Les exactions commises contre les populations par les hommes en armes, présentés comme les militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, et la tentative échouée de faire libérer provisoirement les derniers prisonniers politiques incarcérés au nord du pays, ont amené le Front populaire ivoirien (FPI) à réagir. Avant la conférence de presse du président par intérim de ce parti, Miaka Ouréto, ce vendredi, le Dr Augustin Guehoun, secrétaire national à la communication, a demandé aux nouveaux dirigeants de crédibiliser la justice ivoirienne. « Le FPI demande solennellement au Gouvernement de crédibiliser l’appareil judiciaire en mettant fin au système « deux poids, deux mesures » dans la gestion de l’après-crise », a écrit Dr Guehoun, rappelant les promesses du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de ramener rapidement la quiétude au sein de la population civile. Il est revenu sur les tueries de Vavoua le week-end dernier où 6 personnes ont perdu la vie. « Le FPI salue respectueusement la mémoire des victimes des FRCI à Vavoua et adresse ses condoléances les plus attristées à leurs familles. Il demande au gouvernement de doter les policiers et gendarmes de meilleures conditions de travail afin de leur permettre d’assurer valablement et durablement la sécurité des biens et des personnes », souligne la déclaration dont nous avons eu copie. Le parti de Laurent Gbagbo a aussi invité les nouvelles autorités à prendre toutes les mesures pour garantir la sécurité collective et individuelle, pour une bonne cohabitation entre les populations civiles et l’armée. Mais aussi pour la relance de l’économie nationale. Pour le FPI, il faut que les plantations, les véhicules, les habitations et d’autres biens privés de certains cadres ivoiriens occupés par les FRCI, soient restitués.
Hervé KPODION
Hervé KPODION