avons dit à notre secrétariat général, le Rdr s’inscrit résolument dans le Rhdp. Le Rdr apportera tout ce qu’il faut pour que le Rhdp soit un parti à l’intérieur duquel les Ivoiriens pourront puiser leurs inspirations. Là-dessus, nous n’avons aucune tergiversations à faire, ni aucun complexe.
Quel sera le prochain défi du Rdr après avoir brillé aux législatives ?
Les prochains défis du Rdr seront les futures échéances électorales : les municipales et les régionales. C’est ça aussi la vie des partis politiques : relever les défis électoraux. Et le deuxième défi, sinon le défi de grande importance sera le soutien résolument ferme au président de la République et au gouvernement. Et là-dessus, le groupe parlementaire que nous allons constituer sera sans compromis…
Que pensez-vous des dénonciations de fraudes des candidats malheureux ?
Nous pensons que ce sont des manifestations de candidats qui sont de mauvais perdants. Vous savez, ces élections ont été les plus transparentes. Ces élections ont été crédibles et vous l’avez constaté, elles n’ont pas connu de violences comme nous l’avions connu lors des élections présidentielles. Je peux vous dire que ces plaintes ou ces requêtes au Conseil constitutionnel, à mon avis, sont parfois des manifestations de récriminations de mauvais perdants. Mais en tout état de cause, le Rdr fait confiance au Conseil constitutionnel. Il examinera ces requêtes et dira le droit.
Le Pdci semble impatient de récupérer la Primature, qui lui aurait été promise par le président Ouattara...
Je pense qu’il faut faire confiance au président de la République. Il est à même et le seul à pouvoir situer les enjeux. Il a fait cette promesse avant les élections mais personne n’avait prévu une sortie aussi agitée… Au sortir de cette crise électorale, il n’y avait pas une personnalité mieux indiquée que le Premier ministre, Soro Guillaume, pour conduire les actions du gouvernement. Et d’ailleurs, nous avons vu le travail considérable, l’immense besogne qu’accomplit le Premier ministre à la tête du gouvernement. Aussi bien sur le plan de la sécurité que sur le plan du bien-être rural.
Soyez plus explicite…
Au plan sécuritaire, je ne voyais pas une personnalité qui pouvait faire face aux difficultés des Ivoiriens lorsque nous sommes sortis de la crise électorale en avril. Le président de la République, en choisissant le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, savait très bien que c’était l’homme qu’il fallait à ce poste. Et je pense qu’il faut lui faire confiance. Le président Alassane Ouattara est à même, au lendemain de ces élections législatives, de dire qui a le meilleur profil pour conduire l’action gouvernementale. Mais la seule chose que je peux vous dire est que le président de la République respectera sa parole. Qu’on lui laisse le temps de normaliser le pays, qu’on lui laisse le temps de remettre la Côte d’Ivoire sur ses deux pieds. Nous venons de très loin. Si nous nous précipitons, nous craignons d’être rattrapés par des vilains sentiments, de vilaines actions.
Après ces législatives, la présidence du parlement doit-elle revenir au Rdr ?
Oui, logiquement ! S’il est vrai que ce sont les parlementaires qui doivent élire leur président, logiquement, la présidence doit revenir au Rassemblement des républicains. Personne ne montre son village de la main gauche, cependant, nous nous en remettons au chef de l’Etat. Son choix sera celui du Rassemblement des républicains.
A quand votre confirmation au poste de secrétaire général ? (Sourire). Je pense que cette question-là, je vous inviterai à la poser au président de la République, au président du parti, qui a la compétence de nommer le secrétaire général du Rdr. C’est lui seul qui peut répondre à cette question mais en ce qui me concerne, je suis un militant et je suis un responsable de parti. Je continue d’être à la tâche, au service de la cause du parti, au service du Rdr.
Quand est-ce que le président Ouattara démissionnera-t-il de son poste de président du Rdr ?
Là encore, c’est lui qui peut répondre à cette préoccupation. En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout pressé qu’il en soit ainsi. Nous ne sommes pas du tout pressés de voir le président démissionner de son poste de président du Rdr. Etant entendu que le parti se porte bien .... Le Rdr restera bien soudé sous son autorité, sous son inspiration. Je voudrais dire ici que tout ce que nous faisons au Rdr, nous le faisons en nous inspirant de l’action du président quand il était à la tête de ce parti. Un homme confiant, un grand organisateur, un vrai coordonnateur. Un homme aussi plein d’initiatives et d’innovations et je crois que c’est ce que nous essayons d’imiter. Au Rdr, nous ne sommes pas pressés de voir le président Ouattara démissionner. Nous souhaitons d’ailleurs qu’il continue. Il est le chef de l’Etat, aujourd’hui. Il est au-dessus des partis certes, mais il ne nous prive pas de ses conseils.
Le président Alassane Ouattara a pris des mesures vigoureuses à l’encontre des éléments incontrôlés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Quelle est la position du Rdr par rapport à cette décision?
La position du Rdr est sans ambages. C’est un soutien sans faille au président de la République. C’est un appui certain à cette action-là. Je crois que, là-dessus, notre raison d’être aujourd’hui, est de soutenir le président dans la tâche immensément difficile qu’il a à la tête du pays. Ces mesures salutaires ne pourront que contribuer au renforcement de la sécurité de la nation et au renforcement de la sécurité des biens et des personnes. Toutes choses auxquelles, aujourd’hui, aspirent les Ivoiriens après dix années d’une féroce crise.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé, collaboration S.T.C. (stagiaire)