Hier, une information publiée à la Une d'un quotidien de l'opposition nous apprenait que Niaprahio, dans la commune de Guibéroua, village natal de la star ivoirienne de football, Didier Drogba, a été incendié par des éléments des FRCI. Nous avons posé la question au téléphone à Mme Colette Pellaud Lakpé, tante maternelle du footballeur, originaire donc de ce village. Elle porte un démenti cinglant à cette information et condamne la manipulation.
Le Patriote: Vous êtes fille de Niaprahio. Ce village est également celui du célèbre footballeur Didier Drogba. La presse a rapporté qu’il a été attaqué lundi dernier par les FRCI. Que s'est-t-il passé exactement?
Colette Pellaud Lakpé : Cette information est fausse. Je suis allée au village le jeudi 8 décembre pour participer aux élections législatives. Au village, nous avions perdu une parente dont l'inhumation devrait avoir lieu le samedi 10 décembre. Nous avons organisé ses funérailles. Toute la nuit du samedi nous avons pleuré la défunte. Tous les cadres étaient là. Tout s'est bien passé. On a enterré la femme le samedi et les élections ont eu lieu dimanche 11 décembre. Il n'y a rien eu. Le lundi 12, rien ne s'est passé dans mon village. J'étais sur place et je dis que rien ne s'est passé dans mon village. Je suis sidérée par les mensonges du journal «Notre Voie ». Il a écrit et mis à sa Une que des maisons ont été brûlées et que des villageois seraient entrés en brousse. Tout cela est faux. J'ai quitté le village le mardi 13 décembre aux environs de midi. J'affirme que Niaprahio n'a été attaqué ni le 11 décembre ni à aucune autre date. Nimporte qui peut aller vérifier ces faits. “Notre Voie” continue de mentir. Il avait déjà écrit que la maison de Didier Drogba a été incendiée, ce qui était archifaux. J'estime que le père de Didier doit réagir quand ces énormités sortent. Ces journalistes s'acharnent sur Niaprahio parce que Didier est de là-bas. Ils veulent jouer sur la popularité de Didier pour renforcer leurs thèses nationalistes. Ils continuent de manipuler nos parents. Mais ils oublient que Didier a eu son bonheur à l'étranger. Parce que la France, ce n'est pas Niaprahio. Je dis aux menteurs de mettre fin à leurs manigances. Le père de Didier doit agir devant le fait que des gens mêlent le nom de son fils à des affaires dramatiques de surcroît imaginaires. Cela n'est pas fait pour rendre service à son fils.
LP : Est-ce que votre arbre de Noël malgré les rumeurs d'attaque tient pour la date du 24 décembre?
CPL : Je dis qu'il ne s'est rien passé à Niaprahio. La date du 24 décembre tient. La première dame nous a donné des cadeaux et nous allons les distribuer à plus de 800 enfants. Guibéroua est déjà en fête. On ne va pas célébrer que la mort. Le 7 décembre 2004, mes parents de Naprahio ont failli me tuer ainsi que mon mari et mes petits enfants, uniquement parce que je voulais donner des cadeaux aux enfants. Il faut que les temps changent. Ce qui était hier, ne l'est plus aujourd'hui. Ce sont mes parents, s'ils ne changent pas je serai obligée de montrer mon village avec ma main gauche. Dans la vie, on continue de faire ce qui a apporté le bonheur et non le contraire.
LP : Didier Drogba est ami au ministre de l'Intérieur. Est-ce que cela ne joue pas dans les rumeurs sur le village de Naprahio?
CPL : Cette amitié joue beaucoup. Certains individus pensent qu'ils sont amis à mon fils Hamed Bakayoko par l'intermédiaire de Didier Drogba, alors ils font ce qu'ils veulent. Ils continuent d'injurier le président Alassane Ouattara mais personne ne peut lever le petit doigt parce qu'ils disent qu'ils sont amis au ministre de l'Intérieur. Les FRCI sont crispés quand ils entrent à Niaprahio parce qu'on les menace avec le nom d'Hamed Bakayoko. Il faut que le ministre de l'Intérieur voie ce problème de près. L'on nous nargue dans le village. Il faut dire à mes parents d'arrêter d'injurier le président de la République. On continue d'être la risée de ceux qui nous ont combattus hier. On a vécu dans la terreur pendant 10 ans. Il faut que cela cesse. Ceux qui donnent ces fausses informations le font pour continuer à nous nuire comme ils le faisaient hier.
LP : Un appel à vos parents?
Ils ont fait du pouvoir de Laurent Gbagbo leur chose d'une façon négative. Aujourd'hui, Dieu a décidé autrement. Ils croient rendre service à Didier Drogba par leurs agissements. Non! Le peuple bété a besoin de quiétude. Nous sommes fatigués. Ils prennent le nom de Didier pour pousser les bété à la révolte. Le nouveau pouvoir veut la paix. Nous sommes fatigués d'être martyrisés. Il faut qu'ils arrêtent. Je souhaite que le père de Drogba réagisse et qu'il confirme qu'il ne s'est jamais rien passé à Naprahio.
