La zizanie s’est installée au sein de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Touré Yao, au mépris de toutes les règles de droit, s’est autoproclamé Président du conseil d’administration.
Le Président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) n’a pas tardé à apporter une réplique appropriée à la sortie de ses détracteurs qui, mercredi, à l’issue d’une assemblée générale, a décidé de l’«évincer» de son fauteuil. Il s’est réjoui, enfin, que la crise larvée, deux mois durant, au sein de la mutuelle ait connu son épilogue avec la sortie au grand jour de marionnettistes qui, tapis dans l’ombre, tiraient les ficelles. Sans prendre de gant, hier, au siège de la Mugefci au Plateau, le Pca, Holland Nda a assené ses vérités au colonel Yao Albert qui, selon lui, s’est autoproclamé nouveau Pca de la Mugefci. «Je cois que le colonel Yao Albert, pour tout le respect que je lui dois, a des troubles mentaux. Il a des trous de mémoire. Il ne peut pas avoir commis des fautes graves et opéré des détournements à grande échelle dans notre mutuelle et prétendre la diriger. Si avant, on ne disait rien, aujourd’hui, on dit tout. Pour des questions d’intérêts personnels, ils ont décidé de braver des décisions de justice pour organiser un simulacre d’assemblée générale pour se faire célébrer. Sinon, comment comprendre qu’une mutuelle qui fait un excédentaire de deux milliards de Fcfa, soit taxé de mauvaise gestion», a-t-il signifié. «C’est incongru», a-t-il tout simplement répondu à cette assemblée qu’il a jugée d’illégale. Car, a-t-il expliqué, l’assemblée générale a été interdite par une décision de justice. «Le 25 août, nous avons déclaré un excédent de 2 milliards de Fcfa. Depuis le 15 décembre, nous avons payé tous nos prestataires. De fait, nous avons aiguisé les appétits. La mutuelle est devenue, aujourd’hui, une belle femme que tout le monde courtise pour assouvir ses intérêts personnels. C’est l’appât du gain qui fait courir ce collectif dont les membres traînent des casseroles», a-t-il martelé. Pour lui, le collectif dirigé par le colonel Touré Yao prospère dans le faux. «Il disent être soutenu par le ministre Koné Gilbert Kafana, ce qui est archi faux. Je ne pense pas que le ministre puisse se mêler dans une affaire de mutuelle de fonctionnaires», s’est-il convaincu. Depuis 1989, a-t-il rappelé, Houphouët-Boigny a demandé à tous les ministres de se désengager de la gestion de la Mugefci. Sinon, a-t-il souligné, cette mutuelle serait logée dans les entrailles du ministère de la fonction publique. Le 31 décembre, a-t-il édifié ses interlocuteurs, le colonel Touré Yao qu’il accuse, au passage, d’être un repris de justice, fera valoir ses droits à la retraite. «Il cherche une structure où il ira se la couler douce sa retraite», a-t-il déclaré. Mais, ce n’est pas tout, il a expliqué à la presse qu’une plainte pour faux et usage de faux a été déposée contre le colonel Touré Yao qu’il dit appuyé en sous-main par le colonel Traoré Dohia. «Il a utilisé les armoiries de la Mugefci pour donner un crédit à son forfait. Ils vont jusqu’à tromper la vigilance de certaines autorités», a-t-il accusé.
K. Marras. D
Le Président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) n’a pas tardé à apporter une réplique appropriée à la sortie de ses détracteurs qui, mercredi, à l’issue d’une assemblée générale, a décidé de l’«évincer» de son fauteuil. Il s’est réjoui, enfin, que la crise larvée, deux mois durant, au sein de la mutuelle ait connu son épilogue avec la sortie au grand jour de marionnettistes qui, tapis dans l’ombre, tiraient les ficelles. Sans prendre de gant, hier, au siège de la Mugefci au Plateau, le Pca, Holland Nda a assené ses vérités au colonel Yao Albert qui, selon lui, s’est autoproclamé nouveau Pca de la Mugefci. «Je cois que le colonel Yao Albert, pour tout le respect que je lui dois, a des troubles mentaux. Il a des trous de mémoire. Il ne peut pas avoir commis des fautes graves et opéré des détournements à grande échelle dans notre mutuelle et prétendre la diriger. Si avant, on ne disait rien, aujourd’hui, on dit tout. Pour des questions d’intérêts personnels, ils ont décidé de braver des décisions de justice pour organiser un simulacre d’assemblée générale pour se faire célébrer. Sinon, comment comprendre qu’une mutuelle qui fait un excédentaire de deux milliards de Fcfa, soit taxé de mauvaise gestion», a-t-il signifié. «C’est incongru», a-t-il tout simplement répondu à cette assemblée qu’il a jugée d’illégale. Car, a-t-il expliqué, l’assemblée générale a été interdite par une décision de justice. «Le 25 août, nous avons déclaré un excédent de 2 milliards de Fcfa. Depuis le 15 décembre, nous avons payé tous nos prestataires. De fait, nous avons aiguisé les appétits. La mutuelle est devenue, aujourd’hui, une belle femme que tout le monde courtise pour assouvir ses intérêts personnels. C’est l’appât du gain qui fait courir ce collectif dont les membres traînent des casseroles», a-t-il martelé. Pour lui, le collectif dirigé par le colonel Touré Yao prospère dans le faux. «Il disent être soutenu par le ministre Koné Gilbert Kafana, ce qui est archi faux. Je ne pense pas que le ministre puisse se mêler dans une affaire de mutuelle de fonctionnaires», s’est-il convaincu. Depuis 1989, a-t-il rappelé, Houphouët-Boigny a demandé à tous les ministres de se désengager de la gestion de la Mugefci. Sinon, a-t-il souligné, cette mutuelle serait logée dans les entrailles du ministère de la fonction publique. Le 31 décembre, a-t-il édifié ses interlocuteurs, le colonel Touré Yao qu’il accuse, au passage, d’être un repris de justice, fera valoir ses droits à la retraite. «Il cherche une structure où il ira se la couler douce sa retraite», a-t-il déclaré. Mais, ce n’est pas tout, il a expliqué à la presse qu’une plainte pour faux et usage de faux a été déposée contre le colonel Touré Yao qu’il dit appuyé en sous-main par le colonel Traoré Dohia. «Il a utilisé les armoiries de la Mugefci pour donner un crédit à son forfait. Ils vont jusqu’à tromper la vigilance de certaines autorités», a-t-il accusé.
K. Marras. D