Interview réalisée par Yves -M. ABIET
Le Patriote: Vous êtes fille de Niaprahio. Ce village est également celui du célèbre footballeur Didier Drogba. La presse a rapporté qu’il a été attaqué lundi dernier par les FRCI. Que s'est-t-il passé exactement?
Colette Pellaud Lakpé : Cette information est fausse. Je suis allée au village le jeudi 8 décembre pour participer aux élections législatives. Au village, nous avions perdu une parente dont l'inhumation devrait avoir lieu le samedi 10 décembre. Nous avons organisé ses funérailles. Toute la nuit du samedi nous avons pleuré la défunte. Tous les cadres étaient là. Tout s'est bien passé. On a enterré la femme le samedi et les élections ont eu lieu dimanche 11 décembre. Il n'y a rien eu. Le lundi 12, rien ne s'est passé dans mon village. J'étais sur place et je dis que rien ne s'est passé dans mon village. Je suis sidérée par les mensonges du journal «Notre Voie ». Il a écrit et mis à sa Une que des maisons ont été brûlées et que des villageois seraient entrés en brousse. Tout cela est faux. J'ai quitté le village le mardi 13 décembre aux environs de midi. J'affirme que Niaprahio n'a été attaqué ni le 11 décembre ni à aucune autre date. Nimporte qui peut aller vérifier ces faits. “Notre Voie” continue de mentir. Il avait déjà écrit que la maison de Didier Drogba a été incendiée, ce qui était archifaux. J'estime que le père de Didier doit réagir quand ces énormités sortent. Ces journalistes s'acharnent sur Niaprahio parce que Didier est de là-bas. Ils veulent jouer sur la popularité de Didier pour renforcer leurs thèses nationalistes. Ils continuent de manipuler nos parents. Mais ils oublient que Didier a eu son bonheur à l'étranger. Parce que la France, ce n'est pas Niaprahio. Je dis aux menteurs de mettre fin à leurs manigances. Le père de Didier doit agir devant le fait que des gens mêlent le nom de son fils à des affaires dramatiques de surcroît imaginaires. Cela n'est pas fait pour rendre service à son fils.
LP : Est-ce que votre arbre de Noël malgré les rumeurs d'attaque tient pour la date du 24 décembre?
CPL : Je dis qu'il ne s'est rien passé à Niaprahio. La date du 24 décembre tient. La première dame nous a donné des cadeaux et nous allons les distribuer à plus de 800 enfants. Guibéroua est déjà en fête. On ne va pas célébrer que la mort. Le 7 décembre 2004, mes parents de Naprahio ont failli me tuer ainsi que mon mari et mes petits enfants, uniquement parce que je voulais donner des cadeaux aux enfants. Il faut que les temps changent. Ce qui était hier, ne l'est plus aujourd'hui. Ce sont mes parents, s'ils ne changent pas je serai obligée de montrer mon village avec ma main gauche. Dans la vie, on continue de faire ce qui a apporté le bonheur et non le contraire.
LP : Didier Drogba est ami au ministre de l'Intérieur. Est-ce que cela ne joue pas dans les rumeurs sur le village de Naprahio?
CPL : Cette amitié joue beaucoup. Certains individus pensent qu'ils sont amis à mon fils Hamed Bakayoko par l'intermédiaire de Didier Drogba, alors ils font ce qu'ils veulent. Ils continuent d'injurier le président Alassane Ouattara mais personne ne peut lever le petit doigt parce qu'ils disent qu'ils sont amis au ministre de l'Intérieur. Les FRCI sont crispés quand ils entrent à Niaprahio parce qu'on les menace avec le nom d'Hamed Bakayoko. Il faut que le ministre de l'Intérieur voie ce problème de près. L'on nous nargue dans le village. Il faut dire à mes parents d'arrêter d'injurier le président de la République. On continue d'être la risée de ceux qui nous ont combattus hier. On a vécu dans la terreur pendant 10 ans. Il faut que cela cesse. Ceux qui donnent ces fausses informations le font pour continuer à nous nuire comme ils le faisaient hier.
LP : Un appel à vos parents?
Ils ont fait du pouvoir de Laurent Gbagbo leur chose d'une façon négative. Aujourd'hui, Dieu a décidé autrement. Ils croient rendre service à Didier Drogba par leurs agissements. Non! Le peuple bété a besoin de quiétude. Nous sommes fatigués. Ils prennent le nom de Didier pour pousser les bété à la révolte. Le nouveau pouvoir veut la paix. Nous sommes fatigués d'être martyrisés. Il faut qu'ils arrêtent. Je souhaite que le père de Drogba réagisse et qu'il confirme qu'il ne s'est jamais rien passé à Naprahio.
Interview réalisée par Yves -M. ABIET